Dettes, rachat, etc. Vieux de 111 ans, le mythique Biarritz Olympique risque-t-il de disparaître ?

Créé en 1913, le Biarritz Olympique porte plus d’un siècle d’histoire sur ses épaules. Pourtant, l’écurie quintuple championne de France accuserait le coup du professionnalisme et de ses finances. En clair, selon RMC Sport, le club serait “au bord du gouffre” d’un point de vue financier.

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Biarritz a-t-il des trous dans la coque ?

En effet, le BO aurait accumulé pas moins de 6,5 millions d’euros de dettes, dont 2 millions auprès de l’Urssaf. La situation serait critique. Les nouveaux propriétaires du club n’auraient pas été en mesure de garantir “les trois millions d’euros fermes demandés par l’Autorité de Régulation du Rugby (ARR), le gendarme financier du rugby (ex-DNACG), pour finir la saison.”

Si elle est confirmée, cette situation très préoccupante pourrait amener le club à être rétrogradé, donc hors du rugby professionnel, pour la saison suivante. Ce scénario pourrait rapidement prendre des airs de spirale infernale pour l’entité basque, en difficulté financière depuis quelque temps. Cependant, les propriétaires démentent une telle situation.

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Pour rappel, le club a été racheté il y a quelques semaines par un trio d’anciens joueurs. Shaun Hegarty, Marc Baget et Flip van der Merwe ont mis la main sur le club, contre un euro symbolique, alors que les anciens propriétaires souhaitaient quitter le projet. Cependant, ces repreneurs ne bénéficieraient apparemment pas des ressources financières nécessaires pour alimenter convenablement le navire biarrot.

Une situation contrastée

Interrogé par Sud-Ouest, le coordinateur de la commission de contrôle des championnats professionnels (CCCP) de l’ARR, Dominique Debreyer, s’est exprimé. Il argue que “les repreneurs ne veulent pas donner (à l’ARR) le nom des investisseurs, et ça (les) agace beaucoup”. De plus, l’autorité reproche aux repreneurs d’être “hors délais” sur plusieurs procédures obligatoires. Par ailleurs, ce comportement leur vaut une convocation face au gendarme financier du rugby, le 7 mai prochain.

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Cependant, la situation ne serait pas aussi grave que ce qu’a rapporté RMC Sport. En effet, les repreneurs du Biarritz Olympique ont demandé à “ne pas tomber dans l’alarmisme inutile”, dans un article de France Bleu. Pour le trio, cette publication “vise à rompre les accords de confidentialité qu'ils ont avec leurs partenaires qu'il ne saurait convaincre”.

Si le fait que cette déclaration vienne des propriétaires peut amener à se méfier, l’Autorité de Régulation du Rugby veut, elle aussi, tempérer les éventuelles enflammades. Toujours pour Sud-Ouest, Dominique Beyer déclarait ceci au sujet des 6,5 millions de dettes du club rouge et blanc : “Ce chiffre est complètement farfelu. Je ne sais pas d’où il sort.” Si Biarritz paraît en difficulté, son plus gros ennemi ne semble donc pas être sa situation financière, mais bien sa place de 14ᵉ de PRO D2. Tout du moins, pour l’instant.

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