XV de France - Ecosse : la presse étrangère analyse la victoire étriquée des Bleus
France - Ecosse : l'analyse de la presse étrangère.
Comment la victoire poussive du XV de France face à l'Ecosse a-t-elle été analysée par la presse étrangère ? Voici la réponse.
Ce samedi face à l’Écosse, le XV de France a gagné... et c'est à peu près tout ce qu'il faut retenir de ce match. À deux semaines de la Coupe du monde, comment la presse étrangère a-t-elle analysé le match des Bleus face aux hommes de Vern Cotter ? Tour d'horizon.
XV de France - Ecosse : la presse étrangère analyse la victoire étriquée des BleusRESUME VIDEO. Noa Nakaitaci sauve le XV de France d'une défaite historique face à l'Écosse

ESPN : « Noa Nakaitaci prolonge la douleur écossaise à Paris »

La dernière victoire des Scots à Paris remonte à 1999. Autant dire que l'essai de Tommy Seymour en fin de rencontre laissait augurer d'un bel exploit du XV du Chardon, qui a clairement bousculé la bande de Thierry Dusautoir. Pour ESPN, ce match avait de l'importance pour l’Écosse et un de ses joueurs : John Hardie. Préféré à Blair Cowan et John Barclay, le Néo-Zélandais d'origine avait tout à prouver, cinq semaines après avoir posé - pour la première fois de sa vie – les pieds sur le sol écossais. Quid de la rencontre, et de la performance des Tricolores ? La paire Fofana – Bastareaud a été jugée intéressante, ayant « le diable au corps », même si c'est la botte de Greig Laidlaw qui fit la différence au tableau d'affichage. Mais « la France n'a pas laissé tomber » et « David Denton craqua sous la pression ». Réduits à 14, les Écossais encaissèrent finalement un essai de Noa Nakaitaci, après une belle passe intérieur de Rémi Talès.

Planet Rugby : « Une France ennuyeuse survit à l'alerte écossaise »

« A scrappy game », comprenez « match décousu »... Visiblement, Planet Rugby s'est (beaucoup) ennuyé au stade de France. « Pas assez d'efforts en attaque » pour les deux équipes, qui ne peuvent « se satisfaire de leur dernier match de préparation ». En cause ? « La Rush Défense du XV du Chardon a considérablement gêné les Bleus » et « l’Écosse attaquait si loin de la ligne d'avantage que la France avait le temps de se réorganiser ». L'homme du match reste néanmoins un Français : Damien Chouly est cité pour « sa présence en touche » mais c'est Yoann Huget qui remporte la palme, « le seul Tricolore à montrer du flair ». Logique vu son match.

The Scotsman : une mêlée écossaise dominatrice

« Si on avait donné une livre aux supporters écossais à chacune de leurs complaintes, ils pourraient s'acheter la moitié des contenus du Louvre ». The Scotsman n'y va pas par quatre chemins au moment d'analyser la défaite de son équipe nationale. Si « le mur bleu marine a tenu bon », il a fini par craquer sur l'essai de Nakaitaci. En règle générale, l'alignement des hommes de Vern Cotter est critiqué et la défaite dans les derniers instants face aux Bleus rappelle celle concédée lors du dernier Tournoi face à l'Italie. Pire, le journal établit un parallèle avec le dernier mondial où les Écossais, battus de peu par l'Angleterre et l'Argentine, avaient dû rentrer prématurément à la maison. Il faut donc trouver ce « killer instinct » pour passer le premier tour. Pour cela, les coéquipiers de Matt Scott pourront compter sur la mêlée, dominatrice à Paris, qui a permis de gagner plusieurs pénalités.

The Guardian : Michalak au pouvoir

Si Fred Michalak n'a pas franchement brillé, il aura au moins eu le mérite d'assurer face aux perches. Pour The Guardian, le Toulonnais a en tout cas mérité la confiance de Philippe Saint-André, et la France « arrive en bonne forme au bon moment ». Hardie, Denton et les frères Gray : à eux quatre, les avants du XV du Chardon ont failli jouer un bien vilain tour à la France. Le journal souligne que le cas Hardie rappelle celui de Sam Burgess, dont la sélection a été largement commentée outre-Manche. En conclusion, une place pour les ¼ de finales semble abordable.

The Herald Scotland : attention à Mathieu Bastareaud

Le résultat n'a pas d'importance pour le journal écossais. Les lauréats de la cuillère de bois lors du dernier 6 Nations ont eu « le courage » d'aller chercher la victoire plutôt que le nul, mais n'ont pas fait preuve d'assez de « sang froid ». Mathieu Bastareaud a été le joueur français jugé « le plus dangereux » à l'instar de Mark Bennett du côté de nos adversaires. Si le XV de France a remporté la victoire, c'est grâce à sa touche et sa mêlée, qui s'est reprise en seconde période.

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On a un pack qui domine en touche et en mêlée, un 8 qui avance à chaque fois qu'il a le ballon, un 13 qui avance aussi à chaque fois qu'il a le ballon et un 14 qui avance aussi à chaque fois qu'il a le ballon.
Quelle équipe peut prétendre pouvoir faire aussi bien, qui peut dire on a 3 joueurs qui nous feront avancer à chaque fois qu'ils ont le ballon?
Et avec tout sa on arrive pas encore à marquer 2 essais par match

Il faut arrêter de dire que les autres sont plus forts, individuellement on a les moyens de faire mieux qu'en 2011. Le potentiel est là, le seul problème c'est que quand on joueur franchi il a trop rarement du soutien

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