RUGBY. XV de France. Futur pilier de 37 ans, Atonio présent en 2027 ? D'autres l’ont (déjà) fait !Après Uini Atonio, Romain Taofifenua pourrait-il sortir de sa retraite pour le XV de France ? Pour l'heure, rien n'indique que le deuxième ligne de Lyon participera au Tournoi des 6 Nations. Néanmoins, celui qui portera le maillot du Racing 92 l'an prochain a confié au Progrès que la porte vers les Bleus n'était finalement pas fermée à clé.
"Si le XV de France a besoin de moi, je serai là…", a lancé le joueur de 33 ans qui explique avoir discuté avec Williams Servat depuis la fin de la Coupe du monde. Un scénario a laissé un goût amer dans la bouche des Bleus.
Comme ses coéquipiers en équipe de France, Tao avait besoin de digérer. "Après la fin brutale qu’on a vécue et avec un peu de recul, c’est dur de dire stop", ajoute le Lyonnais. Une chose est sûre, il ne poussera pas le bouchon jusqu'en 2027 et le Mondial en Australie.
Cependant, il pourrait accompagner la jeunesse et faciliter la transition, à l'instar de son compère Atonio lors du prochain 6 Nations, voire plus si affinités. Le processus de sélection au sein du staff tricolore va bientôt commencer. Beaucoup de joueurs vus ces quatre dernières années vont poursuivre l'aventure.
RUGBY. Emmanuel Meafou bientôt Français et leader du pack tricolore ?Mais on va très certainement voir de nouvelles têtes, en particulier dans la cage. Le Toulousain Emmanuel Meafou, qui détient désormais son passeport français, est attendu de pied ferme par les supporters et sans doute aussi par Fabien Galthié.
Autre joueur suivi de très près par le sélectionneur, Posolo Tuilagi. Le jeune international U20 de l'USAP progresse à chacune de ses sorties. Avoir Taofifenua à ses côtés pourrait être un plus pour le récent champion du monde des moins de 20 ans afin d'apprendre les ficelles du jeu au niveau international.
Pour l'heure, rien d'officiel quant à un retour chez les Bleus de Uini Atonio et Romain Taofifenua. Mais une chose est sûre, il tarde aux supporters comme aux joueurs de démarrer un nouveau cycle. Et quoi de mieux que d'aller chercher un deuxième Grand Chelem dans le Tournoi pour poser les bases du nouveau projet en vue de la Coupe du monde 2027.
Yonolan
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185644 pointsHors Sujet N°50 : le 1 décembre 2023 fera-t ’il date dans le rugby mondial ?
Nous avons appris ce mardi que Tony Ensor mettait fin à sa carrière suite à une commotion cérébrale : celle de trop
Un de plus et au suivant
Cette litanie de nouveaux noms continuera à s’égrener pendant longtemps on le sait tous
Et telle ces guerres à nos portes, elle s’est installée dans le paysage, là rugbystique, avec une forme de banalisation qui quelquefois me fait froid dans le dos
Alors que dire ? que l’on paye le prix d’un sujet bien trop brulant et dangereux pour notre sport pour qu’on le nomme précisément ? Pour continuer à profiter du spectacle sans se poser d’autres questions ?
Et face à ça les clubs, parce qu’employeurs, sont les plus exposés
Alors tous ces dirigeants, staff sont des salo qui se foutent de la santé de l’homme que sera leur joueur de rugby dans 10, 20 ou 30 ans ?
Et nous spectateurs nous ne valons pas mieux que ceux qui naguère vibraient aux jeux du cirque alors que nos sociétés ont fait évoluer les droits humains et le regard que nous portons sur l’acceptable ?
Non juste une forme d’hypocrisie banale que l’espèce humaine cultive quelquefois avec pour seule action une prise en compte de façade de ce problème et l’étalage de mesures qui sont censées nous montrer qu’on a pris conscience de l’ampleur du problème ; et dire que cela satisfera certains…
Tabac, alcool, Amiante, glyphosate, Teflon alimentation etc..la liste est longue de ces poisons lents qu’on n’a pas voulu regarder en face tout en sachant
Et comme à chaque fois, je ne peux m’empêcher de repenser à Greta Thumberg, alors toute jeune égérie du réchauffement climatique lors de sa première rencontre avec l’UE et Jean-Claude Juncker qui en réponse à son discours sur l’urgence climatique mit en avant la diminution de la taille des cuvettes des wc et la diminution de l’eau utilisée…
Et me dire que Bill Beaumont ressemble de plus en plus à Juncker
Touches pas au grisbi
Et que dire de l’exposition médiatique de ces nouveautés présentées comme autant d’espoirs : ces casques réfrigérants censés réduire les conséquences d’une commotion ou l’utilisation de lasers à basse intensité qui semblent raccourcir le processus de récupération des patients ?
