André Herrero, le « Grand » s’en est allé
C’est une légende du rugby toulonnais et français qui s’est éteinte. André Herrero est décédé dans la nuit de jeudi à vendredi, à l’âge de 87 ans. L’ancien deuxième ou troisième-ligne du RCT et du XV de France laisse derrière lui une empreinte immense, faite de droiture, de courage et d’amour du maillot rouge et noir.
Originaire de Puisserguier, dans l’Hérault, André avait rejoint le Rugby Club Toulonnais à seulement 17 ans. Très vite, il s’impose comme un leader, un homme debout, respecté de tous.
Sous les couleurs toulonnaises, il dispute deux finales du Championnat de France, en 1968 et 1971, toutes deux perdues. Mais c’est en 1971 qu’il entre dans la légende : blessé, deux côtes cassées, il revient sur le terrain pour finir le match. Une image gravée à jamais dans la mémoire des supporters.
Véritable modèle de combativité, Herrero remporte avec Toulon le Trophée Yves du Manoir en 1970, avant d’honorer 22 sélections en équipe de France. Plus tard, il deviendra entraîneur, puis président du RCT, avant d’occuper le rôle de manager du XV de France entre 1992 et 1995.
Une figure toulonnaise à part
Mais André Herrero, c’était aussi une figure du port de Toulon, restaurateur reconnu et amoureux du jeu provençal. Son établissement, le « Restaurant Herrero », était une seconde maison pour bien des joueurs et supporters. En avril 2023, il était intronisé au Hall of Fame du RCT, rejoignant le panthéon des Rouge et Noir.
Le rugby français perd un homme rare, un passionné, un grand frère. Toulon, lui, perd un symbole. Le Rugbynistère tient à témoigner tout son soutien et ses plus sincères condoléances à la famille du défunt ainsi qu'à ses proches.

Yonolan
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219082 pointsIl y a peu de joueurs qui sont l'âme de leur club
Lui oui qui bien que natif de l' Hérault symbolise ce club de Toulon et ses valeurs de combat et d'apreté
Tous ceux qui l'ont côtoyé le décrive comme un homme charismatique à l'autorité naturelle
Taiseux et dur au mal et avec les autres aussi ..mais juste
Il disait qu'il ne jouait pas au rugby pour s'amuser mais pour gagner
Et cette finale en 1968 contre Béziers et cette sauvage agression qui lui brisa une coté sans que l'on sache encore avec certitude qui est le coupable de ce que beaucoup imagine comme un contrat
(Je conseille la lecture des 6 épisodes de La vérité sur l'affaire Herrero : un homme à abattre sur Rugbyrama accessible sans abonnement)
Ca nous ramène à l'époque des Albaladejo, , des frères Boniface et Camberabero , Gachassin , Crauste , Dauga (et tant d'autres que j'oublie) que Couderc transforma en épopée
Antoine Blondin aussi qui fut l'ami du Grand et partagea bon nombre de leurs virées nocturnes
Une époque révolue faites de photos sépia mais qui nous a donné tant de légendes
Une époque ou jouer debout c'était aussi une façon d'éviter les coups qui pouvaient pleuvoir et ou le rugby était ce sport de voyous joué par des gentlemen comme disait nos amis anglais
André Herrero une vraie légende de l'époque ou le rugby était un sport de guerriers courageux et des chefs de meute
Et pas que sur la rade
Cette légende nous a quitté
Surement transportée par des Walkyries au Valhalla du rugby où il pourra festoyer dignement avec ces guerriers d'un autre temps
Mais avec une empreinte indélébile dans la mythologie du rugby
Reposes en paix Le Grand
Garou-gorille
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86658 pointsSauf ton respect, finale en 1971.
Yonolan
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219082 pointsMais que tu as raison .. et merci de rectifier cette grossière erreur
Effectivement c'est bien 1971
En 68 c'était sur les barricades que ça pleuvait dru
Garou-gorille
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86658 points"“Old soldiers never die, they just fade away.”
Sur la rade comme ailleurs, le nom d'André rimera toujours avec héros.
Ronnie64
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7070 points'La mort d'un homme est d'avantage l'affaire des survivants que la sienne.'
RIP 😥