
A l'horizon 2016, le Super Rugby pourrait faire évoluer son format en accueillant des équipes américaines, canadiennes, japonaises ou argentines.
Pourquoi en 2016 ? Merci de poser la question. Et bien c’est cette année-là que débuteront les négociations des droits télé. Pas folle la SANZAR ! Si le consortium regroupant les fédérations des nations du sud est content du modèle actuel, la perspective de s’ouvrir à de tels « marchés » ne peut être ingnorée. « Ce serait faire preuve de négligence » indique le CEO de la SANZAR Greg Peters à Fox Sports. Outre l’aspect financier, l’organisme, qui ne veut pas non plus chambouler une compétition somme toute lucrative, tient à préserver la compétitivité de son poulain. C’est pourquoi il entend tout d’abord évaluer à la fois les États-Unis, le Canada, l’Argentine ou encore le Japon.
L’intégration à venir des deux nations nord-américaines à la Pacific Nations Cup (25 mai-23 juin) aux côtés du Fidji, des Samoa, du Tonga, du Japon, ou encore de l'Australie A et d’une équipe néo-zélandaise, ne pouvait d’ailleurs pas mieux tomber. Cela donnera un nouveau point de référence à la SANZAR, laquelle ne s’appuyait jusqu’à présent que sur les performances des USA et du Canada lors de la Churchil Cup, disparue en 2011, et leurs beaux parcours cette même année en Coupe de monde. Seul ombre au tableau, la perspective d’imposer aux joueurs encore plus de trajets dans une compétition qui en compte plus que n’importe quelle autre évènement sportif dans le monde. Si d’aventure ce projet venait à se réaliser, on imagine déjà l'impact positif qu'il pourrait avoir sur la Coupe du monde.