RUGBY. ''Il y a une piste très sérieuse'', après Aldigé, le BO a-t-il trouvé un nouvel investisseur ?
Jean-Baptiste Aldigé ne sera plus à la tête du BO la saison prochaine, et la chasse aux investisseurs est déjà lancée. Crédit photo (France 3)
Comme annoncé par le principal intéressé il y a quelques jours, Jean-Baptiste Aldigé quittera le navire basque la saison prochaine. C'est déjà l'heure de trouver un nouvel investisseur.

Une piste sérieuse ?

Bien que la nouvelle fut récente pour les supporters et pour les joueurs, qui l'ont quasiment appris au même moment, ce ne fut pas une surprise pour la maire de Biarritz, Maider Arostéguy : "Je le savais depuis le moment où le projet Saint-Sébastien a été refusé par le maire. On m’avait demandé de ne pas communiquer là-dessus, ce n’était pas à moi d’annoncer, pour eux, leur désir de partir. À partir du moment où ce qu’ils avaient envisagé n’était plus possible, c’était leur volonté, parfaitement respectable, de ne plus rester."(Rugbyrama)

Cette dernière, qui a accepté de répondre aux questions de Midi Olympique, s'est livrée sur plusieurs aspects intéressants de l'avenir du BO. La maire de la ville ne nie évidemment pas que la situation est plus qu'urgente pour le club : "Je suis à Paris aujourd’hui. On bouleverse l’agenda, l’emploi du temps pour mettre le focus, de façon très court-termiste, car il y a une urgence, sur le fait de trouver un repreneur pour le BO."

Avec plus de 110 ans d'histoire, des titres en pagaille et une cote de popularité notable dans le paysage du rugby français, madame Arostéguy a indiqué qu'une piste plus que sérieuse avait été déjà trouvée : "Oui, nous avons un contact de repreneurs sérieux, très intéressés par le club. Ce sont des gens sérieux avec une superficie financière, qui ont un projet sportif, un projet d’avenir. Aujourd’hui, ils sont au travail avec leurs avocats, leurs comptables, leurs conseillers. J’espère que tout ça pourra se faire. Il y a une piste."

Après avoir glissé que ce dernier n'est pas français, et que les deux parties prenantes s'étaient rencontrées et échangeaient quotidiennement, elle ajoute avoir bon espoir que cela se fasse : "Oui, parce que ce sont des gens motivés, intéressés et qui ont de la superficie financière, car derrière l’euro symbolique, il y a plusieurs millions d’euros à aligner pour finir l’année sportive, qui n’est pas du tout terminée et préparer, d’ores et déjà, la saison prochaine, car c’est maintenant, le money-time."

La ville ne financera pas les salaires des joueurs

Si certains auraient pu penser que la mairie de Biarritz allait financer le salaire des joueurs, ou prendre en charge d'autres coûts, pour Maider Arostéguy, il n'en est pas question : "Aujourd’hui, notre capacité financière ne nous permet pas d’aller au-delà de la somme très importante qu’on met dans le rugby, qu’il soit professionnel ou amateur. Avec les difficultés que connaissent toutes les collectivités, avec la hausse de l’énergie, la hausse du point d’indice et la pénalité SRU (Solidarité et renouvellement urbain), nous sommes presque à 1 million d’euros. Nous ne sommes pas en capacité de remettre une couche exceptionnelle."

Elle ajoute que le repreneur potentiel pourrait arriver bien plus tôt que prévu dans le Pays Basque, pour préparer la saison prochaine : "Oui, tout à fait. Ce serait la solution la plus saine et plus simple, plutôt que d’avoir une solution intermédiaire où la ville ferait la phase transitoire en étant entourée de mécènes et d’entreprises locales qui pourraient aider. (...) Il faudrait que, pour début avril, ce soit fait. Nous sommes dans une urgence financière importante."

Elle conclut avec un ton positif, chargé d'espoir et d'un avenir radieux pour l'un des clubs les plus historiques en France : "Oui, tout à fait, il y a une piste très sérieuse. On a fait notre boulot, on nous a demandé de trouver et on s’est mis en quête de. Vous imaginez bien qu’un repreneur ne se trouve pas comme ça. On s’est activé pour trouver quelqu’un et on a eu la chance que ça réagisse assez vite, avec un potentiel repreneur. Maintenant, si nous avons un peu plus de temps, avec plusieurs mois devant nous et qu’on annonce clairement qu’il y a un solide projet sportif et commercial à la clé, on sera en capacité de trouver des personnes, c’est sûr. Moi, j’y crois, en tout cas."

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