6 Nations 2016. Que se passe-t-il chez nos adversaires du Tournoi ? #2
6 Nations 2016. Que se passe-t-il chez nos adversaires ? / Crédit Photo : Instagram : @englandrugby
6 Nations 2016 : L'Irlande et le Pays de Galles ont dit adieu à leurs rêves de Grand Chelem, mais que se passe-t-il d'autres chez nos adversaires ?
Tournoi des 6 Nations 2016, acte II. Après une première journée qui aura vu l'Irlande et le Pays de Galles dire adieu à leurs rêves de Grand Chelem, que se passe-t-il chez nos adversaires ? Comme d'habitude, retrouvez un tour de l'actualité des rivaux du XV de France, entre citations, compositions d'équipe et analyses de la presse.

Irlande (vs. France)

La presse locale se paie les Bleus

Peut-on vraiment leur en vouloir ? Cette semaine, les journaux irlandais se sont payés le rugby français. « La structure contre le chaos » titre notamment Independent, le chaos représentant les Tricolores. Les hommes de Guy Novès sont jugés « vulnérables dans les turnovers » et le fait de beaucoup jouer en off-load (22 contre l'Italie) représente un risque contre une équipe aussi agressive que l'Irlande. Dans un autre article, le même journal pointe du doigt... le Midi Olympique, accusé d'utiliser un « titre insultant » en s'attaquant à Jonathan Sexton et Ian Madigan, concurrents à l'ouverture. Le titre en question ? « Deux ego pour un seul poste ».

Les changements

Jugés trop justes, Cian Healy et Mike Ross ne joueront pas face aux Bleus, mais l'Irlande récupère deux cadres : Sean O'Brien et Rob Kearney, titularisés respectivement en 3e-ligne et à l'arrière. Touché le week-end dernier, Keith Earls sort du groupe. En revanche, la révélation CJ Stander, flanker du Munster d'origine sud-africaine, est maintenu. Le capitaine sera Rory Best.

Pays de Galles (vs. Écosse)

Plus de peur que de mal pour Dan Biggar

C'était LA principale incertitude de la semaine côté gallois : Dan Biggar allait-il pouvoir tenir sa place face à l’Écosse ? Touché face à l'Irlande, l'ouvreur du Poireau avait été remplacé par Rhys Priestland. Ce dernier restera pourtant sur le banc ce week-end, Biggar étant remis de sa blessure au pied. Aucun changement à signaler dans le XV de départ. Sur le banc, seul Alex Cuthbert perd sa place, au profit de Gareth Anscombe, initialement titularisé la semaine dernière avant une légère blessure. Lors de cette rencontre, le Clermontois Jonathan Davies fêtera sa 50ème sélection.

Li. Williams
North - J. Davies Roberts - James
Biggar – G. Davies
Tipuric – Faletau – Warburton
AW Jones – Charteris
Lee – Baldwin – Evans

Remplaçants : Owens, Jenkins, Francis, Davies, Lydiate, Ll. Williams, Priestland, Anscombe

Écosse (vs. Pays de Galles)

Pas de panique...

Déjà battu à domicile par l'Angleterre, le XV du Chardon se rend au Millennium de Cardiff pour affronter le Pays de Galles. Avec une deuxième défaite à la clé ? Chez les Scots, on parle déjà de la fameuse wooden spoon... Pourtant, Greig Laidlaw, en bon capitaine, a tenu à calmer le jeu en conférence de presse : « C'est à nous de tout faire pour bien figurer dans ce Tournoi. Je peux déjà voir que les médias font déjà une croix sur nous, et on va garder cela en tête. Nous n'avons joué qu'un seul match, on ne va pas commencer à paniquer, on va rester soudés. »

Un seul changement face aux Diables Rouges

La première info concernant le match face aux Gallois, c'est que Vern Cotter et ses homme ont souhaité jouer avec le toit fermé. Quid des choix de l'ancien boss de l'ASM ? Le seul changement dans le XV de départ, c'est la titularisation de Duncan Taylor (Saracens) au centre, à la place de Matt Scott, blessé. Sur le banc, on note l'arrivée du vétéran mais toujours précieux, Sean Lamont. Le Castrais Gray est titularisé en 2e-ligne.

