Fédérale 1 - Malgré une interdiction de public, Pamiers se retrouve avec 300 spectateurs
Le huis clos n'a pas été respecté.
Certains clubs se retrouvent avec des arrêtés préfectoraux le dimanche. Mais ils ne sont pas complètement respectés, comme on a pu le voir à Pamiers.

On parle souvent de l'impact du coronavirus sur des clubs professionnels aux budgets qui baissent, mais qui tiennent. Pour l'instant. On oublie cependant de parler des clubs amateurs qui travaillaient déjà depuis plusieurs années à flux tendu pour certains. Ce n'est pas forcément le cas de Pamiers, mais le pensionnaire de Fédérale 1 comptait beaucoup sur les recettes de la billetterie et de la buvette. En soit, sur ses supporters. 

Pour leur premier match de championnat, à domicile face à Mazamet, les Appaméens ont bravé un arrêté préfectoral selon La Dépêche du Midi. Entre 300 et 400 personnes se sont retrouvés à regarder le match, alors que la préfecture n'autorisait "que les personnes nécessaires à l'organisation de la pratique d'activités physiques et sportives". La victoire était au rendez-vous, et ce, de belle manière : 40 à 22 et 4 points.

Le saviez-vous : en Fédérale, UN seul groupe a pu jouer tous ses matchsLe saviez-vous : en Fédérale, UN seul groupe a pu jouer tous ses matchs

Mais les choses ne sont pas si simples. L'arrêté préfectoral ne mentionne pas clairement la tenue à "huis clos" du match, mais bien la présence des personnes nécessaires (staff, joueurs, staff médical et dirigeants). Bien que la lecture et la compréhension peuvent paraître simples, le club s'est exprimé auprès de La Dépêche du Midi. La maire de Pamiers n'était pas au courant et à son retour de congés, elle s'est procuré le-dit arrêté : "Il n'est pas écrit huis clos !" Le club, par l'intermédiaire de son président, assume les faits, mais se dédouane de toute "préméditation" : "Ces arrêtés sont incompréhensibles. Il y a quinze jours, il avait une course de BMX avec 250 participants et au moins autant d’accompagnateurs. Le basket peut jouer avec du public et nous, on nous impose le huis clos alors que les spectateurs sont en plein air !" Si les grilles étaient ouvertes, le club n'a pas ouvert sa billetterie ni sa buvette, ne rentrant ainsi aucun euro ce dimanche 4 octobre. Faire la sécurité ? Ce n'est pas non plus du rôle des bénévoles : "Nous avons respecté comme on a pu l’arrêté préfectoral. Mais comment voulez-vous que l’on interdise l’entrée d’un stade ? Nous ne sommes ni des gendarmes, ni des policiers. La sécurité est assurée par des bénévoles. Mais c’est vrai, nous n’avons pas respecté en totalité l’arrêté préfectoral", comme le déclare le président du SCA Jean-Philippe Sannac. 

Cette mésaventure risque de pousser les préfectures à une plus grande vigilance du côté du ballon ovale. Si les présidents, joueurs, clubs, spectateurs ne comprennent pas ces interdictions et ne les appliquent pas, on pourrait assister à un plus grand nombre de huis clos, et ce, avec des patrouilles de police gérant tout ça.

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  • AKA
    69954 points
  • il y a 3 ans

👍 Par contre il faut que tu me racontes par le menu la saga de ce baltringue!

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