ANALYSE. FINALE TOP 14. La défense, le (vrai) point fort du Stade Toulousain
Le moins que l'on puisse dire, c'est que les Toulousains ne font pas de cadeau en défense ! Crédit image : Screenshot Youtube Canal +
Si l’on parle souvent de l’attaque de feu du Stade Toulousain, n’oublions pas que celui-ci s’appuie surtout sur sa défense de fer. En particulier cette saison.

Avant la demi-finale du Top 14 entre Toulouse et le Racing 92, nous vous parlions de la défense hermétique du Stade Toulousain, meilleure de la saison régulière, et qui n’a encaissé que 44 essais (moins de deux par match). Et comme prévu, les Franciliens se sont cassés les dents sur le mur rouge et noir, qui n’a cédé qu’en fin de rencontre, lorsque la victoire était déjà acquise. Un match qui, au-delà de permettre aux Toulousains de se qualifier pour la finale du Top 14, a représenté comme il se doit la saison des hommes d’Ugo Mola sur le plan défensif. Car si ces derniers ont tout de même inscrit plus de 40 points, c’est surtout en défense qu’ils ont impressionné. Très disciplinés (8 pénalités concédées), les coéquipiers d’Antoine Dupont ont su repousser pendant une grande partie de la rencontre les assauts du Racing 92. L’on pense notamment à ces mauls portés annihilés proches de la ligne d’en-but, ou encore à ces montées défensives agressives. En définitive, les Toulousains ont encore une fois appliqué un système défensif efficace, mis en place par Laurent Thuéry, l’entraîneur en charge de la défense. Une stratégie que nous avons tentée d’analyser, à travers la demi-finale face au Racing 92.

Avant de s’attarder sur le côté collectif de la chose, rendons à César ce qui appartient à César. Car si les Toulousains se font aussi peu franchir, c’est avant tout grâce à la qualité intrinsèque des joueurs présents sur la pelouse. En effet, il est plus facile de défendre lorsque vous avez des François Cros, Jack Willis, Julien Marchand ou encore Antoine Dupont. Preuve en est avec cette statistique impressionnante : face au Racing 92, les hommes d’Ugo Mola ont eu une efficacité au plaquage de 86%. Un pourcentage qui passe même à 91% de réussite, si l’on ne prend en compte que les 65 premières minutes de jeu. Pour vous dire, le premier plaquage manqué des Stadistes n’est apparu qu’à la 35ème minute de jeu ! Une efficacité diabolique, qui a permis à Toulouse de résister aux offensives franciliennes. Si bien que sur les 10 fois où le Racing 92 est entré ballon en main dans les 22 mètres toulousains, les hommes de Laurent Travers n’ont réussi à scorer que 2 fois (dont une sur une interception de Fickou). De quoi prouver toute l’implication des Toulousains dans ce domaine, et ce quel que soit le joueur. Par exemple, contre le Racing 92, Matthis Lebel fut l’un des meilleurs plaqueurs de la rencontre, grâce notamment à sa bonne pression sous les ballons hauts.

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  • mic4619
    21332 points
  • il y a 10 mois

En termes de défense, le système du ST et de La Rochelle est assez comparable ......
Des joueurs qui montent très vite dont un en pointe sur le porteur de ballon
J'aurais préféré que Rugbyfinistère fasse un comparatif entre les systèmes de défense de chacune des deux finalistes !

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