TOP 14 : l'ancien médecin de la FFR tire le signal d'alarme au sujet de la cocaïne dans le rugby professionnel
Christian Bagate, ancien médecin de la FFR.
Christian Bagate et Robins Tchale-Watchou réagissent sur l'affaire de la cocaïne qui touche Ali Williams et James O'Connor.

Gardes à vues levées pour Ali Williams et James O'Connor, les deux joueurs poursuivis"Il y en a beaucoup plus que l'on pense, oui. Le produit est un dopant et on le sait. Mais ce n'est pas d'aujourd'hui et ça ne concerne pas que le rugby." Les mots, forts, sont signés Christian Bagate via Le Parisien. En charge de la lutte antidopage jusqu'en décembre, au sein de la Fédération Française de Rugby, le médecin a été interrogé sur les cas Ali Williams et James O'Connor. Est-il surpris par cette affaire ? Pas vraiment : 

Dans le passé nous avons mené une guerre contre l'utilisation de ce produit au cours des préparations (NDLR : aux matchs et aux entraînements). Nous n'avions pas pu condamner ces personnes car les prélèvements avaient été réalisés hors compétition. Je m'étais insurgé contre cette utilisation. On pouvait prendre de la cortisone et de la cocaïne pendant deux, trois jours, c'est ce que j'appelais le «dopage du lundi-mardi-mercredi».

"L'avantage" de la prise de cocaïne, c'est qu'elle disparait rapidement de l'organisme. Moins de risque, donc, de subir un contrôle positif, révèle Bagate. Le Parisien lui demande alors si les joueurs ne vont pas "recourir à des dérivatifs pour oublier les douleurs." Là aussi, il répond : "c'est peut-être là que le rythme des matchs est important. Mais est-ce compatible avec un championnat professionnel, avec un championnat domestique ? Ce sont des questions auxquelles personne ne veut répondre parce qu'il y a des intérêts en jeu complètement différents." La Ligue a en tout cas réagi à l'affaire.

Top 14. La LNR compte bien donner suite à l’affaire O’Connor-WilliamsPour Provale, ce ne sont pas des cas isolés

Président du syndicat des joueurs, Robins Tchale-Watchou se devait de réagir sur la question de la prise de cocaïne dans le milieu du rugby. Pour lui, ce dernier est aussi responsable :

Faisons-nous suffisamment de prévention ? De pédagogie ? Ne nous contentons surtout pas de dire qu'il ne s'agit que de cas isolés, que la présomption d'innoncence doit prévaloir, et qu'il ne faudrait quand même entacher l'image de notre sport. [...] Il faut travailler pour expliquer aux jeunes - et mêmes aux aînés - que les drogues, les produits dopants, c'est interdit, mais surtout que ce n'est pas bien. Si l'on ne le fait pas, alors notre attitude est irresponsable.

Le 2e-ligne de Montpellier avoue que la consommation "existe"  et rappelle qu'un projet sur l'accompagnement du joueur au quotidien a été proposé à la Ligue il y a deux ans. "On attend encore la réponse."

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Dans le cadre des futurs transferts, on annonce de gros coup : Pablo Escobar ( International sud américain ) , Tony Lapoudreuse ( International canadien ) , Richard "Goldfinger" Schnouf ( international teuton ) ..... C'est vraiment nous prendre pour des buses que de ne pas chercher ce type de substances ..... Quand on voit la trombine de l'australien, tu te doutes bien que son coiffeur fait fortune avec ce qu'il récupere dans les cheveux.....

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