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VIDEO. Champions Cup : le Racing 92 fait choux blanc face aux Glasgow Warriors
Le froid et le terrain synthétique n'expliquent pas forcément à eux seuls la débandade du Racing 92.
Soucieux de se racheter et de conserver une chance dans la course à la qualification, les Racingmen ont totalement déjoué à Glasgow.

Le Racing 92 prend l'eau en Coupe d'Europe, et ce n'est rien de le dire. Déjà défaits à domicile la semaine passée, les vice-champions d'Europe ont subi une nouvelle défaite sur la pelouse de Glasgow. Les Glaswégiens peuvent accrocher les rayures ciel et blanches des Alto-Séquanais à côté de la tête du tigre de Leicester, lui aussi venu se casser les dents sur les terres des biens-nommés Warriors. Encore euphoriques ou revanchards, les acteurs du soir prennent place, bien décidés à en découdre dans un stade où AC/DC laisse la place aux chants des supporters qui se réchauffent tant bien que mal. On notera l'ovation du public pour Leone Nakarawa, de retour dans un stade qu'il connaît par cœur pour y avoir évolué à de nombreuses reprises.

La rencontre démarre sur le chapeau des roues, et les Racingmen font les premiers parler la poudre au bout de 5 minutes, les Warriors ne devant leur salut qu'à une maladresse de Nakarawa à 5 mètres de l'en-but. Dès lors, les locaux prennent le jeu à leur compte, et répliquent quelques minutes plus tard en envoyant Strauss en terre promise, fêtant ainsi sa 100ème apparition sous le maillot de Glasgow. Et si Russell manque la première transformation, il règle la mire pour trouver le chemin des poteaux après que Fraser Brown ait à son tour transpercé la défense pour aplatir non loin des perches. 12-0 au quart d'heure de jeu, ça sent déjà mauvais pour des Franciliens trop passifs en défense, qui, malgré les coups de boutoir de Tameifuna et consorts, peinent à conserver leurs ballons.

D'autant que tout semble réussir aux hommes de Johnny Gray, en témoignent les touches trouvées par Russell pour garder les visiteurs dans leur camp. Après 20 minutes d'efforts de part et d'autres, le rythme du match perd en intensité, le Racing tentant de noyer le poisson pendant que Glasgow essaie ça et là de trouver une nouvelle faille. Entre temps, Russell profite des pénalités accordées par M. Clancy pour gonfler le score et le porter à 18-0, score qui ne bougera pas malgré le bel effort d'Andreu pour faire croire qu'il avait aplati... Las, après consultation de l'arbitre vidéo, les Ecossais partent souffler pendant que les Racingmen trottinent jusqu'au vestiaire pour se faire (probablement) remonter les bretelles.

De retour des citrons, la physionomie du match ne change pas plus que la coupe de cheveux de Vincent Moscato, tant et si bien que le demi de mêlée Ali Price franchit une nouvelle fois la ligne et rajoute 5 points de plus au compteur. Malgré la rentrée de Szarzewski, les off-loads de Nakarawa et les charges de Rococoko, les Glaswégiens continuent de martyriser les Alto-séquanais en défense, récupérant un nombre incalculable de ballons comme autant de munitions perdues par Machenaud et les siens. Et l'essai de Chauveau à la 79ème n'y change rien : Glasgow a dominé la partie de but en blanc, et a su prendre les Franciliens au dépourvu pour glaner une deuxième victoire lourde de conséquence pour le champion de France en titre. En tribune, les quelques Français ayant fait l'effort de se déplacer ne sont pas en reste, puisqu'ils auront eu à subir les « Allez Glasgow », en Français s'il vous plaît, scandés par des Écossais un brin chambreurs et alcoolisés.

Les mauvaises langues diront qu'au moins, les Ciel et Blanc pourront entièrement se concentrer sur le Championnat de France, pendant que d'autres spectateurs plus avisés ne manqueront pas de faire le lien entre la très bonne campagne européenne de Glasgow et la bonne santé du XV du chardon, dont les Warriors sont les principaux pourvoyeurs...

Crédit vidéo : European Rugby Champions Cup

Merci à Rémy DOUTRE pour cet article ! Vous pouvez vous aussi nous soumettre des textes, pour ce faire, contactez-nous !

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  • epa
    38988 points
  • il y a 7 ans

C'est toujours un peu la même chose. Si une équipe française perd c'est qu'ils ont été nuls voir même en crise.... Aucune autre possibilité?? Moi je pense que dans l'équation il faut essayer (je sais c'est dur) de prendre en compte l'autre équipe et là je pense qu'il faut plus louer la qualité des écossais que le soit disant relâchement des parisiens...

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