RUGBY. STADE TOULOUSAIN. Ugo Mola pointe du doigt les limites du Top 14
Avant de se déplacer au Leinster, Ugo Mola avait opposé le modèle français à celui des provinces tout en rappelant qu'il "était attaché au modèle des clubs".
Après la rencontre face au Leinster, Ugo Mola a accepté la défaite face à un adversaire plus fort qu’eux. Il a également évoqué la balance défavorable du Top 14.

À Toulouse, on aime la Coupe d’Europe. Avant les matchs et pendant ces derniers, l’ADN européen du Stade Toulousain transpire par beaucoup d'aspects. Que ce soit la mobilisation populaire ou les déclarations des joueurs et membres du staff, les lettres d’amour fleurissent. Parfois, quand l’issue est amère, la missive se transforme en réquisition. Certains coachs, de toutes nationalités et de toutes formations, aiment rejeter la faute. Ce samedi 14 mai à Dublin, ce ne fut pas le discours d’Ugo Mola. Devant les journalistes, l’entraîneur toulousain a rapidement admis avoir perdu face à plus fort que lui. Il commente la fin de cette aventure européenne ainsi, selon des propos rapportés par Rugbyrama : “La meilleure équipe jouera un match supplémentaire. Il y a aujourd'hui trop de choses qui nous séparent. On n'a pas réussi à endiguer les vagues bleues. Voilà, nous sommes tombés sur une équipe bien meilleure que nous sur ce match.RESUME VIDEO. Toulouse encaisse 40 points au Leinster et laisse une 6e étoile s'envolerRESUME VIDEO. Toulouse encaisse 40 points au Leinster et laisse une 6e étoile s'envoler

Après les aveux, le technicien toulousain a tout de même tenté d’éclaircir certains points. Au travers d’un discours loin d’être prononcé pour la première fois, il met en avant la densité de match du championnat français. Il déclare : “Quand je suis sorti, il y avait Jonny Sexton qui échangeait son maillot avec Romain Ntamack. L'un a 36 ans et l'autre 22. Mais il y en a un qui a joué 27 matchs et l'autre 12. C'est quelque chose qui s'est un peu vu, même si le constat est limpide.” Plus en détail, le manager rouge et noir revient également sur l’a difficulté à monter en intensité des équipes françaises. Là aussi, il incube cette responsabilité au Top 14 : “Ce qui est sûr, c'est que les 32 minutes de temps de jeu de notre championnat, qui est présenté comme le meilleur du monde, ne nous préparent pas à ce qu'on a vécu ici. En Coupe d'Europe, c'est autour de 40 minutes de temps de jeu.” Souvent décrié, l’éternel serpent de mer d’une restructuration de notre championnat (diminution du nombre d’équipes, retour des poules, etc.) pourrait refaire surface.

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On veut un Top XIV séduisant, une coupe d'Europe de haut niveau et un rugby international de très très haut niveau...
Les meilleurs joueurs doivent faire pas loin de 40 matchs par an... Et les dirigeant veulent faire rentrer l'argent. Pendant ce temps là, Irlandais, All Black, et d'autres protègent leur meilleurs joueurs. L'idée des poules est intéressante. Mais aussi réfléchir à limiter les matchs de qualifications en coupe de d'Europe, moins de match internationaux, car la moitié n'ont pas le moindre interêt en dehors de financier (ou faire moins jouer l'équipe A et plus la B)... Ou faire que les 50 meilleurs joueurs soient totalement réservés à l'EDF.
Il y a des tas de solutions, mais la paix entre dirigeants ne rime pas avec santé des joueurs.

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