''C’est évident'', Matthieu Jalibert présenté comme le meilleur ouvreur du monde... en ce moment
La finale approche, et McNamara pose les bases : Jalibert est, selon lui, le n°10 le plus fort actuellement. Crédit image : Screenshot France 2
Noel McNamara n’a pas cherché à faire dans la langue de bois. Interrogé avant la finale, l’entraîneur de l’UBB a affirmé que Jalibert est ''le meilleur 10 du monde''.

A quelques heures du choc entre l’Union Bordeaux-Bègles et Northampton en finale de Champions Cup, les mots forts de Noel McNamara résonnent comme un message clair : Matthieu Jalibert est, selon lui, le meilleur ouvreur du monde. Une prise de position assumée, livrée dans les colonnes du Midi Olympique, qui en dit long sur la confiance affichée par le staff bordelais.

"Je pense que c’est évident en ce moment que Matthieu Jalibert est le meilleur numéro dix du monde", a lâché l’entraîneur de l’attaque de l’UBB. Son récent match contre Castres en Top 14 lui donne raison. Une déclaration qui ne devrait pas manquer d'alimenter encore le débat chez les supporters concernant le Bordelais et Romain Ntamack. Lequel traîne encore un genou douloureux. 

Deux charnières internationales, un duel au sommet

Mais pour l'heure, celui qui sera face à Jalibert, ce n'est pas le numéro 10 du Stade Toulousain, mais celui de l'Angleterre, Fin Smith, associé à Alex Mitchell. Deux noms bien connus des amateurs du Tournoi. Deux styles différents, mais un même goût pour le jeu rapide et les attaques fulgurantes. "Mitchell et Smith sont des joueurs de très bon niveau", reconnaît McNamara, tout en rappelant que l'une des armes de l’UBB reste sa charnière.

Et c’est là que l’Irlandais insiste : "Maxime Lucu est l’âme de l’équipe et de notre club". Un patron discret mais incontournable, qui enchaîne les performances de haut vol avec l’UBB comme avec le XV de France. Dans un match où le moindre détail comptera, Lucu pourrait bien faire basculer le destin.

Mettre la charnière dans les meilleures conditions

Du côté de Bordeaux, on le sait : tout part du jeu au sol et de l’avancée. "Elle ne peut pas jouer si elle recule", prévient McNamara, qui compte sur son pack et ses gratteurs pour gagner les collisions et surtout avoir de bons ballons. À ce jeu-là, des joueurs comme Diaby, Samu ou même Petti auront un rôle central.

Et l’UBB peut aussi s’appuyer sur sa continuité : Yannick Bru reconduit le XV qui a dominé Toulouse en demi-finale. Du solide, avec des automatismes, une ligne arrière pétrie de talents et de Tricolores ainsi qu'un banc qui peut faire basculer la rencontre dans le dernier quart d’heure (voir la compo complète ici).

Le moment ou jamais

"On verra si on a grandi", glissait Lucu il y a quelques jours. Cette finale, c’est l’occasion de le prouver. L’UBB n’a jamais semblé aussi armée pour aller au bout. Et si Jalibert continue sur sa lancée, McNamara pourrait bien avoir eu raison avant tout le monde.

Une chose est sûre : samedi à Cardiff, on aura droit à un duel de stratèges, de tempéraments… et peut-être une confirmation éclatante du statut de Jalibert.

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Moi j'dis qu'un mec qui s'appelle Mac Namara, il doit forcément s'y connaitre en rudebi.

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