Champions Cup. Pourquoi l’absence d'Antoine Dupont change (presque) tout avant UBB – Toulouse ?
L'UBB affronte le Stade Toulousain pour une demi-finale de Champions Cup explosive, avec des enjeux élevés en l'absence d'Antoine Dupont. Crédit image : Screenshot France 2
Découvrez pourquoi l'absence d'Antoine Dupont pourrait être l'élément clé de cette demi-finale de Champions Cup explosive entre l'UBB et le Stade Toulousain.

Dimanche, l’UBB reçoit le Stade Toulousain pour une demi-finale de Champions Cup qui sent la poudre. A quelques jours de ce choc 100 % français, difficile de prédire le nom du vainqueur. Chacun y va de son avis sur ce choc et sur les clés de cette rencontre qui passionne les supporters. 

Invité à commenter la rencontre sur RMC, Laurent Labit, ancien entraîneur adjoint du XV de France et ex-coach du Stade Français, estime que l'absence du leader emblématique du Stade Toulousain Antoine Dupont, touché au genou depuis le Tournoi, absent pour de longs mois, aura forcément un impact sur le match. D'un côté comme de l'autre.

« Ce qui peut effectivement handicaper, ou je dirais, diminuer Toulouse, c’est la longueur du jeu au pied d’Antoine, pied droit, pied gauche et de faire remonter toute son équipe, explique Labit. Et aussi ça enlève une arme aussi qu’ils avaient avec lui, ses passes au pied qu’il fait pied droit, pied gauche, d’un côté du terrain comme de l’autre, et peu de joueurs peuvent faire. On parle du meilleur joueur du monde. Donc pour n’importe quelle équipe, ce serait difficile. »

Un Toulouse diminué mais pas démuni

Il est vrai que Toulouse devra faire sans plusieurs cadres ce week-end : Dupont, Mauvaka, Kinghorn. Trois absences majeures, dans des registres très différents, mais qui interrogent sur la capacité du champion en titre à contenir la furia bordelaise. « À Toulouse, quand Antoine Dupont est sur le terrain, quand ça frotte un peu, tu le regardes et tu attends qu’il fasse un truc. Mais l’avantage de Toulouse, c’est qu’ils en ont d’autres. »

Et Labit ne manque pas de les citer : Ntamack, décisif contre La Rochelle en finale du Top 14, ou Ramos, dont le sang-froid au pied reste un atout maître. D’autant qu’Ange Capuozzo postule pour un retour dans le groupe, et que Toulouse reste une équipe bâtie pour performer même dans la douleur. Ce week-end, la profondeur d'effectif du champion en titre sera une nouvelle fois mise à rude épreuve. Autant derrière que devant.

Bordeaux veut sa revanche

D'autant qu'en face, l’UBB arrive avec un esprit de revanche XXL. Punie en finale l’an passé par ces mêmes Toulousains (59-3), battue à domicile la semaine dernière par les Rochelais mais victorieuse de Toulouse à l’aller et au retour cette saison, l’équipe de Yannick Bru avance le couteau entre les dents. Et selon Labit, elle dispose des armes pour faire vaciller les Rouge et Noir : « Bordeaux a pour moi un rugby qui peut plus les contrarier dans cette compétition, dans des conditions qui permettront de jouer. »

Il ajoute : « Il va falloir aussi que les autres joueurs toulousains montent encore de niveau parce que, effectivement, là cette fois-ci, Antoine Dupont ne pourra pas les sortir d’affaire. » Une manière de rappeler que si Toulouse possède un très gros effectif et une expérience supérieure à celle de Bordeaux, cette demi-finale pourrait bien basculer sur un détail, un coup d’éclat, ou une défaillance.

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Dupont pèse aussi sur les défense. C'est une chose qui ne se voit pas forcément mais il joue souvent avec ça en partant un peu en travers suite aux ruks attirant ainsi deux défenseurs sur lui. Capable de soudainement prendre un intervalle si la montée n'est pas serrée ou de faire une passe à un coéquipier plus libre.

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