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Carla et Anderson : les Neisen puissance deux !
Carla et Anderson : les Neisen puissance deux !
Carla et Anderson Neisen sont frère et sœur, ont commencé le rugby au Bugue. Aujourd’hui, chacun a construit son avenir, mais tous les deux restent attachés et curieux du parcours de l'autre.

Tous deux issus du milieu forrain, rien ne prédestinait vraiment Carla et Anderson Neisen à construire une carrière dans le rugby. Pourtant, Carla (23 ans) est joueuse internationale au sein du XV de France, sous contrat fédéral avec les Bleues du 7. De son côté, Anderson (26 ans) vient de perdre une finale de Fédérale 1 avec Valence-Romans face à Rouen, s’engageant ensuite en Pro D2, avec le Stade Aurillacois. Les présentations sont faites. Mais alors comment ce binôme a vécu l’ascension de l’autre ? Avec beaucoup de fierté et des deux côtés.

Il faut dire que ces deux-là sont extrememment soudés. « On a une relation très forte, avoue Carla. On s’est toujours soutenu dans tout ce qu’on faisait. Je vais, dès que je peux, voir jouer Anderson, et lui aussi. Cela nous aide beaucoup. » Quant au grand frère, les éloges sur sa cadette vont bon train :

Carla est quelqu’un de très sérieuse et d’assidue. Elle ne fait jamais un écart, au contraire de moi, qui n’ai pas toujours été très sérieux.

Pourtant, Anderson a un CV bien fourni. Recruté en moins de 15 ans à Brive, le frère Neisen a gagné deux titres de champions de France, et y a signé son premier contrat profesionnel. « C’est un club dont je me souviendrai toujours », souffle-t-il. Le Buguois est ensuite parti deux ans à Limoges, en Fédérale 1. Et cette année, l’ouvreur de formation a évolué sous le maillot de Valence-Romans, toujours en Fédérale 1, ne perdant qu’un seul match de la saison mais certainement le plus important : la finale du trophée Jean-Prat (25-30).

Alors pour évacuer la frustration, Anderson Neisen s’est fixé un nouvel objectif avec le Stade Aurillacois, en Pro D2. « Je n’ai toujours pas digéré cette finale perdu, grimace-t-il. Je suis donc très excité de commencer une nouvelle histoire avec cette équipe. »

Une fierté incontestable

D’après sa sœur, la qualité première qu’il pourra mettre en avant pour tirer son épingle du jeu, c’est bien son jeu au pied. « Mais il a aussi une bonne passe et une explosivité particulière sur un terrain », reconnaît-elle. Carla connaît bien son frère. Pour l’avoir beaucoup vu jouer, finalement, la petite sœur s’est mise... à l’imiter. « Les gens me disent qu’on se ressemble de plus en plus sur le terrain », rigole la Buguoise. Mais là-dessus, son frère n’est pas vraiment d’accord. Pour lui, « l’élève a dépassé le maître ».

Une phrase qui en dit long sur la fierté du grand frère, mais aussi sur le pragmatique parcours de Carla. Alors qu’elle a commencé avec les garçons au Bugue à l’âge de 8 ans, tout s’est très vite enchaîné. Elle intègre le pôle Jolimont, à Toulouse, et joue depuis six ans sous le maillot de Blagnac, en élite féminine. Mais la jeune centre s’est aussi construite une carrière internationale. A 18 ans, elle signe sa première sélection en équipe de France : « c’était le 7 février 2015, à la Roche-sur-Yon », déclare-t-elle après avoir sorti le billet de son portefeuille qu’elle garde précieusement. Carla est aussi vice-championne du monde à VII. Focalisée sur les prochaines qualifications dans cette discipline, elle pense bien évidemment à la coupe du monde féminine à XV qui se tiendra en 2021, en Nouvelle-Zélande. 

A croire que Carla et Anderson n’ont pas fini de parler d’eux aux quatre coins de la France... et du monde.

Merci à Jessica Fiscal pour cet article ! Vous pouvez vous aussi nous soumettre des textes, pour ce faire, contactez-nous !

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Et merci au rugbynistere d’avoir modifié sa phrase de remerciement envers l’auteur de l’article

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