Ça me met mal à l’aise
Bien sur écourter les phases de douleur pour un malade est une bonne nouvelle
Mais là j’ai l’impression d’un médecin militaire qui m’expliquerait remettre sur pied plus rapidement ces bons soldats pour qu’ils repartent plus vite au combat pour… se confronter aux mêmes risques
Pire même parce qu’on continue dans l’hypocrisie de l’analyse d’une seule commotion cérébrale
Alors qu’on sait bien que chaque cerveau à une tolérance limitée en nombre de commotions cérébrales (voir de sous-commotions cérébrales) propres à chaque individu en fonction de sa génétique avant de devenir un candidat avéré selon les datas à des maladies neuro dégénératives à distance p
Mais ça le rugby ne veut toujours pas en attendre parler
Mais une lueur d’espoir arrive aujourdhui
Et paradoxalement elle n’émane pas du milieu médical ou de WR
Non plutôt du côté juridique
On se souvient des 475 sportifs britanniques qui depuis 2020 se sont unis pour demander des comptes sur ce sujet
Et bien la phase de conciliation est terminée et bien sur les fédérations ont fait la sourde oreille et n’ont pas voulu accéder à la demande de ces anciens joueurs pour la plupart internationaux à savoir
« Que les instances sportives reconnaissent le lien entre les coups répétitifs à la tête et les blessures neurologiques permanentes qu'ils subissent ; que des mesures soient mises en place pour protéger les joueurs et pour soutenir ceux qui sont blessés. »
Et donc en ce 1er décembre une class action, une action collective contre World Rugby et les fédé anglaises, galloises de rugby, rugby league et football sera déposée auprès de la Haute Cour de justice de Londres
On change de braquet
Et peut-être que ce que va faire aujourd’hui Le cabinet d'avocats Rylands va changer à terme profondément notre sport
Alors le chemin sera long et semé d’embuches avec des avocats qui ralentiront au maximum cette procédure ; peut-être que quelques experts médicaux viendront y perdre leurs derniers lambeaux d’honorabilité comme ce fut le cas lors des mêmes combats contre la NFL, même si aujourd’hui il semble de plus en plus difficile de nier les évidences
Mais l’espoir existe que le rugby assume un jour ses responsabilités humaines et qu’il fasse sa révolution
Et cet espoir commence aujourd’hui
Parce que ne pas nommer les choses c’est perdre notre humanité
Et mal les nommer c’est rajouter au malheur du monde
AKA
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70697 pointsComme tu dis, on change de braquet, même à Aotearoa ça bouge: https://www.google.com/search?q=aotearoa&rlz=1C1CHBD_frFR907FR907&oq=aotearoa&aqs=chrome..69i57j46i512j0i512l8.8229j0j4&sourceid=chrome&ie=UTF-8
Yonolan
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185644 pointstu es sur de ton lien ?
AKA
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70697 pointshttps://www.nzherald.co.nz/sport/rugby/all-blacks-among-several-hundred-former-players-taking-legal-action-against-world-rugby/H7RWMKREZNESHLFZFCGOYNGXBM/ Désolé! 😌
Yonolan
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185644 pointsMerci
Effectivement il risque d'y avoir pas mal d'actions en justice
Et tant mieux
duodumat
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48856 pointsJe pense que s'il y a un espoir médical des traitement post-commotions, ce sera (volontairement au futur ) sur le ralentissement ou le blocage évolutif des lésions neuro-dégénératives, qui représentent le vrai problème à plus ou moins long terme. La recherche sur la maladie d'Alzheimer n'avance pas bien vite et il ne semble pas y avoir de pistes réelles pour l'éviter. Tout au plus peut-on, actuellement, rééduquer sur le plan cognitif.
