Champions Cup. L’UBB et le Stade Rochelais éliminés, la presse anglo-saxonne jubile !
Éliminés par les Harlequins et le Leinster, l’UBB et le Stade Rochelais ont vu leur aventure en Champions Cup prendre fin plus rapidement que prévu. (BeIN Sports)
Éliminés par les Harlequins et le Leinster, l’UBB et le Stade Rochelais ont vu leur aventure en Champions Cup prendre fin plus rapidement que prévu.

Ils rêvaient de titre européen, ils se contenteront d’un sprint final en Top 14. Ce samedi 13 avril, le Stade Rochelais et l’Union Bordeaux-Bègles ont été éliminés de la Champions Cup au stade des quarts de finale. Défaits par des équipes anglo-saxonnes, ces résultats ont provoqué de l’excitation chez les locuteurs de la langue de Shakespeare.

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L’UBB, scénario fou et cruel

En Angleterre, la surprise a été de mise quand les Harlequins ont battu les Bordelo-béglais (41-42) à Chaban-Delmas. Pour The Rugby Paper, la victoire des Quins est d’autant plus surprenante qu’elle survient après l’humiliation infligée aux Saracens. Dans ses colonnes, le journal spécialisé explique : “Les Harlequins atteignent leur première demi-finale de Champions Cup après avoir brisé l'image d'une équipe libérée, mais avec de vraies faiblesses en s'attaquant à ceux qui ont dominé deux fois les Saracens en détruisant leur mêlée.

Du côté de la BBC, on évoque une équipe londonienne qui a “assommé” la formation française pour “remporter un thriller” les conviant en demi-finale. “En fin de match, le coup de pied du capitaine bordelais est passé juste à côté du poteau droit. Les Quins ont réussi à tenir pendant les deux dernières minutes pour sceller une victoire épique qui les qualifie pour la première fois dans le dernier carré”, a commenté la célèbre radio via un article sur son site.

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Enfin, le scénario de ce match donne envie au Guardian de tenter quelques métaphores. Pour le journal britannique, le déplacement à Bordeaux paraissait être le plus périlleux d’Europe et compare, en apparence, ce dernier à un voyage pour récupérer du mauvais vin, un “Château Twickenham”, pour les Harlequins. Cependant, le journal n’oublie pas de dire que ce sont bien les Londoniens qui ont porté le toast à la fin de “l'un des plus grands matches à élimination directe de tous les temps.

Le Stade Rochelais est tombé à Dublin

De l’autre côté de la mer d’Irlande, les médias anglo-saxons se sont aussi régalés devant la déroute du Stade Rochelais (40-13). À Dublin, le Leinster a écrasé les champions d’Europe en titre. RugbyPass explique que “l'équipe locale a pratiqué un rugby impitoyable et La Rochelle n'a rien pu faire face à la domination de ses adversaires dans tous les domaines.” Le média web spécialisé détaille l’affiche ainsi :

Le Leinster a catégoriquement mis fin aux ambitions rochelaises en Champions Cup. L'équipe de Ronan O'Gara a battu le Leinster lors des deux dernières finales par une marge combinée de seulement quatre points. Mais cette fois, la quête d'argenterie de La Rochelle s'est arrêtée au stade des quarts de finale, le Leinster poursuivant sa route vers un cinquième triomphe dans le tournoi, ce qui constitue un record.”

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En Irlande, le Irish Times explique que le Leinster a mis fin à l’histoire du Stade Rochelais de “manière époustouflante”. Le journal commence son analyse d’après-match en indiquant que “la vengeance est un plat qui se mange mieux dans un Aviva Stadium bouillant.” Il enchaîne en précisant qu’en “réalité, seul le souvenir de l'exploit de La Rochelle en mai dernier pouvait laisser planer le doute, mais avec l'arrivée de Jacques Nienaber et l'émergence de Joe McCarthy, ce Leinster a un nouveau souffle.

Pour The Irish Independent, le consultant Bernard Jackman explique que l’ancien sélectionneur des Springboks a “débloqué un véritable esprit de guerrier bleu”. Dans un autre papier, le journal irlandais affirme qu’en venant enfin à bout du Stade Rochelais en phase finale de Champions Cup, le Leinster a “gagné son énorme pari” avec une “équipe qui fonctionne parfaitement”.

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