Les légendes irlandaises appellent à la méfiance : les Bleus sont en pleine confiance
Brian O’Driscoll sait que les Bleus ne feront pas deux fois les mêmes erreurs.
Ronan O'Gara, Brian O’Driscoll et Conor Murray se méfient de ce XV de France qui n'a jamais semblé aussi confiant.

Ce match entre la France et l'Irlande samedi à Saint-Denis est une vraie finale. Ce match sera le dernier du Tournoi 2020. Au coup d'envoi, Français et Irlandais connaîtront le résultat de l'Angleterre, également en course pour le titre, et sauront ce qu'ils doivent faire pour remporter le titre. En vrai, ils le savent déjà : gagner ce match, si possible avec le bonus offensif. Mais les hommes de Galthié comme ceux de Farrell savent pertinemment que sur le pré, il n'y aura pas de calculs. Pour la légende du XV du Trèfle Ronan O'Gara, les Irlandais devront être "plus courageux que d'habitude" car ça peut rapporter beaucoup au tableau d'affichage. "À condition de l'être avec intelligence", analyse l'ouvreur aux 128 sélections via rfi. Ce match, c'est du 50/50 selon l'entraîneur rochelais car chaque camp à ses points faibles. La France possède plus de facteurs X avec notamment Dupont et Vakatawa, "mais l'Irlande est plus disciplinée". Cependant, O'Gara, qui commence à bien connaître le rugby français, confie qu'il n'a jamais vu la France jouer de cette manière depuis bien longtemps. Il a été impressionné par la manière dont ils ont joué après avoir connu une entame compliquée. Les Bleus sont en confiance et surtout, ils sont prêts physiquement. "De nos jours, il y a beaucoup de méthode dans leur soi-disant folie."

De plus, les Bleus auront très certainement appris de leurs erreurs de la semaine passée. A commencer par ce début de match catastrophique où ils ont encaissé dix points rapidement. "Vous pouvez être certain que ça ne se reproduira pas deux semaines de suite", lance une autre légende irlandaise, Brian O’Driscoll, via extra.ie. Cependant, si l'Irlande veut avoir une chance, elle doit marquer rapidement comme l'on fait les Gallois. "Cela peut être une longue nuit au bureau si vous ne le faites pas très tôt." On rappelle que l'Irlande n'a qu'un point d'avance sur la France et l'Angleterre au classement. Et on peut compter sur les Anglais pour repartir de Rome avec le sentiment du travail accompli. La pression sera donc sur les Français et les Irlandais. Eux aussi ont appris de leur match face à l'Italie. "Cette passe [interceptée] que j'ai lancée, nous ne pouvons pas faire cela la semaine prochaine. Nous ne pouvons pas envoyer de longues passes contre cette rush défense", analysait Sexton pour rte.ie à l'issue de la victoire 50 à 17 à Dublin. Lui comme son compère de la charnière Murray savent très bien le défi que représente un match au Stade de France. "C'est toujours beaucoup demander que d'aller à Paris et de gagner. Ça l'est encore plus car la France a une équipe fantastique", concède Andy Farrell.

Du haut de ses 83 sélections, Conor Murray a pu voir l'évolution du XV de France ces dernières années. "Nous avons eu du succès contre eux ces derniers temps, mais au cours de la dernière année, ils ont grandi, devenant beaucoup plus forts en tant qu'équipe. Ils sont beaucoup plus difficiles à battre.Une constante chez les Bleus, ce French Flair qui peut faire la différence à tout moment. "S'ils jouent dans la défense et après contact, ça peut être vraiment dangereux. Et tout retrouve à courir après des ombres", décrypte le numéro 9 du Munster pour l'Irishexaminer. L'objectif pour le XV du Trèfle va donc d'être capable de contenir les assauts tricolores. Et ce, même si la menace peut venir de tout le monde. "Individuellement, ils sont vraiment forts. Comme (Virimi) Vakatawa et (Gaël) Fickou que nous connaissons assez bien, les demis (Antoine Dupont) et (Romain) Ntamack, ce sont tous des joueurs individuels dangereux." Par le passé, la France a aligné des talents, mais la différence c'est qu'ils jouent maintenant les uns pour les autres et non plus eux-mêmes. Tout ça fait que de nombreuses inconnues entourent encore ce match sans parler du fait que la pluie pourrait s'inviter à la fête. "En fin de compte, c'est ça le rugby professionnel : savoir s'adapter à toutes les situations". 

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"Et tout retrouve à courir après des ombres"
faut pas boire si tot les gars, ca ne vous réussit pas

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