Droits télé - Top 14. RCT : Mourad Boudjellal préconise de faire comme dans le football
Droit télé - Top 14. RCT : Mourad Boudjellal veut faire comme au football.
Alors que la LNR a lancé un appel d'offres sur les droits télé, Mourad Boudjellal (RCT) estime qu'ils devraient être répartis selon la médiamétrie des clubs.
Alors que la LNR a dénoncé le contrat la liant à son diffuseur historique Canal+, lançant par la même occasion un appel d’offre pas très bien accueilli par la chaîne cryptée, le président du RCT Mourad Boudjellal invite la Ligue a reconsidérer la répartition des droits télé. L’homme fort de l’équipe championne d’Europe, qui est également un membre du comité de pilotage des droits télé du Top 14, estime en effet que ces derniers devraient être répartis selon la médiamétrie des clubs : ceux qui font le plus d’audience et qui ont le plus de charges devraient avoir des retombées financières plus importantes. Un système basé sur le principe de la méritocratie, notamment mis en place dans le football, qui pourrait cependant participer à augmenter l’écart entre les gros et les petits clubs.

« Aujourd'hui, si les droits télé augmentent, avec le système qui a été mis en place, cela arrange seulement les clubs qui se basent sur du partenariat local et qui n'ont aucune incidence sur la médiamétrie, le tout au détriment des grands clubs grâce à qui les droits augmentent, justement. C'est une situation paradoxale ! », confie Boudjellal à La Provence. Celui-ci estime que Toulon pourrait perdre 2,5 millions d’euros car « le RCT s'appuie sur environ 12 M d'euros de partenariat » lié à la médiamétrie du club. « Si demain notre médiamétrie baisse de 20 %, notre partenariat [diminuera] de 20 % dans le même temps. » Jamais à court d’idées, Mourad Boudjellal estime donc que son club doit être « indemnisé par rapport à [ses] problèmes de médiamétrie et en fonction de [son] nombre de retransmissions ».

Auquel cas, il pourrait (voudrait) refuser la présence de caméras à Mayol, quitte à se pénaliser encore plus. Face à la médiatisation grandissante d’autres disciplines comme le basketball, il craint pour l’avenir de ce sport dont l’équilibre économique dépend de plusieurs critères : « la médiamétrie, l'impact et la billetterie », et invite à faire les bons choix pour ne pas « entamer le gros déclin du rugby. »
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  • Harry
  • il y a 10 ans

@Tazief: fait tjrs semblant de ne pas comprendre ...là il confond les gains d'un joueur sur les matchs ou tournois gagnés avec leurs primes d'engagement aux différents tournois dont je parlais ..il croit que Djoko ,Nadal,Federer prennent le même tarif que les joueurs classés 150 ème ATP pour participer aux tournois hors de ceux du Grand Chelem.
Dans sa logique de bisounours il doit croire aussi qu'au rugby les droits TV versés à IRB et aux fédérations respectives sont les mêmes pour un match NZ/RSA que pour un POR/BEL!
Après pour la répartition des droits, comme @Indy je n'ai pas la solution parfaite mais celle en vigueur dans le rugby professionnel est un non-sens et une prime à la médiocrité...
La FFR n'a actuellemnt rien à voir là-dedans elle ne participe même pas aux négociations (à son grand dam d'ailleurs..car elle sait que l'argent va désormais de plus plus dans les club pro comme dans tous les sports);
Elle est à la manœuvre pour les droits de l'edf et encore que pour partie...pour le tournoi c'est RBS qui a le dernier mot et pour les tests et les WRC c'est l'IRB...
Que l'on rémunère les clubs en matière de droits TV sur le principe du foot quitte ensuite à ce qu'on leur impose à tous une quote-part identique (15 % des droits perçus par chacun par exemple)à reverser en faveur du rugby amateur via la FFR en en contrôlant strictement l'emploi par une chambre des comptes indépendante de tout pouvoir sportif et politique.

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