Ce dimanche 4 mai, le Matmut Atlantique de Bordeaux s’apprête à vibrer pour une demi-finale de Champions Cup qui sent la poudre. L’UBB accueille le Stade Toulousain dans un choc 100 % Top 14, entre deux armadas bien décidées à jouer leur va-tout. Mais une question mérite d’être posée avant le coup d’envoi : que se passe-t-il si les deux équipes sont à égalité au coup de sifflet final ?
Prolongation, et si ça ne suffit pas ?
Le règlement de la Champions Cup est clair : en cas de match nul à la fin du temps réglementaire, deux prolongations de 10 minutes chacune seront disputées. "Si les équipes sont toujours à égalité à la fin de la prolongation, le match sera départagé au profit de l'équipe qui aura marqué le plus d'essais."
Si l’égalité persiste, on passe alors à une ultime solution : la séance de tirs au but. Oui, oui, comme en 2022, lors du mythique Munster – Toulouse, où les Rouge et Noir s’étaient imposés au bout du suspense.
Mais attention, cette phase est aussi cruelle qu’exigeante. Trois joueurs de chaque équipe présents sur la pelouse sont désignés. "Aucun joueur remplacé ou exclu ne sera autorisé à y participer", précise l'EPCR. "Chaque botteur aura droit à deux coups de pied depuis des positions désignées sur les lignes des 22 et 10 mètres." Si l’égalité demeure après ces six tirs, on passe en mort subite. Autant dire que la pression est maximale.
Pas de Dupont, Ramos ni Kinghorn : un détail qui pourrait peser lourd
Côté toulousain, l’absence de Thomas Ramos, Antoine Dupont et Blair Kinghorn, tous blessés, change la donne. Ce sont trois habitués de l’exercice. Ramos notamment, buteur régulier du Stade, avait fait mouche lors de la fameuse séance face au Munster. Cette fois, le poids du coup de pied pourrait reposer sur Ntamack, Mallia et sans doute Graou.
Une incertitude plane donc sur la hiérarchie des buteurs en cas de prolongation voire de tirs au but. Et dans un match aussi serré que celui qui s’annonce, cela pourrait faire la différence. En face, l'UBB peut compter sur deux solides buteurs, Lucu et Jalibert. Sans oublier l'arrière Buros et un certain Carbery, présent lors de la séance de tirs en 2022.
Un précédent qui plane dans les têtes
Les supporters toulousains se souviennent forcément de cette scène : les bras levés de Ntamack, Ahki genou à terre, les Irlandais abattus. Ce jour-là, Toulouse avait tenu ses nerfs. Mais cette année, les cartes sont rebattues. Sans certains cadres, le groupe devra puiser dans ses ressources mentales pour espérer éviter un tel dénouement. Alors, prolongations ? Tirs au but ? Ce serait une sacrée dramaturgie pour un tel sommet. Surtout après la fin de match tendue à Mayol marquée par le coup de pied réussi de Ramos. Mais à Toulouse, on espère sans doute boucler l’affaire bien avant.
Jacques-Tati-en-EDF
Je propose un match de catch et cas d'égalité : Tameifuna/Cazeaux d'un coté et Merkler/Méafou de l'autre !!
Garou-gorille
"Si l’égalité persiste, on passe alors à une ultime solution : la séance de tirs au but."
Au final, Toulouse ne craindrait-il pas finalement la botte de Poirot ?
pascalbulroland
Je ne crois pas que ces 2 équipes en arriveront aux tirs au but...