Fédérale 3. Vendres - Gruissan. Plusieurs joueurs violemment agressés à coups de pied au coup de sifflet final
Fédérale 3 – Plusieurs joueurs de Gruissan violemment agressés.
La rencontre de Fédérale 3 entre Vendres (34) et Gruissan (11) s'est terminée de manière dramatique avec l'agression de plusieurs joueurs gruissanais.
Dimanche dernier, la rencontre de Fédérale 3 entre Vendres (34) et Gruissan (11) s'est terminée de manière dramatique avec l'agression de plusieurs joueurs gruissanais. L'un deux, Jordan Creus (22 ans), doit même subir une lourde opération ce mercredi après avoir été roué de coups de pied alors qu'il était au sol. Il souffre en effet d'un traumatisme crânien (deux fractures) et d'un traumatisme facial (fracture du nez, enfoncement de la pommette, fracture de la mâchoire) selon La Dépêche, qui rapporte également qu'il « déposera plainte dès sa sortie de l'hôpital de Béziers. » Celle-ci s'ajoutera aux autres qui ont déjà été déposées par le club audois, contre X mais aussi contre des personnes nommément désignées, ou qui vont l'être. Le jeune pilier n'est pas le seul joueur à avoir été sérieusement touché. Guillaume Borwin, l'ancien joueur du RCNM, désormais à l'Aviron gruissanais, s'est fait fracturer le nez. Une blessure qui a fait l'objet de 10 jours d'interruption temporaire de travail. Le troisième ligne Youri Grimal a lui aussi été touché à l'œil en voulant protéger Jordan Creus. Il s'est vu délivrer un arrêt temporaire de travail de 7 jours et a également porté plainte.

Alors que la rencontre avait été engagée, mais « dans les règles » selon les dires du coprésident de Gruissan Thierry Barthes, tout a rapidement dégénéré lorsque que les trois arbitres officiels (les visiteurs ayant souhaité la présence de deux arbitres de touche supplémentaires à leurs frais) et le directeur de match étaient rentrés dans leur vestiaire. « J'ai voulu aller serrer la main de nos adversaires, Sebastien Régy aussi, et c'est là que cela a commencé », précise Borwin dans L'Indépendant. « Je n'ai jamais vu ça, commente Thierry Barthes. Le rugby est un sport de combat, mais quand c'est fini, c'est fini. On se serre la main et on va boire un coup. » Il semblerait cependant que leurs adversaires n'aient pas la même conception.

Mais comment expliquer un tel déferlement de violence : « Le match aller chez nous avait déjà été compliqué, avec notamment des supporters agressifs. Cette fois-ci, les joueurs n'ont peut-être pas accepté la défaite (7-3), sans parler des rivalités. Vendres possède quelques joueurs qui n'ont pas leur place sur le terrain. » Ce qui n'a également pas sa place sur le pré, les coups de pied. « A 15 contre 15 à la régulière, on peut s'expliquer. On distribue quelques marrons et c'est terminé. Ça fait également partie de l'ADN de ce sport. Mais on n'accepte pas les coups sournois et surtout pas les coups de pied. Les gens ne se rendent pas compte des dégâts que cela peut engendrer. Il y a eu des choses intolérables. » Dans son malheur, Jordan Creus a la chance d'être un joueur solide. « Les dégâts auraient pu être encore plus graves sur un joueur moins physique. » En attendant des nouvelles rassurantes du joueur blessé, Thierry Barthes espère que cela restera « un cas isolé ».

Via La Dépêche, les dirigeants de l'Entente Vendres-Lespignanes ont donné leur version des faits tout en regrettant « ces incidents qui n'ont pas leur place sur un terrain de rugby » :

À la fin de la partie, alors que les trois arbitres et le délégué avaient regagné leur vestiaire, une brève altercation entre deux joueurs s'est produite sur le terrain. À ce moment-là, alors que les grilles étaient fermées et que seuls les joueurs des deux équipes étaient sur l'aire de jeu (certains étaient même déjà rentrés aux vestiaires), un joueur de la réserve de Gruissan s'est introduit sur la pelouse, il était vraisemblablement passé par le couloir des vestiaires. Ce dernier est ensuite venu participer à l'altercation en frappant à plusieurs reprises le joueur de Vendres-Lespignan. S'en est suivie une bagarre entre plusieurs joueurs des deux équipes qui a ensuite été stoppée par les joueurs eux-mêmes.

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  • Olive
  • il y a 9 ans

Pour avoir souvent joué le club de Vendres il y a déjà quelques années je peux dire qu'ils on toujours été comme cela. la plus grosse bagarre de ma carrière qui n'est pas finit c'est aussi a VENDRES ou il y a 20 ans en 3ème division on s’était fait tabassé par les joueurs et les supporters ( il n'y avait pas de grillage a l’époque) alors que le match n’étais même pas finit.
C'est un club qui récidive sans cesse alors Sanction Exemplaire. Gruissan le savais et VENDRES a attendu le retour des 3 arbitres au vestiaire pour declancher ....... Une Honte

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