VIDEO. 15 ans plus tard, les frissons sont toujours là : le titre qui a libéré toute l’Auvergne
Il y a 15 ans jour pour jour, Clermont touchait enfin le ciel. Ce soir-là, le rugby auvergnat a basculé dans l’histoire. Crédit image : Screenshot CANAL+ Sport
Le 29 mai 2010, Clermont n’était plus maudit. Après dix finales perdues, l’ASM remportait enfin le Bouclier de Brennus. Un moment gravé à jamais.

Il y a des dates qui marquent à jamais l’histoire d’un club. Pour Clermont et ses supporters, le 29 mai 2010 est gravé au fer rouge. Ce soir-là, au Stade de France, l’ASM soulève enfin son premier Bouclier de Brennus, après tant de finales perdues, de larmes et de frustration.

Opposés à Perpignan, alors champion en titre, les Jaunards ont livré le match qu'il fallait pour l'emporter... enfin ! Victoire 19-6, domination en mêlée, agressivité défensive, et surtout cette rage de ne plus laisser passer leur chance.

Après dix finales perdues (dont trois de suite entre 2007 et 2009), Clermont n’était plus maudit. Il était champion. Nalaga y était allé de son essai en première période. Tandis que Parra avait fait le boulot face aux perches avant le drop de Floch en fin de partie.

« Le Poulidor du rugby »

Cette expression, souvent répétée à l’époque, résumait le mal qui rongeait le club. Une équipe brillante, populaire, redoutée… mais incapable de gagner la dernière marche. La finale de 2010 a tout changé. Le peuple jaune et bleu l’attendait depuis des décennies. Dans les rues de Clermont, les scènes de liesse ont été mémorables.

Parra, Rougerie, James, Nalaga, Lapandry… Ces noms résonnent encore dans les travées de Michelin. C’était une équipe à l’âme forte, construite autour d’un noyau dur qui portait en lui les échecs passés comme un carburant. "On a réussi à marquer sur nos temps forts, à prendre les points quand il fallait les prendre. On est restés soudés et solidaires jusqu’au bout", analysait Julien Malzieu.

Un titre à part, même après 2017

Sept ans plus tard, l’ASM soulèvera un deuxième Brennus, en battant Toulon en finale. Un grand moment, sans doute plus maîtrisé. Mais 2010 reste unique. Parce que c’était le premier. Parce qu’il effaçait trente ans d’attente. Parce qu’il changeait à jamais l’ADN du club.

"Quand même, revenir quatre fois de suite au Stade de France, il fallait avoir un certain caractère", confiait Rougerie via Ouest France. Un titre qui a libéré les Jaunards. Et quinze ans plus tard, les frissons sont toujours là.

Le 29 mai n’est pas un jour comme les autres en Auvergne. Chaque année, les images de cette finale tournent sur les réseaux, dans les cœurs et dans les clubs. Ce n’était pas qu’un titre, c’était une délivrance. Un soulagement collectif, une revanche sur l’histoire.

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C'est vrai que c'était une page d'histoire ce soir là. 10 finales perdues sur une période de 75 ans dont trois d'affilées, et quand même la motivation et les capacités d'aller chercher une quatrième finale consécutive et de décrocher le Graal après onze tentatives. On ne reverra plus jamais ça.

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