Les nouvelles directives sur le plaquage haut font chuter les commotions
Dan Biggar n'est pas tout à fait d'accord.
La Coupe du monde 2019 est la première à mettre en oeuvre le Cadre décisionnel pour les plaquages hauts demandé par World Rugby.

On attendait tous les résultats de cette Coupe du monde quant aux bienfaits des nouvelles directives sur les plaquages hauts demandées par World Rugby lors du colloque organisé à Marcoussis cette année. Et sans trop de surprises, les commotions sont en baisse. Cette règle a vu des changements de plaquages chez les joueurs lors de cette édition. Dans un communiqué, World Rugby a présenté une série d'indicateurs positifs concernant la santé des joueurs entre la Coupe du monde de 2015 et l'actuelle, au Japon

Que faut-il retenir du symposium de World Rugby qui s'est déroulé à Marcoussis ?Que faut-il retenir du symposium de World Rugby qui s'est déroulé à Marcoussis ?

Une baisse notable

La règle a atteint l'objectif pour lequel elle avait été votée : faire baisser les commotions. En effet,durant cette Coupe du monde, le nombre de commotions cérébrales est inférieur de 35% à toutes les autres compétitions professionnelles (22 au total). Pour 1000 heures de jeu, la Coupe du monde 2019 affiche 10,5 commotions contre 12,5 en 2015 et actuellement 17 dans les autres compétitions de haut niveau. 

12%
Entre la Coupe du monde 2015 et 2019, les commotions durant la compétition ont été réduites de 12%.

"Le Cadre décisionnel pour les plaquages hauts a été mis en œuvre cette année, après que des études ont démontré de manière probante que les plaquages sont responsables de 76 % de l’ensemble des commotions, les plaqueurs subissant 72 % de ces lésions. Les conclusions de ces mêmes études indiquaient en outre que les blessures à la tête sont quatre fois plus probables sur les plaquages hauts", a déclaré le directeur médical de World Rugby, Martin Raftery.

Le plaqueur toujours en danger

World Rugby a en effet conclut que "même si l'on observe une réduction des risques induits par le plaquage, le joueur le plus exposé reste le plaqueur". En effet, le plaqueur est le plus en danger vis-à-vis des risques de KO du fait de sa posture. Le cadre décisionnel l'oblige à se baisser et ne pas impacter trop haut pour éviter les chocs tête contre tête. Les chiffres concernant les commotions chez le plaqueur ont cependant baissé également :

3,7
En 2019, tous les 3,7 matchs un joueur plaqueur sortait sur commotion tandis qu'en 2015 on assistait à un KO d'un défenseur tous les 2,7 matchs.

Les conséquences moindres

Dans la suite logique, les conséquences de ces commotions sont également à la baisse. En effet, les remplacements sur blessure ont diminué de 2,08 par match en 2015 contre 1,13 au Japon. World Rugby nous confirme qu'aucun "syndrome post-commotionnel n'a été signalé durant cette compétition." Les actions vont continuer pour baisser au maximum le nombre de commotions et de blessures suite aux plaquages et Martin Raftery estime que les stratégies de prévention doivent être poursuivies dans tous les secteurs de jeu.

Vous devez être connecté pour pouvoir participer aux commentaires
  • breiz93
    96657 points
  • il y a 4 ans

Le règlement sur les placages haut me fait penser aux limitations de vitesse. En effet ce n'est pas toujours la seule cause mais toujours un facteur aggravant.

Derniers articles

News
News
News
News
News
News
News
News
News
News
News