Une première mi-temps maîtrisée, une seconde plus disputée
Au Stade de France, le XV de France a signé une performance solide face à l’Argentine, s’imposant 37-23. Une rencontre marquée par une première période tonitruante où les Bleus ont inscrit trois essais pour mener 30-9 à la pause. Mais comme l’a souligné Antoine Dupont via L'Indépendant, "on aurait pu éviter le relâchement en deuxième période". Les Argentins, rugueux et déterminés, ont répondu avec intensité, empêchant les Français d’enfoncer le clou après la pause. Fabien Galthié a reconnu ce contraste tout en se satisfaisant de l’essentiel via L'Equipe : "Quatorze points d’écart, c’est mieux maîtrisé que les Irlandais. Mais on pouvait être plus ambitieux sur la deuxième période."
Un groupe en progression : "Trois sur trois, mission accomplie"
Louis Bielle-Biarrey, auteur d’un essai et véritable révélation de cette tournée, a exprimé sa joie au Figaro : "On est sur trois sur trois, c’était l’objectif et on va pouvoir savourer ce soir. […] J’ai l’impression qu’on est quand même monté en puissance." Une analyse partagée par Thomas Ramos, lucide via Rugbyrama sur les axes de progression malgré la réussite collective : "Quand on regarde les résultats des nations du nord sur cette tournée, ça n’a pas toujours réussi. […] On ne va pas faire les difficiles." Cette dynamique positive est d’autant plus notable que les Bleus ont enchaîné trois victoires contre des adversaires de poids : le Japon, la Nouvelle-Zélande et l’Argentine.
Pour Charles Ollivon, l’accent est mis sur le plaisir retrouvé : "Qu’espérer de mieux ? Ce n’est que du 'kiff'. Trois matchs, trois victoires. […] Ce soir, on a pris du plaisir !"
Fabien Galthié : "Il n’y a que des gagnants ce soir"
Le sélectionneur Fabien Galthié n’a pas caché sa satisfaction quant à l’investissement des joueurs : "Tous les joueurs ont marqué des points. Il y a de l’émulation, de la concurrence." Cette tournée automnale, qualifiée de "coup d’envoi de la préparation pour la Coupe du monde 2027", marque un nouveau départ après une année 2024 contrastée. "Il fallait retrouver une dynamique et performer. Ç'a été fait", s’est réjoui Galthié, insistant sur les fondations solides posées pour l’avenir.
L’entraîneur n’a pas manqué de rappeler les marges de progression : "Quand on respecte notre feuille de route, on peut être dangereux et efficaces. Mais il y a des fautes de main et des temps forts qu’on ne conclut pas." Des points à travailler, certes, mais un bilan globalement flatteur pour une équipe qui reste à 80 % de victoires sur l’année.
Un état d’esprit conquérant
Au-delà des résultats, cette tournée a confirmé la résilience et la profondeur du XV de France. Antoine Dupont, de retour après une longue absence, a salué "notre marge de progression". De son côté, Ramos a mis en avant la sérénité du groupe : "Cette semaine, il y avait beaucoup de sérénité dans le groupe, et on avait à cœur de répondre présents face aux Argentins."
Cet état d’esprit est précisément ce que cherche à cultiver Galthié : une équipe capable de performer dans l’adversité tout en intégrant des joueurs jeunes ou revenant de blessure. L’objectif est clair : bâtir une génération encore plus redoutable à l’horizon 2027.
Une tournée réussie, mais les défis à venir
Avec trois victoires de rang, les Bleus ont redonné le sourire à leurs supporters après une année post-Coupe du monde en dents de scie. La profondeur de l’effectif et l’émulation au sein du groupe sont les clés de ce succès. Mais les Bleus devront maintenir ce niveau d’exigence face à des adversaires toujours plus préparés. Comme l’a rappelé Galthié, "porter ce maillot, c’est du plaisir mais aussi des moments difficiles, des remises en question."
Si cette tournée d’automne marque un tournant positif, elle ouvre également la voie à des attentes encore plus grandes pour le prochain Tournoi des Six Nations. Les bases sont solides, mais le travail ne fait que commencer.
