La PRO D2 parmi les meilleurs championnats du monde ? Ce technicien reconnu en est persuadé
Screenshot : Canal Plus
''La ProD2 n’a rien d’un championnat de deuxième niveau'', a affirmé le manager de Vannes Jean-Noël Spitzer. Et on partage son avis.

Pour savoir si un rugby va bien, on dit qu’il n’y a qu’à regarder ses vitrines. En ce sens, quelle nation possède aujourd’hui un vivier aussi fourni et qualitatif de celui de France ?

Car si le Top 14 est unanimement considéré comme le meilleur championnat du monde et rassemble la quasi-totalité des louanges, il n’est pas le seul à assurer la pérennité du rugby français. Car il est peu de dire que la ProD2 a changé de dimension ces dernières années.

Un championnat toujours plus dense et relevé dont ne se dégage plus aucun grand favori comme autrefois, alors que les stars affluent de toute part. Idem encore en ce début de saison où l’on croyait Provence Rugby faire figure d’ogre, et qui pourtant a dû céder face à fougue de Soyaux-Angoulême (28 à 25) et s’est fait surprendre à la piaule par le VRDR (30 à 33). Quand Oyonnax s’est incliné chez le promu qu’est Carcassonne…

Après avoir connu le Top 14 la saison passée, le manager de Vannes Jean-Noël Spitzer abonde dans ce sens pour Rugbyrama. "C’est un championnat incroyable. J’ai lu un article qui l’envisageait comme peut-être le troisième meilleur championnat au monde en termes de qualité. Il y a sept championnats professionnels dans le monde, et la Pro D2 n’est pas le septième. C’est supérieur au championnat qu’il peut y avoir au Japon, je pense même que le haut du tableau est supérieur à l’URC. On l’a bien vu l’année dernière."

Des budgets hors-normes, mais pas que 

D’où le fait que nombre de joueurs confirmés du Super Rugby, du Premiership ou de l’URC viennent s’y relancer ? Cela y contribue forcément.

Aujourd’hui, l’antichambre du Top 14 est un championnat extrêmement crédible, qui n’a rien d’un championnat de deuxième niveau. Mais il a cette particularité d’être fait de "surprises", ce qu’on ne retrouve pas forcément dans l’élite. Tu es incapable de prédire qui va gagner, ni même de donner deux favoris avec certitude. C’est impossible de prédire qui va être relégué. Alors que selon moi, en Top 14, c’est plus facile.

Un constat d’autant plus rassurant que certains clubs arrivent encore à exister avec des budgets limités, dans l'ombre de Brive (21,8 millions), Vannes (19 M) ou Provence (17 M). A l’image de Colomiers, 11ème budget de la division avec moins de 9 millions d’euros, qui réalise un excellent début de saison. Ou Angoulême, dans la même situation financière et qui s’est pourtant qualifié en barrages en 2024/2025.

Bref, aujourd’hui plus que jamais et pour n’importe quel joueur hormis les superstars internationales, évoluer dans un ambitieux club de ProD2 n’a rien d’insultant. Bien au contraire…

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