TRANSFERT. Pro D2. Bayonne. Le champion olympique Sireli Maqala ne veut plus venir
Champion olympique avec les Fidji, Sireli Maqala doit jouer pour Bayonne.
Titré à Tokyo en rugby à 7 avec les Fidji Sireli Maqala n'aurait plus envie de venir jouer en France pour l'Aviron bayonnais. Or, il a signé un contrat.

Avec Sireli Maqala, l'Aviron bayonnais avait flairé le bon coup. Faisant signer au joueur fidjien un contrat portant sur les deux prochaines saisons. Relégué en Pro D2, la formation basque comptait sur ses talents de septiste pour performer en championnat et retrouver l'élite. Depuis, Maqala est devenu champion olympique au Japon. Et son avenir ne semble plus se dessiner en France. C'est du moins ce qu'a expliqué son père dans les colonnes de SUNsports. "Maqala n'ira pas jouer en France. La Fédération fidjienne a des grands plans pour lui au sein des Fijian Drua en Super Rugby". La même fédération qui lui avait pourtant accordé un bon de sortie comme le rappelle France Bleu. Son paternel ajoute qu'il serait excité et enthousiaste à l'idée de représenter les Fidji l'année prochaine lors de la Coupe du monde et lors des Jeux du Commonwealth. Mais à Bayonne, on ne l'entend pas de cette oreille.

À l'heure actuelle, le joueur de 21 ans est à Labasa où il observe quatre jours de quarantaine jusqu'à jeudi dans un hôtel. Lui et ses coéquipiers pourront ensuite rejoindre leur famille. Covid oblige, il n'y aura pas d'accueil triomphal comme il y a quatre ans. Maqala est attendu mi-septembre à Bayonne... mais sera-t-il présent au rendez-vous ? La loi est cependant dans le camp du club de Pro D2. France Bleu nous apprend que ses agents n'auraient pas été tenu au courant. C'est durant la première quarantaine de 14 jours que Maqala ainsi que d'autres champions olympiques auraient été convaincus de rejoindre la franchise fidjienne amenée à participer au Super Rugby. "Je préfère jouer pour la fierté que pour l'argent", a-t-il déclaré dans la presse. S'il ne souhaite pas honorer son contrat, il va devoir en assumer les conséquences à savoir payer des dommages et intérêts.Deux équipes du Pacifique en Super Rugby l'année prochaine ? Ça chauffe !Deux équipes du Pacifique en Super Rugby l'année prochaine ? Ça chauffe !

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Le supporter peut décemment trouver ce non-respect de la parole et du contrat déplorable parce qu'il évolue en parallèle du milieu du rugby, mais les acteurs de ce sport pro/business dans lequel la parole, les promesses et les valeurs s'effacent à volonté devant les intérêts supérieurs et financiers ne sont pas très bien placés pour venir défendre des pseudos valeurs.
Les clubs sont les premiers à essayer de faire sauter des contrats quand ils ne veulent plus de certains joueurs (tentatives de licenciement pour faute grave, mise de pression et/ou mise à l'écart du groupe pro pour pousser le joueur à partir, etc.) ou à tenter de faire sauter les contrats du club voisin pour aller débaucher ses joueurs, ce serait gonflé de leur part d'essayer de nous vendre un concept où les contrats sont des objets sacrés que tout le monde doit respecter. Les joueurs ne font que profiter à leur tour des failles que les clubs ont créées/exploitées/démocratisées pendant des années.

Dans ce grand cirque qu'est le sport pro tout a un prix et tout s'achète, y compris les engagements. Le joueur et sa fédé payeront s'ils veulent se libérer de ce contrat tout en prétextant le faire uniquement pour la gloire et la fierté, le club prendra son fric tout en prétextant être anéanti par cette trahison, sans qu'aucun des deux ne soit plus propre ou malhonnête que l'autre. C'est juste du business, l'aspect romantique est juste une façade marketing pour vendre tout ça à nous autres supporters.

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