Si nos neurones sont extrêmement nombreux et très fonctionnels dans l'enfance, leur nombre et leurs connexions diminuent inexorablement, parfois très vite et les traumatismes cérébraux accélèrent de façon énorme cette perte et par là-même altèrent, parfois gravement, les facultés cognitives. Et il y a bien d'autres conséquences des traumatismes que les troubles cognitifs, ne seraient-ce que le risque épileptique ... etc...
Dans le domaine du sport, et le rugby est particulièrement concerné, la seule solution est d'éviter autant que possible les traumatismes céphaliques.
Autant dire que dans la pratique du rugby, telle que nous la connaissons, la tâche est ardue.
Il est impératif de tout mettre en œuvre pour supprimer tout les contacts dangereux. Est-ce possible ? Dans ce sport, comme dans d'autres, supprimer les contacts à risques est quasiment impossible. Placages hauts, contacts violents à la tête, rucks, chutes, etc ... ne peuvent être supprimés sans modifier profondément ce sport. Plus le niveau de compétition s'élève plus les risques sont grands.
Il y a un enjeu sociétal important.
Quel public accepterait une Coupe du Monde du rugby à toucher ?
Quel rugbyman professionnel accepterait d'être mis hors circuit après 4 ou 5 commotions ?
Que devient-il ensuite ?
Au fait, combien de commotions sont acceptables par un cerveau ?
Tous les cerveaux sont-ils égaux devant les commotions et comment peut-on reconnaître les plus fragiles ou les commotions les plus à risque ?
Comme toi je pense que le rugby doit faire sa révolution vers une diminution des risques.
Comme toi je pense que ne pas nommer les risques c'est être inhumain. Lequel d'entre nous accepterait de perdre ses capacités cognitives à 40 ans ? Quel père accepterait de faire prendre ce risque à ses enfants ?
Et je rajouterais que notre société doit prendre ses responsabilités face aux risques. Un joueur arrête sa carrière à 35 ans que devient-il après ses commotions ?
Yonolan
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185644 pointsLa citation finale est attribué à Albert Camus même si cela n'est pas réellement avéré , du moins dans cette version
Je n'en revendique absolument pas la paternité mais je la trouve tellement forte et vraie et tout particulièrement sur ce sujet
duodumat
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48856 pointsJ'ai beaucoup aimé ton "hors-sujet" auquel je souscrit totalement.
AKA
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70697 pointsEncore bravo, mais ton hors sujet n' en est pas vraiment un, car le retour de Tao en EDF après celui d' Atonio est assez incompréhensible, pourquoi cette pression? La patrie est en danger? On nous avait vanté un effectif où on pouvait pratiquement tripler chaque poste, où sont ces pépites? Ces guerriers n' ont ils pas mérité une retraite qu' ils avaient eux même désiré? N, ont ils pas pris assez de coups et autres commotions? Pour en revenir au sujet il faut ajouter ceci à ce que tu appelles des "nouveautés" thérapeutiques: https://www.rugbyrama.fr/2023/11/29/commotions-cerebrales-une-lueur-au-bout-du-tunnel-11604778.php Tu penses que le terrain juridique peut faire bouger les choses je suis septique... à suivre.
Tu cites Greta Thumberg et le glyphosate dans ce que tu appelles l' hypocrisie banale, tu ne crois pas si bien dire.(je sais c' est encore hors sujet) Cette matière active classée "cancérogène probable" par le Centre international de Recherche sur le Cancer, passait en commission Européenne pour une demande d' homologation de 10 années supplémentaires, et bien la voix de notre pays lors du vote qui pouvait faire pencher la balance contre cette prolongation s' est transformée en abstention lors de 2 votes (13/10 et 16/11), de fait la commission avait le dernier mot et a tranché: 10 ans de plus, champagne chez Mosanto!!!
Désolé d' avoir extrapolé mais voilà comment on se lave les mains et on se les mets bien au chaud dans les poches, comme notre ministre de l' agriculture, comme Junker, comme Beaumont et comme bien d' autres...
Chandelle 72
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23281 pointsOui, le cas du glyphosate est très instructif.
