Champions Cup - Montpellier voit rouge, la qualification s'éloigne [VIDEO]
Henry Immelman a écopé d'un carton rouge dès le début du match face aux Wasps.
Montpellier a été battu pour la deuxième fois en autant de journées en Champions Cup ce vendredi soir sur la pelouse des Wasps.

La qualification pour les phases finales de la Champions Cupo s'éloigne déjà pour Montpellier. Battus lors de la première journée par le Leinster, les Héraultais n'ont pas réussi à relever la tête chez les Wasps ce vendredi soir. Sans refaire le match, on peut imaginer qu'à 15 contre 15, le résultat aurait pu être différent. Mais le carton rouge sorti contre Immelman dès l'entame de la partie a sérieusement compliqué la tâche des visiteurs. Tout en leur donnant un supplément d'âme et de solidarité pour résister aux assauts anglais.

Point Arbitrage :

Point d'impact : la tête

Le plaqueur domine-t-il la collision ? oui, donc carton rouge

Circonstance atténuante ?
- Si on estime que le porteur de ballon s'est baissée : descendre au carton jaune
- Si on estime qu'il n'est pas baissé : pas de circonstance atténuante donc rouge

 

Rapidement menés 12 à 0 après deux essais encaissés en cinq minutes autour du quart d'heure, les Cistes ont pris les devants au retour des vestiaires grâce aux réalisations de Lozowski (31e) et Reilhac (45e). Une avance qui n'a pas duré. Ils ont courbé l'échine pendant de longues minutes mais ont plié après l'heure de jeu, encaissant au final trois essais dans le second acte. Avec zéro point au compteur, Montpellier est bon dernier du groupe dominé par leurs adversaires du soir en attendant les autres résultats de la deuxième journée.Crédit vidéobeIN SPORTS France

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L'observable est quand même un peu trop simplifiée dans l'article. Il ne s'agit pas de savoir si le porteur de balle s'est baissé ou non, mais si le fait qu'il se baisse empêche le plaqueur d'anticiper et d'adapter son geste.
Par exemple si un joueur s'apprête à ramasser un ballon au sol ou est déjà lancé dans une série de crochets avant que le plaqueur ne s'élance, alors le fait qu'il soit baissé ne constitue pas une circonstance atténuante : le plaqueur avait l'information que le joueur allait se baisser ou qu'il était déjà bas sur ses appuis, il pouvait totalement plaquer plus bas.
Au contraire si un joueur glisse juste avant d'être plaqué, le fait qu'il soit baissé est une circonstance atténuante : le plaqueur ne pouvait pas savoir en lançant son plaquage que sa cible allait soudainement se retrouver 50 cm plus bas que prévu.

Ici c'est une réception de coup de pied, c'est assez classique que les joueurs "absorbent" le coup de pied de la sorte. Immelman aurait dû se méfier sur sa montée et pouvait anticiper cela, donc ce n'est pas une circonstance atténuante même si le 9 se baisse donc le contact direct avec la tête fait rouge. Sur les images j'ai l'impression qu'il essaie de se casser en deux au dernier moment pour prendre plus bas et qu'il retient autant que possible son geste, ce n'est pas suffisant pour échapper au rouge mais cela peut peut-être aider sur la suspension : pour moi on est sur de la faute de type "négligence" par excès d'engagement avec une attitude plutôt correcte du joueur dans son erreur, Immelman pourrait s'en sortir avec un degré inférieur entre 2 et 4 semaines (par contre je ne maîtrise pas les paramètres cravate, bonne conduite, visite à la grand-mère).

Sinon, on peut aussi offrir Bonneval à la commission en échange d'une réduction de peine. Entre les commentaires assurés à chaque coup de sifflet alors qu'il n'a visiblement pas ouvert un bouquin sur les règles depuis 20 ans et la lourdeur des remarques sur l'arbitre de touche Sara Cox, c'était tout bonnement insupportable.

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