XV de France - Qui pourrait remplacer Guy Novès ?
Vern Cotter et Patrice Collazo sont deux entraîneurs reconnus.
Le bilan de Guy Novès à la tête du XV de France est négatif. Sa place est-elle en danger ? Qui pourrait le remplacer ?

XV de France - Un grand audit pour ''faire bouger le système''Mandaté par le président de la FFR Bernard Laporte, Serge Simon a terminé la première partie de son audit. Il doit désormais tout mettre par écrit avant de rendre son rapport. Selon le Midi Olympique, le vice-président de la Fédération a rencontré une trentaine de personne dont les internationaux, leurs entraîneurs en club, certains présidents et surtout le sélectionneur du XV de France Guy Novès et ses deux adjoints Yannick Bru et Jean-Frédéric Dubois. Laporte comme Simon n'ont eu de cesse de répéter que l'ancien entraîneur du Stade Toulousain n'était pas menacé. Les problèmes que rencontrent les Bleus ne sont pas nouveaux. Cependant, et à l'instar de ses prédécesseurs, il a sa part de responsabilité dans les échecs actuels de l'équipe de France avec seulement 7 matchs remportés sur 21.

Si ce n'est pas dans la tradition du rugby français, d'aucuns seraient prêts à faire table rase des deux années qui viennent de s'écouler en remplaçant Guy Novès. Certains militent pour que la FFR donner les clés du XV de France à un technicien étranger. Néanmoins, il y a en France des hommes qui pourraient redorer le blason tricolore selon le site ESPN.XV de France : et si Clive Woodward intégrait le staff en cas de revers face à l'Afrique du Sud ?

Qui pour succéder à Guy Novès ?

  • Jacques Brunel : Le nom de l'entraîneur de Bordeaux a été le premier à circuler après la tournée de novembre ratée. "Il a le palmarès et l'expérience" note le site anglais. Avant d'être sélectionneur de l'Italie - avec qui il a battu la France en 2013 - il a été l'adjoint de Laporte, alors sélectionneur des Bleus. Il a récemment démenti en indiquant qu'il n'avait plus aucun contact avec le président de la FFR.
  • Pierre Mignoni : Son nom n'est peut-être pas aussi reconnu que les autres entraîneurs de la ligne, mais "Mignoni est en pleine ascension. Il fait des choses intelligentes dans un club ambitieux". Il vient néanmoins de signer une longue prolongation avec le LOU et n'a sans doute pas encore les épaules pour diriger une sélection, lui qui peine actuellement à retrouver le chemin de la victoire en Top 14 après un début de saison fracassant. "Si Brunel venait à être nommé jusqu'au Japon, cela pourrait ouvrir la voie au jeune loup qu'est Mignoni pour 2023."
  • Franck Azema : Difficile de ne pas évoquer celui qui a permis à l'ASM de décrocher son deuxième Brennus et d'être chaque année l'un des favoris pour le titre en Top 14 et en Coupe d'Europe. Le début de saison de Clermont n'est pas idéal mais sous ses ordres, les Auvergnats produisent l'un des plus beaux rugby au monde, aussi bien en attaque qu'en défense. "On a l'impression de voir l'équipe de France de la belle époque à l'heure du rugby moderne. Il pourrait être ce dont les Bleus ont besoin".
  • Fabien Galthie : Il aurait pu être à la place de Guy Novès en ce moment. "Jusqu'à ce que ça dérape avec le MHR, Galthié était le favori pour le trône." A Toulon, Mourad Boudjellal lui a donné les clés du camion et lui fait entièrement confiance pour que le RCT retrouve de sa superbe. Les Varois se cherchent encore "mais il y a plus de confiance dans leurs rangs cette saison que l'an passé". Comme Brunel, il a écarté la possibilité de rejoindre Marcoussis et son président a tellement bataillé pour l'avoir qu'il ne devrait pas le laisser partir si facilement.
  • Vern Cotter : Le Néo-Zélandais pourrait être le parfait compromis entre l'entraîneur français reconnu et le technicien étranger aux méthodes nouvelles. Cotter a fait son trou à Clermont, parle français et a prouvé avec la sélection écossaise qu'il pouvait faire des miracles. On se demande encore pourquoi il n'a pas été conservé. Il connaît le championnat de France, ses exigences, ses joueurs et a les épaules assez larges pour diriger les Bleus. Le problème, c'est qu'il a signé un gros contrat avec le MHR. 
  • Patrice Collazo : En l'espace de quelques années, et avec l'aide de Xavier Garbajosa, l'ancien pilier a fait de la formation rochelaise l'une des meilleures équipes européenne avec un budget deux fois moins important. Pour leur première saison en Champions Cup, les Maritimes ont enchaîné trois succès bonifiés. Demi-finalistes l'an passé en Top 14, ils trustent encore la première place du championnat en produisant un jeu spectaculaire et efficace qui attire les foules. Mais ce succès soigneusement élaboré, avec un recrutement ciblé, peut-il être transposé sur la scène internationale ? Comme les autres techniciens mentionnés, il a signé un contrat de plusieurs années.
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De mon point de vu aucun staff ne réussira si on reste ce système staff de club à la tête du CV de France.

l'EDF n'est pas un club, les joueurs n'y vivent pas, et n'y sont pas de manière assez longue.

Donc à moins de tout changer, LA solution est donner les clés au staff performant du moment avec l'ossature de son équipe complété par des profils compatibles d'autre club.

Stopper le championnat pendant, et quand le tournoi est fini, retour à la maison.

Avec dédommagement de la FFR bien-sûr...

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