De troisième ligne à pilier
Retenez bien le nom de Pasilio Tosi, pilier de 26 ans qui évolue depuis trois saisons aux Hurricanes dans le Super Rugby. Face aux Wallabies, ce dernier intègre l'effectif des Blacks pour la deuxième fois de sa carrière.
Surnommé "Wrecking Ball" au pays du long nuage blanc, soit ''la boule de démolition'' en français, ce pilier tout droit sorti des studios Marvel à de quoi faire peur. Du haut de ses 1,93 m pour plus de 140 kg sur la balance, Tosi est un pilier atypique.
Fan d'Ardie Savea, Pasilio Tosi jouait aussi numéro 8 avant la pandémie mondiale du Covid en 2019. Son idole, qui est aujourd'hui son coéquipier de sélection, a tenu des propos élogieux sur ce nouvel arrivant :
"J’aimerais bien avoir un peu de ses cuisses. Je lui dis toujours de bien garder le ballon, parce qu’il est presque impossible à arrêter. Pendant les entraînements au plaquage, il me soulève. Il a le cœur et la carrure d’un bus. Connaître son parcours montre à quel point il est dédié à sa famille et à ce sport." (RugbyPass)
Mais alors, comment se fait-il que cet ancien troisième ligne ait fait un bond jusqu'à devenir pilier ? Eh bien n'allez pas chercher trop loin, le principal intéressé a expliqué simplement ce qu'il lui était arrivé :
"Pendant le confinement, la nourriture est devenue ma meilleure amie. Ma partenaire préparait de bons plats, et je ne refusais jamais rien. J’ai pris cette décision et en ai discuté avec ma partenaire. C’était surtout une question d’ego."(RugbyPass)
"Je voulais rester numéro huit, mais je savais que ce changement serait bon pour moi et un nouveau défi. Si je ne l’avais pas fait, je ne serais probablement pas là aujourd’hui." (RugbyPass)
En 2021, ses exploits et son fort potentiel avec son club local attirent l'attention des recruteurs du Super Rugby et Tosi signe un contrat avec les Hurricanes. Depuis, ce dernier est devenu un cadre de cette franchise avec notamment 16 rencontres jouées la saison dernière.
Pour son sélectionneur, Scott Robertson, sa venue avec les Blacks n'est pas un hasard : "Il est technique, grand, avec une bonne mobilité et une excellente compréhension du jeu. Il est assidu, il sait quand être sérieux, et il apporte un bon équilibre à l’équipe."
Encore jeune et inexpérimenté sur la scène internationale, nul doute que nous verrons ce dernier franchir les étapes et trimballer sa lourde carcasse aux quatre coins du globe avec les Kiwis. D'ailleurs, il avoue être reconnaissant de ce qui lui arrive : "C’est un immense privilège de porter ce maillot que beaucoup rêvent de porter."
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HookAHooker
J’imagine qu’il est mobile pour un pilier mais qu’il était pas si mobile pour un 8. Bonne chance à lui!
Chandelle 72
En France, on a Uni Atonio, il est plus grand, il est plus lourd et il est plus souriant !
HookAHooker
Et il est vieux maintenant !
jujudethil
Ce ne sont pas les plus lourds qui sont toujours les plus percutants ,un gros va être immédiatement pris aux jambes, il n’ira pas bien loin…
Cedulos
Et il vient d'où Antonio ?
Louis Risque Sa Mitre
Antonio ? D''Espagne, ou d'Italie.
RNP
Portugal ou Brésil sont aussi possibles 😉
mic4619
Je rappelle une nouvelle fois au Nistere que les Kiwis sont les noms des joueurs de l'équipe de Nouvelle Zélande à XIII, pas à XV, qui restent les All Blacks !
Sinon pour ce joueur, attendons de voir ces performances en mêlée avant de sortir des gros qualificatifs.
Merci.
Louis Risque Sa Mitre
Le terme "Kiwi" est un surnom donné à l'ensemble des Néo-Zélandais. Il semblerait que ça date de la 1ere Guerre Mondiale, c’était le sobriquet utilisé pour designer les soldats nz.
pascalbulroland
Je pense qu'il doit être performant en mêlée, sinon Robertson ne le prendrait pas non ?
Lors des matchs face aux Boks , j'ai trouvé les avants Black assez performant en mêlée et en touche.
C'est surtout à la charnière qu'il y a un "manque", surtout en 9.