Les 5 points à retenir du match de barrage entre le Stade Français et le Racing Métro (38-15)
Stade Français - Racing Métro : Les 5 points à retenir
Les 5 points à retenir du match de barrage entre le Stade Français et le Racing Métro (38-15). Ay menu, la faillite de Jonathan Sexton, la renaissance de Morné Stey et l'énorme mêlée parisienne.
Le Stade Français Paris s'est qualifié pour les demi-finales du Top 14 en venant facilement à bout de son rival du Racing Métro 92 à Jean-Bouin (38-12). Retour sur les 5 points à retenir du match, à chaud.

Une conquête parisienne souveraine

La mêlée avait déjà fait la différence il y a deux semaines lors de la victoire du Stade Français à Yves-du-Manoir. Ce soir encore, les Soldats Roses ont été totalement dominateurs dans ce secteur, avec un Heinke Van der Merwe qui confirme qu'il est sans doute le pilier gauche le plus redoutable du Top 14. Le pauvre Luc Ducalcon a vécu un calvaire avec 4 pénalités en première période et un carton jaune. La titularisation surprise du géorgien Khinchagishvili à la place de Ben Arous n'a pas apporté satisfaction non plus.

Lavanini – Charteris, un autre pari raté

Pour ce match crucial, Laurent Labit et Laurent Travers avaient décidé de se passer du duo Van der Merwe – Kruger pour titulariser Charteris et Lavanini. Un choix surprenant, en particulier dans le cas de Lavanini, qui a peu joué cette saison malgré son statut de grand espoir du rugby argentin. Indiscipliné et hors-sujet, le grand ami de Pascal Papé n'a pas apporté l'impact attendu.

Les 5 points à retenir du match de barrage entre le Stade Français et le Racing Métro (38-15)

On a retrouvé le grand Morné Steyn... et on a définitivement perdu Sexton

Longtemps critiqué et même éclipsé par Jules Plisson, Morné Steyn a sorti le costume de patron ce soir. Auteur d'un 10/10 au pied (28 points), le demi d'ouverture des Springboks a enfin ressemblé au joueur qui avait terrassé les Lions Britanniques et Irlandais grâce à des coups de pied phénoménaux en 2009. En difficulté derrière un pack dominé, Jonathan Sexton n'a pas pesé sur le jeu et a commis plusieurs erreurs au pied. Son coéquipier Maxime Machenaud, qui évoluait dans des conditions tout aussi difficiles, a été bien plus inspiré et a encore été le seul marqueur de son équipe. Alors qu'il va retourner au Leinster après la Coupe du monde, on peut dire que le passage de Sexton dans les Hauts-de-Seine aura été un échec.

Plus d'envie côté parisienne

Le fait de mener 2-0 sur les confrontations directes cette saison faisait du Stade Français l'outsider de ce match. Face à des Racingmen revanchards et plus expérimentés dans les matchs de phase finale, peu d'observateurs voyaient les Parisiens s'imposer. Force est de constater qu'ils se sont trompés. Plus agressifs, plus entreprenants, les hommes de Gonzalo Quesada ont parfaitement su aborder ce rendez-vous et n'ont jamais douté. Ils participeront à leur première demi-finale depuis 2009, et c'est amplement mérité.

Un vrai test contre Toulon ?

Si Paris n'a pas volé sa place en demi-finale, le Racing Métro est clairement passé à côté de son match. Les Franciliens se sont totalement effondrés depuis leur défaite en quarts de finale de Coupe d'Europe contre les Saracens, et on serait presque tentés de se dire qu'une équipe comme l'UBB aurait peut-être mieux défendu ses chances en barrage. Le Stade Français devra donc encore élever son niveau de jeu pour relever un énorme défi en demi-finale à Bordeaux : battre le RC Toulon, triple champion d'Europe en titre. Cette saison, les coéquipiers de Sergio Parisse ont gagné à deux reprises contre les Rouge et Noir. Un nouveau signe ?

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@Marc Lièvre Entremont :

Pourtant, moi, Isabelle... 😉

Il est clair que le SF a complètement étouffé cette équipe du Racing dans l'envie et le combat. Victoire logique.

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