C’est une solution bien souvent utilisée par les jeunes talents du Top 14 qui peinent encore à s’installer durablement en équipe première. Au Stade Toulousain plus encore, lui dont le centre de formation déborde et où la concurrence ressemblerait presque parfois à celle de l’équipe nationale.
Lui ? C’est donc le prêt, qu’avait d’ailleurs utilisé Ian Boubila l’été dernier, en s’engageant à Provence rugby afin d’aller chercher du temps de jeu en ProD2. Le truc, c’est contre les blessures et les choix du coach, le garçon originaire du Montalbanais n’a que très peu joué à Aix (7 matchs, une seule titularisation).
TOP 14. Gers, Hautes-Pyrénées, Tarn… Quel département abonde le plus le Stade Toulousain ?
Naturellement, entre la concurrence des indéboulonnables Marchand, Mauvaka, la prise d’ampleur de Cramont et désormais l’explosion chez les professionnels de Thomas Lacombre, il n’a jamais été réellement étudié que Boubila revienne cet été à Toulouse, malgré ses 28 feuilles de match avec les professionnels.
Direction la ProD2
C’est ainsi que le talonneur de 23 ans s’est engagé du côté de Carcassonne, afin de passer un cap et de pourquoi pas retourner un de ces jours dans l’élite du rugby français. Avec sa petite expérience, son dynamisme et sa fiabilité au lancer, il viendra renforcer la première ligne du promu, champion, en titre de Nationale 1.
Si il paraît peu probable qu’il retourne au stade toulousain l’été prochain à l’issue de son prêt, Boubila aura néanmoins de quoi bien se préparer dans un championnat réputé très formateur.
Même si, dans la cité audoise, il aura la lourde tâche de remplacer le talonneur Raphael Carbou, hauteur d’un doublé et héros de la dernière finale de Nationale remportée face à Chambéry.
De son côté, après un début de mercato relativement calme, Carcassonne commence à sérieusement renforcer son équipe et la préparer pour la Pro D2 version 2025/2026.