Jacques-Tati-en-EDF
Respecter la feuille de route ? ... Je rêverais d'une équipe de France qui serait capable de sortir de la feuille de route.
Mais bon, je suis un peu utopiste en ce qui concerne le rubi.
Uther
La chose que nous a surtout apprise cette tournée c'est que l'Irlande n'est certainement plus aussi conquérante qu'il y a un an, que les Anglais ont bien redresser la barre mais qu'ils peinent à concrétiser, que les Ecossais sont toujours aussi dangereux, que les Gallois sont au fond du trou et que les Italiens n'ont pas vraiment progressé.
Alors, c'est la mauvaise année pour le XV de France dans le VI Nations avec deux déplacements très compliqués et la réception de l'Ecosse qui vient régulièrement gagner à Paris mais il y a certainement la place pour gagner le tournoi.
Jièl
Le Japon "adversaire de poids" ?
Mouaih...
Jeu de main
L'éloge de la concurrence
La concurrence, dans le monde du rugby, est un vecteur essentiel de progrès, bien plus qu'une simple rivalité.
Avec le Gitan au Stade, elle a pris une sacrée ampleur : tu es bon, tu joues. C'est constructif, pas destructif.
Plutôt que de créer des divisions, elle devenait un moteur pour l'excellence collective dans les années 90. Avec un effectif où chaque joueur, qu'il soit titulaire ou remplaçant, pouvait prétendre à une place en équipe première, la compétition interne devenait un catalyseur de performances. Toulouse a démontré qu'une telle concurrence renforce le groupe, l'obligeant à se surpasser à chaque entraînement, à chaque match.
Maintenant, Faitbien, à la tête de l’EDF s'inspire de cette approche, il a appris.
C'est, à mon sens, plus fort que quelques poignées de sélections en plus. Car, de toute façon, tu n’es jamais à l’abri dans ce sport, très accidentogène, d'une blessure de dernière minute.
Ex : Romain CDM 2023 ( même si la préparation me laissera toujours un doute) c’est la vie, c’est comme ça. Ça fait partie du sport de haut niveau. Cependant, il faut accompagner ces joueurs. Ce n’est pas une raison pour les laisser dans le fossé.
Cette philosophie est encore plus facile à installer en EDF. En cultivant une émulation saine entre les joueurs (car Faitbien sait très bien qu’ils ont tous un nombre correct de sélections), il va non seulement renforcer l’ambition collective, mais aussi garantir que chaque membre de l’équipe reste constamment sous pression pour donner le meilleur de lui-même.
Je rajoute que la concurrence interne ne doit pas être un facteur de division, il ne faut pas se tromper. Jaja, ne l’ayant pas acceptée, a sûrement fait une erreur. Lui, il est trop dans son "cocoon", à l'UBB, à l'inverse de Romain au Stade. Donc, Romain, en voyant les performances de Sergio, doit faire la moue, mais il me semble plus assujetti à accepter ce défi et à essayer de le relever, qu'un Jaja qui, pour moi, est presque éliminé de la course, on verra...
Donc, quand je vois la tête d'Alldritt dans les tribunes, je me dis que Faitbien a raison : il n’y a pas de passe-droit.
Elle devient alors un levier pour créer une équipe unie et performante, prête à affronter les plus grands défis. C'est ainsi qu’une équipe trouve son équilibre et sa force, non seulement pour gagner, mais pour incarner une véritable dynamique de groupe tournée vers l’excellence.
Que deviendra Cissou ? Juju n'est plus titulaire, Willense est out, Alldritt, on le fait se reposer comme Charles qui comme par hasard re-performe, Jelonch fait la navette les gars, oui oui, Jelonch, car Boudenhert émerge, Romain n'a qu'à regagner sa place. Barré se fait sortir, on met un Buros prometteur, Barré essaye de ce défoncer pour l'equipe face au Pumas. Villière reprend du grade jusqu'à ce que Damian revienne ? Au centre, les débats sont ouverts.
Voilà, au meilleur, la guirlande, le pompon. Même si Guy avait ses têtes, l'idée est que cela soit éliminé de ce principe.