Une réforme majeure dans les tuyaux
Selon les informations du Midi Olympique, World Rugby s’apprête à franchir un cap historique : dès l’été 2026, lors du Championnat du monde U20 organisé en Géorgie, la hauteur du plaquage sera abaissée jusqu’au bas du sternum.
Une évolution inspirée par les expérimentations menées en France et en Irlande ces dernières années.
Le modèle français fait école
Impulsée par la FFR il y a plusieurs saisons, cette règle a bouleversé les habitudes du rugby amateur hexagonal, des jeunes jusqu’à la Fédérale 2. Le principe est simple : plaquer plus bas pour limiter les chocs tête contre tête.
Et les résultats sont éloquents selon les informations du Midol : une étude récente évoque une baisse de 40 % des accidents crâniens depuis la mise en place de la mesure. Moins de KO, plus de sécurité, mais aussi plus de jeu debout et de continuité.
C’est un enjeu énorme pour la croissance du rugby de demain ! On a apporté énormément de datas, notamment la comparaison entre la Fédérale 2 où l’on plaque bas et la fédérale 1 où l’on plaque haut. Les chiffres sont édifiants avec 55 % d’accidentologie en moins en Fédérale 2. Les Irlandais, dans notre sillage, ont fait le même type d’étude et arrivent à des conclusions similaires aux nôtres. (Source : FFR)
De son côté, l’Irlande a observé des effets similaires : moins de collisions frontales, davantage de passes après contact, un rugby plus fluide et plus spectaculaire. De quoi séduire World Rugby, qui voit dans cette évolution une manière de moderniser le jeu sans le dénaturer.
Vers un rugby plus sûr
L’expérimentation prévue en Géorgie sera une étape cruciale. Le Mondial U20, qui réunira seize nations, servira de laboratoire grandeur nature avant une éventuelle adoption à l’échelle professionnelle. Car au-delà de la santé des joueurs, cette réforme pourrait changer la physionomie du jeu : moins d’arrêts, moins de ballons ralentis au sol, plus d’initiatives offensives.
La FFR, par la voix de Florian Grill, s’en félicite déjà : « On est en train de bouger les lignes », confiait récemment le président fédéral. Et pour une fois, c’est bien la France qui montre la voie — plaquage bas, mais ambition haute.

fredo69007
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12711 pointsC est effectivement un test intéressant à mener même si je suis un peu surpris des chiffres pour moi la phase de jeu la plus accidentogène et la plus nécessaire à clarifier étant les rucks.
dusqual
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55725 pointspour ce qui est des commotions en particulier, peut être pas.
par contre, je partage ton point du vue sur le fait de revoir les choses pour ce qui est des rucks. déjà c'est devenu la foire, on sonde la flexibilité de l'arbitre et ensuite, ça traine dans la zone, ça vient sur le côté, ça plonge...
il va falloir remettre de l'ordre parce que c'est non seulement une zone très accidentogène, comme tu le soulignes, mais c'est aussi la phase de jeu qui se répète le plus.