Alors que la composition du XV de France face à l’Argentine a été dévoilée, Fabien Galthié a, une fois de plus, mis en avant un banc à six avants et deux arrières. Une stratégie qui illustre la volonté du staff tricolore de maximiser la polyvalence de ses joueurs, quitte à les faire changer de poste en cours de rencontre. Un choix assumé et détaillé par le sélectionneur. Dont on sait qu'il aime préparer ses ouailles à tous les scénarios.
La polyvalence, une arme stratégique pour les Bleus
"On essaie de cultiver cette polyvalence", confie Fabien Galthié, évoquant des joueurs capables de briller à plusieurs postes. Alexandre Roumat en est un parfait exemple : "Il peut jouer en quatre, en huit, en sept." Avec un tel profil, le Toulousain devient une option de luxe pour répondre aux exigences d’un rugby moderne où les blessures, l’intensité des matchs, et les imprévus dictent les adaptations. Galthié l’affirme : "La polyvalence, c'est bien, la spécificité, c'est bien aussi. C’est un équilibre."
Un banc taillé pour tous les scénarios
Opter pour un 6+2 sur le banc démontre une volonté de verrouiller les secteurs de combat tout en assurant une flexibilité maximale. Peato Mauvaka a été testé en troisième ligne, Charles Ollivon peut alterner entre numéro 8 et flanker, et Antoine Dupont, habituel numéro 9, a déjà glissé à l’ouverture.
"Si vous voyez la fin de match avec Antoine en 10, c’est parce que son potentiel nous le permet", souligne Galthié, qui peut compter sur des profils capables de répondre à des situations d’urgence, notamment en charnière.
Les meilleurs joueurs avant tout
Fabien Galthié reste clair : le critère premier de sélection reste la performance. "On prend les meilleurs joueurs français du moment pour nous", martèle-t-il. Ce pragmatisme s’inscrit dans une ambition sans compromis : "On fait toujours une équipe de France pour qu’elle soit la plus forte possible."
Thomas Ramos, désormais habitué à jongler entre les postes de 10 et 15, et Nolann Le Garrec, prometteur en 9, viennent compléter un effectif pensé pour toutes les éventualités. "Avec Nolann et Antoine, on a une charnière qui tient la route".
Ce choix de la polyvalence pourrait être décisif face à une équipe argentine redoutable, prête à exploiter la moindre faille. Avec cette philosophie, le XV de France affiche une confiance en ses capacités à s’adapter et à performer sous pression. Galthié l’a rappelé : "C’est la meilleure équipe de France du moment." Reste à voir si cette stratégie portera ses fruits vendredi soir.
HookAHooker
Olivion aussi a joué 8 ou 7 j’imagine qu’il peut aussi entrer dans la cage. Rien de nouveau ah si! Roumat est toulousain donc exceptionnel !
Jeu de main
Et Thibaud peut descendre d'un cran aussi. Peut-être qu'on fera jouer Manny avec quelques kilos de moins en 8, et Toto au centre.
Il est évident que La Roume végètait à l'UBB. J'étais moi-même sceptique au début de sa venue, ou du moins, comme pour tout joueur qui arrive jouer au Stade, j'attendais de voir sur la durée. Eh bien, en venant à Toulouse, il se transcende, et sa place ne me paraît pas usurpée.
En réalité, tu te trompes, car, par exemple, personnellement, je critique davantage mes propres joueurs que ceux des autres clubs. Doudou est mauvais, et cela ne date pas d’hier ; je le dis depuis longtemps. Après, que veux-tu ? Nous avons beaucoup de bons joueurs chez nous. Un double doublé, cela ne se réalise pas si facilement, encore moins face au Leinster à Londres. Et que dire de ce record historique lors de la dernière finale, avec un essai sur une relance depuis le "Vieux Port" à la 80e minute ! Nous essayons toujours de proposer du spectacle.
Ne sois pas jaloux, c'est un mauvais sentiment. Travaillez, prenez de la peine : le trésor est caché dedans.
HookAHooker
Je critique surtout la ligne éditoriale du qui est hyper biaisée quand l’article parle d’un joueur du stade toulousain. Je suis d’accord pour dire que Roumat est l’avenir à son poste mais c’est pas un joueur rupture comme Dupont a pu l’être au poste de 9. Il est dans la continuité. D’ailleurs je le place un peu plus entre olivion et cros car olivion a (avait? ) une bonne pointe de vitesse qui lui permet de jouer comme un 3/4. La dessus Roumat n’y ait pas encore. Sur la touche aussi il n’est pas hyper précis. Mais il est jeune et le potentiel est là!
Jeu de main
Ce sont des joueurs qui sont proches d'Ollivon et Roumat, kif kif. Il me semble que Faitbien a, pour une fois, raison de faire tourner, car :
1. Il rajoute de la concurrence.
2. Il ménage les forces de ses joueurs en les régénérant.
3. Il prévoit d'éventuelles blessures, et Dieu sait qu'il y en a.
4. Il ouvre et motive encore d'autres joueurs qui, pour l'instant, n'y sont pas. Car eux aussi se disent "pourquoi pas ?"
5. Il favorise le meilleur du moment.
6. Il "empêche" les blessures donc favorise l'évolution des joueurs.
Il a donc laissé tomber l'idée des 60 ou 80 sélections, je ne sais plus, pour gagner une CDM, ce qui paraissait un peu ballot, copier de chez Eddie. Au Stade, si tu es bon, tu joues, même si tu as 18 ans, et même en finale. Sur cette réflexion, je peux te sortir beaucoup d'exemples.
Je pense qu'il faut arrêter de trop juger et de mettre "en conflit" les joueurs qui sont vraiment proches en troisième ligne, car pour moi, la titularisation est davantage une question de profil en fonction de l'adversaire du jour. La troisième ligne est un poste qui est sujet à des changements de modélisation (même le 4), c'est-à-dire qu'on peut rajouter du poids, en enlever, ou privilégier des profils coureurs ou sauteurs. C'est là où l'entraîneur ne doit pas se tromper et mettre les meilleurs profils, en fonction de la stratégie qu'il a décidée pour battre l'équipe du jour en ce qui concerne le paquet d'avant.
PS: Il existe toujours une stratégie pour surpasser une autre.
HookAHooker
Complètement d’accord mais ça confirm juste ce que je dis sur la ligne éditoriale qui voit Roumat comme un nouveau Messie alors qu’il est dans la continuité de ce que l’on a en 3ème ligne