Rugby à 7 : un nouveau format mondial avec plus d'équipes, plus de spectacle, plus de tournois
Le circuit mondial de rugby à 7 se transforme radicalement en 2026 avec un nouveau format pyramidal, promettant compétitivité et visibilité accrues. crédit photo : screenshot RugbyPAss
Le rugby à 7 n’en finit plus d’évoluer. Avec l’objectif clair de rayonner aux JO 2028, World Rugby a dévoilé un plan ambitieux : un circuit mondial complètement réformé dès 2026.

 Dès 2026, le circuit mondial SVNS va connaître sa plus grosse transformation depuis sa création. Fini le format unique avec une poignée d’équipes dominantes. Place à une structure pyramidale en trois divisions, un calendrier densifié (13 tournois) et une logique plus claire pour les fans, les diffuseurs… et les fédérations.

CHAMPIONS CUP. Deux 10, deux styles, une seule place en finale : l’heure de vérité pour Jalibert et NtamackCHAMPIONS CUP. Deux 10, deux styles, une seule place en finale : l’heure de vérité pour Jalibert et Ntamack

Objectif de cette refonte ? Accroître la compétitivité, offrir des opportunités de montée à tous les étages, mais surtout garantir un écosystème économiquement viable. Car si le rugby à 7 cartonne sur la scène olympique — notamment à Paris l’été dernier — il peine encore à transformer l’essai en dehors de ces grandes fenêtres médiatiques. World Rugby veut donc capitaliser sur l’élan actuel, pour s’assurer que les JO 2028 ne soient pas qu’une parenthèse dorée.

Un format plus lisible et plus ambitieux

Désormais, le circuit mondial reposera sur trois divisions :

  • Division 1 : 8 équipes masculines et féminines engagées sur 6 tournois express de deux jours, taillés pour la télévision et le public grand public.
  • Division 2 : 6 équipes, 3 étapes distinctes.
  • Division 3 : un tournoi unique, accessible via les compétitions régionales.

À l’issue de cette première phase, les 8 meilleures de D1 et les 4 meilleures de D2 s’affronteront dans trois tournois finaux pour désigner les champions du monde.

Le modèle de promotion/relégation est conservé et même étendu. Les meilleures nations des échelons inférieurs auront chaque saison une vraie chance d’accéder à l’étage supérieur. 

Plus d’événements, plus de visibilité

Avec 13 tournois au programme annuel (contre 10 aujourd’hui), le rugby à 7 muscle aussi son calendrier. Le but : créer davantage de rendez-vous pour fidéliser les supporters et attirer de nouveaux marchés. Les formats courts, concentrés sur deux jours, favorisent une consommation rapide, spectaculaire et compatible avec les nouvelles habitudes de visionnage.

En parallèle, World Rugby continue d’investir massivement (10 millions de livres par an dans le SVNS) pour soutenir les fédérations participantes, couvrir les frais de déplacement et garantir un certain niveau de professionnalisation. Le message est clair : le rugby à 7 est une priorité.

2025, saison de transition

Les résultats de la saison en cours seront déterminants. Ce week-end, à Los Angeles, les huit meilleures équipes seront directement propulsées en Division 1 pour la saison 2025-2026. Les suivantes intégreront la D2 ou devront repasser par la case régionale. Un enjeu supplémentaire sur une étape déjà décisive.
"Tout changement peut être difficile", reconnaît Sam Pinder, patron du World Rugby Sevens. Mais l’instance croit dur comme fer en ce virage. Avec la perspective des JO à Los Angeles, les enjeux sont clairs : populariser encore plus la discipline et poser les bases d’un rugby à 7 viable économiquement pour les années à venir.

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  • alan75
    9980 points
  • il y a 6 jours

Ce Mr Pinder propose un drôle de cirque...
Le problème du 7 c'est que ce sport est dans l'ombre du XV et n'arrive pas à atteindre un statut mature.
D'un côté il y a des équipes professionnelles (dit ou non dit) et des pays où des amateurs se font plaisir et voyagent grâce à leur sport.
Entre les deux il y a des joueurs/joueuses qui cherchent à s'améliorer (une forme d'entraînement) ou à se faire connaitre (à XV).
Le succès aux J.O. était dû en énorme partie à la présence de Dupont (c'était chez lui!) depuis qu'il n'est plus là le 7 n'intéresse plus grand monde. On a vu que les "rois" argentins ou étaient nus. Ou si on préfère ,au royaume des aveugles les borgnes sont rois... J'en connais qui prient pour que Bielle-Barrey n'y mette jamais les pieds... Dudu leur a suffi pour se jauger.

Le HSBC a au moins ce mérite d'être structuré et d'être une vraie suite de tournois.
Pas comme le "championnat" national (qui sait que ça s'appelle "Supersevens" en bon français) qui fait flop.

Le 7 national est révélateur, où (trop) peu de joueurs sont investis dans l'équipe (respect à eux), trop ne sont là que pour se faire remarquer, d'où la si courte durée de l'effet Dupont (jeu collectif, sucturé) et le retour des exploits personnels qui aboutissent... ou pas.
Avec un déclin des équipes de France au cours de la saison (je vous laisse apprécier les "performance") y compris des féminines dont on se rend compte que dés que Ciofani est absente France 7 n'est plus un épouvantail.
Pour la dernière épreuve de la saison les Bleus jouent pour la 5ème place (à peu près conforme à leur valeur) et les Bleues pour le 7ème! Battues par les USA et les Fiji!
Dur constat, mais qui aime bien châtie bien.

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