Hogg
Maitland - Bennett Taylor - Seymour
Russell – Laidlaw
Barclay Hardie Denton
R. Gray – J. Gray
Dickinson - Ford - Nel

Remplaçants : McInally, Reid, Fagerson, Swinson, Cowan, Hidalgo-Clyne, Weir, Lamont

Angleterre (vs. Italie)

Ne faire qu'une bouchée de l'Italie

« We want to go there and smack Italy. » Si vous pensiez qu'Eddie Jones, le nouveau sélectionneur du XV de la Rose, faisait dans la langue de bois : c'est raté ! En marge du déplacement de l'Angleterre à Rome, l'Australien n'a pas fait dans la demi-mesure, « smack » se traduisant littéralement par « gifler ». Excès de confiance ? Les coéquipiers de Dylan Hartley – qui n'a pas pris de carton ! - sont sortis grandis de leur victoire en Écosse. Mention spéciale pour Billy Vunipola, hors-norme et déjà pointé comme le joueur clé du système Jones. Ce dernier prévient néanmoins, via PA Sport, qu'il y a un danger à neutraliser côté italien : Carlo Canna, comparé à un certain Stephen Larkham...

Des joueurs... pas assez fit ?

Le 6 Nations débute à peine que Jones pense déjà... à la tournée d'été ! Hasard du calendrier, l'Australien retrouvera les Wallabies. Problème : pour lui, « les joueurs sont assez 'fit' pour disputer le 6 Nations mais ils ne le seront pas assez pour affronter l'Australie, c'est certain. […] Il y a une préparation physique propre au rugby et le seul moyen d'y arriver est de s'entraîner spécialement pour le rugby. Nous allons faire de gros efforts et d'ici la fin du Tournoi, nous serons une équipe bien plus 'fit' que maintenant ».

Italie (vs. Angleterre)

Sergio Parisse s'excuse

L'image de sa tentative (ratée) de drop face à la France, après la sirène, reste en tête. Si Sergio Parisse avait envoyé le cuir entre les perches, la Squadra Azzurra aurait battu les Bleus pour la première fois sur la pelouse du Stade de France... Le n°8 du Stade Français a néanmoins tenu à s'excuser, reconnaissant qu'il aurait fallu « attendre la pénalité » : « C'est une décision que j'ai peut-être prise un peu vite. J'ai tenté le drop avec l'objectif de le réussir. Peut-être que je me sentais assez dans l'axe, bien placé pour le tenter. Parfois on prend des initiatives, des responsabilités. J'ai pris cette décision, malheureusement ce n'est pas passé. » Les Italiens peuvent-ils vraiment lui en vouloir ? Auteur d'un essai, le capitaine azzurri a une nouvelle fois été le fer de lance de son équipe.

Jacques Brunel encense ses jeunes

En Italie comme ailleurs, peu pensaient la Squadra Azzurra capable de sortir un tel match, même s'il convient de rappeler que le XV de France débute une nouvelle ère. Face aux Bleus, de nombreux jeunes étaient tout de même alignés, et le sélectionneur, Jacques Brunel, a tenu à les encenser. « On ne savait pas comment ils allaient se comporter, s'ils allaient avoir peur, s'ils seraient capables de prendre des initiatives. Ils l'ont fait. Certains prédisaient une victoire française par 30 points d'écart, mais on a prouvé que rien n'était gravé dans le marbre. » Si le Gersois ressort du positif de cette rencontre, il devra se passer de son arrière David Odiete face à l'Angleterre. Andrea Buondonno, ailier de Mogliano (0 sélection) a été appelé à sa place.

Vous devez être connecté pour pouvoir participer aux commentaires
  • Kadova
    31045 points
  • il y a 8 ans

Le debut de l'article dsur le chaos francais montre bien comment il faut le prendre:
"Before last year's World Cup final, All Black coach Steve Hansen was asked if there was one piece of advice that he took from his late father Des that he still applied to coaching. "You get all your options off the opposition," came the reply.
Hansen must love coaching against France, because Les Bleus present a coach with more opportunities and options than any other team."
LOL !
Ca veut dire qu'ils sont inquiets car ils ont vu du match de samedi le retour du mouvement a la francaise.

Derniers articles

News
News
News
News
News
News
Ecrit par vous !
News
News
News
News
News