On ( l'exécutif français) il y a 5 ans ( plus ou moins ) affirme la nécessité urgente de supprimer l'usage de ce produit, effective à partir de là dans les jardineries les collectivités et accorde un délai aux agriculteurs pour accord
Chandelle 72
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23281 pointsaccorde un délai aux agriculteurs pour arrêter l'usage du glyphosate.
Dans les esprits ( le mien en tout cas), c'est plié. Et bien non aujourd'hui c'est reconduction 10 ans.
Moralité, le principe de précaution et même le danger avéré de l'usage d'un produit (ou d'une pratique sportive , la logique et les acteurs aux manettes ( ou aux abonnés absents) dans les 2 cas sont de même nature) est insuffisant et régulièrement bafoué pour qu'on ne se fasse pas trop d'illusion sur la volonté réelle
( pas des gesticulations et changement de pratique à la marge) des dirigeants de prendre des mesures vraiment déterminantes pour réduire réellement les risques de traumatisme céphaliques. D'autres intérêt non sportifs primeront
Yonolan
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185644 pointsje rajouterai une deuxième moralité : la real politique financière a régulièrement le dessus sur la notion d'intégrité physique et sur la couleur de l'avenir...
Au delà encore une fois de l'affichage de façade hypocrite de la volonté de prendre en compte pleinement le problème
Et comme toujours dans ces cas là le choc et le choix entre deux temporalités que nos dirigeants n'arrivent pas à harmoniser : fin de mois et avenir ...ou fin d'un monde pour certains
AKA
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70697 points"ce quinquennat sera écologique ou ne sera pas" qu'il disait l' autre!
"Nous savons qu'ils mentent. Ils savent qu'ils mentent. Ils savent que nous savons qu'ils mentent. Nous savons qu'ils savent que nous savons qu'ils mentent. Et, pourtant, ils persistent à mentir." A Soljenitsyne.
Chandelle 72
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23281 points@ Yonolan
Ce n'est même pas qu'ils mentent, ils sont trop dépendants des puissances financières pour simplement appliquer le simple principe de précaution.
L'avis du reste du monde ne leur importe pas, (sauf en période préélectorale et là effectivement, ils mentent).
A côté de ça et c'est complètement paradoxal, ils ( les politiques et même la société civile) sont adeptes du risque zéro, qui, et c'est une évidence indéniable, n'existe pas.
La judiciarisation à tout va s'emballe mais ne concerne pas ou en tout cas ne fait pas infléchir leur marche, droit dans le mur, des décideurs.
Ça fait le beurre des sociétés de conseil et des assurances qui fleurissent et prospèrent comme jamais. Protection maximale pour se sortir bleu blanc des risques ( enfin ça c'est ce que les assurances veulent nous faire croire) et des poursuites éventuelles à venir ça c'est pour les politiques...
Bref on marche sur la tête et physiquement c'est théoriquement difficile de tenir dans cette position. Le sang monte à la tête.
Malheureusement le seul effet visible pour le moment, c'est la colère dirigée tous azimuts et contre productive pour lutter contre cette fatale marche en avant , accentuer par les difficultés conjoncturelles ( COVID, inflation )...
Et le rugby et la protection des joueurs dans tout ça ?
La même logique et les mêmes priorités qui font relativiser les problèmes liés aux chocs et perdre un temps précieux
A une échelle différente, mais cette proximité entre plaignants et décideurs sera-t-elle suffisante pour inverser les mécaniques à l'œuvre ?
Postulat n° 1 l'argent est le nerf de la guerre, postulat n° 2 les "consommateurs " de rugby ont un rôle à jouer dans ce bras de fer, je ne sais pas bien comment mais intuitivement ça me paraît évident
Barraka
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6500 pointsPour Atonio et Tao je pense que ça vient aussi d'eux, la défaite en quart a dû leur laisser un goût amer et ils ne sont pas contre une nouvelle opportunité de terminer leur carrière sur une note positive. Et le staff est bien évidemment plus que content de les récupérer vu qu'il y aura très peu de temps de préparation avant le tournoi qui débute par les deux plus gros matchs de la compétition.
Sur l'effectif, ce sont justement les deux seuls postes où il y a un gros écart de niveaux entre les titulaires et potentiels remplaçants (peut-être moins en #5 avec l'arrivée de Meafou, mais faut qu'il puisse prendre ses repères).