Nouvelle recrue de l’ASM Clermont, Harry Plummer a officiellement entamé sa nouvelle aventure en Auvergne. Arrivé dès le 3 juillet, l’ancien ouvreur des Blues en Super Rugby n’a pas tardé à enfiler les crampons pour goûter aux premières séances estivales… sous l’œil déjà curieux des supporters.
Une intégration express à l’ASM
Mardi, Plummer a participé à son tout premier entraînement ouvert au public. Dans une ambiance décontractée mais studieuse, le Néo-Zélandais a pris la température du Michelin… et de ses partenaires. “Clermont est un club avec la réputation d’être très travailleur, ce ne sera pas facile, je le sais, mais je suis impatient d’apprendre”, a-t-il confié au Midi Olympique. Déjà en mouvement, le numéro 10 commence à poser ses repères dans un groupe qui attend beaucoup de lui.
Vern Cotter comme lien fort
Son arrivée à Clermont n’est pas un hasard. L’ouvreur de 27 ans, souvent cantonné à un rôle de doublure en Nouvelle-Zélande, a notamment été convaincu par Vern Cotter, qu’il connaît bien. “Après la saison, on a bu un verre ensemble. Il m’a expliqué à quel point la ferveur était incroyable ici et l’histoire de l’ASM. Il m’a expliqué ce que j’avais à faire, en embrassant la culture de ce club.” Voilà qui pose les bases.
Un défi à tous les niveaux
Adaptation au jeu, à la langue, à la culture : Plummer sait que rien ne lui sera offert, surtout dans un club où les attentes autour du poste d’ouvreur sont immenses. “Beaucoup de grands joueurs ont porté ce maillot, je pense bien sûr à Brock James et Benjamin Urdapilleta, entre autres”, souligne-t-il. Des références qui imposent. Mais le Kiwi ne fuit pas : “C’est un énorme défi pour moi, tant au niveau de la langue, de la culture et du rugby.”
Première impression : physique, intensité et ferveur
Dès sa première séance, il a compris ce qu’était le rugby version Top 14. “La dimension physique sera clé. J’ai pu le voir dès ce premier jour avec beaucoup d’exercices physiques, avec notamment des avants impressionnants ! Mais j’aime cette dimension. C’est excitant.” Même la ferveur des supporters l’a surpris : “Je trouve cela fou qu’ils soient autant un mardi d’été juste pour venir nous voir.”
Prise de parole et leadership à travailler
Installé à un poste où la communication est capitale, Plummer va devoir vite progresser en français. “Je dois apprendre très vite de par mon poste, où je dois beaucoup communiquer, mais également pour comprendre les réunions ou les séances vidéo plus facilement.” Heureusement, il peut compter sur un vestiaire bienveillant.
Déjà apprécié pour son attitude, Harry Plummer, qui a signé pour trois saisons, sait qu’il sera jugé sur ses performances. À Clermont, on ne badine pas avec le 10. Mais l’ancien des Blues semble prêt à relever le défi, avec humilité et envie. Et c’est peut-être déjà le bon point de départ pour une belle histoire.