Mourad Boudjellal : "Dans notre esprit, on n'est pas champion de France, on n'a pas fait de doublé."
Mourad Boudjellal est prêt pour la finale de samedi
Une conférence de presse a été organisée par le RCT. Le président toulonnais, Bernard Laporte et plusieurs joueurs se sont exprimés. Découvrez leurs propos.
Qu'on aime ou qu'on aime pas, personne ne peut accuser les Toulonnais d'avoir leurs langues dans leurs poches. On ne compte plus les sorties médiatiques du président Boudjellal ou les polémiques qu'elles ont engendrées. La langue de bois ? Un concept qui n'existe pas sur la Rade. A quelques jours d'une finale du Top 14 très attendue face au Castres Olympique, le RC Toulon a organisé une conférence de presse à Berg. Plusieurs membres de l'équipe s'y sont succédés.
Pour Bernard Laporte, il n'y a jamais de finale par hasard, n'en déplaise à certains observateurs du monde du rugby : «Certaines sciences du rugby voyaient Clermont-Ferrand. Je ne les entend plus parler ceux-là. Ils ne parlent plus de Clermont, ils ne parlent plus de rien. (Sourire). Les matchs, il faut les jouer, et d'abord respecter les gens qui sont en face.» Une manière déguisée pour s'en prendre à Clermont ou simplement aux journalistes, qui, il est vrai, n'avaient pas donné Castres favori de sa demi-finale ?

Figure emblématique du RCT, Mourad Boudjellal vit un rêve éveillé et ne s'en cache pas. Si le président toulonnais entend bien profiter de l'événement, il n'oublie pas que le bouclier de Brennus n'est toujours pas en sa possession. «Dans notre esprit, on n'est pas champion de France, on n'a pas fait de doublé.» Il rejoint le point de vue de son entraîneur sur le CO : «Je ne suis pas surpris de les voir en finale. Travers et Labit sont capables de bonifier leurs forces.» Mais Boudjellal ne serait pas Boudjellal sans quelques déclarations fracassantes :

Ce que je refuse, c'est cette histoire de petit et de gros. Moi j'avais une boîte qui s'appelait Soleil qui faisait 40millions de chiffre d'affaire et je suis propriétaire du RCT. Castres c'est Pierre Fabre, et Pierre Fabre c'est 1 milliard de chiffre d'affaire. Donc si c'est moi le gros et Pierre Fabre le petit, il faut m'expliquer... moi je ne sais pas compter jusqu'à 1 milliard.

Et le président du RCT ne s'arrête pas en si bon chemin : «Ce ne serait même pas un doublé qu'on ferait mais un triplé puisqu'on peut dire qu'on serait champion d'Angleterre, on a battu Leicester et les Saracens (sic).» Quand on vous disait que les Toulonnais n'avaient pas leurs langues dans leurs poches...

Mais seront-ils capables d'enchaîner un troisième match à haute intensité ? Mathieu Bastareaud apporte un élément de réponse: «Sur un match comme ça, on ne se demande pas si on est blessé, si on est fatigué, on a juste envie de tout donner. On n'est pas sûr de pouvoir revivre des moments comme ça.» Le mot de la fin, il est pour Bakkies Botha, toujours motivé quand il s'agit de remporter un nouveau trophée : «On doit le respect à cette équipe de Castres, c'est une belle équipe. J'ai toujours la finale perdue de l'an dernier dans un coin de ma tête». Le CO est prévenu.

Crédit vidéo : Rugby Club Toulonnais

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