Dès 2026, le circuit mondial SVNS va connaître sa plus grosse transformation depuis sa création. Fini le format unique avec une poignée d’équipes dominantes. Place à une structure pyramidale en trois divisions, un calendrier densifié (13 tournois) et une logique plus claire pour les fans, les diffuseurs… et les fédérations.
Objectif de cette refonte ? Accroître la compétitivité, offrir des opportunités de montée à tous les étages, mais surtout garantir un écosystème économiquement viable. Car si le rugby à 7 cartonne sur la scène olympique — notamment à Paris l’été dernier — il peine encore à transformer l’essai en dehors de ces grandes fenêtres médiatiques. World Rugby veut donc capitaliser sur l’élan actuel, pour s’assurer que les JO 2028 ne soient pas qu’une parenthèse dorée.
Un format plus lisible et plus ambitieux
Désormais, le circuit mondial reposera sur trois divisions :
- Division 1 : 8 équipes masculines et féminines engagées sur 6 tournois express de deux jours, taillés pour la télévision et le public grand public.
- Division 2 : 6 équipes, 3 étapes distinctes.
- Division 3 : un tournoi unique, accessible via les compétitions régionales.
À l’issue de cette première phase, les 8 meilleures de D1 et les 4 meilleures de D2 s’affronteront dans trois tournois finaux pour désigner les champions du monde.
Le modèle de promotion/relégation est conservé et même étendu. Les meilleures nations des échelons inférieurs auront chaque saison une vraie chance d’accéder à l’étage supérieur.
Changement total dans le circuit mondial de rugby à 7 dès 2026 :
— Alexandre Priam (@AlexandrePriam) May 1, 2025
- 6 étapes pour les 8 meilleures équipes (celles du Los Angeles Finals)
- 3 étapes pour la division 2 (6 équipes)
- 1 étape pour 8 autres nations
Le circuit devient exclusif
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Plus d’événements, plus de visibilité
Avec 13 tournois au programme annuel (contre 10 aujourd’hui), le rugby à 7 muscle aussi son calendrier. Le but : créer davantage de rendez-vous pour fidéliser les supporters et attirer de nouveaux marchés. Les formats courts, concentrés sur deux jours, favorisent une consommation rapide, spectaculaire et compatible avec les nouvelles habitudes de visionnage.
En parallèle, World Rugby continue d’investir massivement (10 millions de livres par an dans le SVNS) pour soutenir les fédérations participantes, couvrir les frais de déplacement et garantir un certain niveau de professionnalisation. Le message est clair : le rugby à 7 est une priorité.
2025, saison de transition
Les résultats de la saison en cours seront déterminants. Ce week-end, à Los Angeles, les huit meilleures équipes seront directement propulsées en Division 1 pour la saison 2025-2026. Les suivantes intégreront la D2 ou devront repasser par la case régionale. Un enjeu supplémentaire sur une étape déjà décisive.
"Tout changement peut être difficile", reconnaît Sam Pinder, patron du World Rugby Sevens. Mais l’instance croit dur comme fer en ce virage. Avec la perspective des JO à Los Angeles, les enjeux sont clairs : populariser encore plus la discipline et poser les bases d’un rugby à 7 viable économiquement pour les années à venir.
JPBarraqueAfrite
Ce ramassis de stupidités. Aucune critique de la com de WR qui fait n'importe quoi depuis plusieurs années. Toujours moins d'équipes, toujours moins d'opportunités. Ce sport risque de sauter du programme olympique dès 2032 au train où c'est parti (heureusement que c'est en Australie) malgré le succès énorme de Paris. C'est dire la nullité des "blazers" de Dublin, qui démontrent jour après jour à quel point ils sont mauvais.
Schloukamar
Allez allez ! Encore pluss toujours pluss ! Piloté par hsbc dont on connaît l'origine du carburant.... Société dingue !