Super Rugby 2019 - Les franchises australiennes peuvent-elles endiguer leur chute ?
Super Rugby 2019 : Les franchises australiennes peuvent-elles endiguer leur chute ?
Présentation des Waratahs, des Rebels, des Reds et des Brumbies avant le début du Super Rugby 2019.

Le retour de la Ligue des Champions par ci, le retour de la Ligue des Champions par là… Et celui du Super Rugby, personne n’en parle ? En cette saison pré-Coupe du monde, la compétition majeure de l’hémisphère sud donnera un premier aperçu sur la forme des géants du rugby mondial en vue du tournoi japonais. Quelle nation sudiste aura la prétention de défier le favori français avec la ferme intention de la battre ?

Messieurs Laporte et Brunel, on vous conseille de regarder quelques matchs, juste au cas où...

Super Rugby 2019 : les franchises néo-zélandaises de nouveau au pouvoir ?La présentation des franchises néo-zélandaises a été faite, place à celles de l’Australie ! En 2018, les Wallabies ont connu la crise, et montré un visage indigne d’un vice-champion du monde. Mais la méforme de l’équipe nationale aurait pu être devinée suite à la saison catastrophique des quatre franchises locales. La Western Force jetée aux oubliettes, le Super Rugby n’accueille plus que les Waratahs, les Rebels, les Reds et les Brumbies.

Seuls les premiers ont vu les ¼. 2019 peut-elle être l’année du renouveau ? Pour rappel, les quatre franchises sont placées dans une conférence complétée par les Sunwolves. Le premier de la conférence est qualifié pour un ¼ de finale à domicile. Le reste des équipes peut aussi aller en phases finales, à condition de terminer parmi les huit premiers du classement général comprenant les formations néo-Z, sudaf’, argentine et japonaise.

Waratahs : un air de déjà-vu

Faire du neuf avec du vieux, voilà la mission des joueurs de Sydney. Les Waratahs ont ainsi rappelé le vétéran Adam Ashley-Cooper (bientôt 35 ans), de retour de son exil franco-japonais. L’autre recrue phare, c’est Karmichael Hunt : beaucoup de talent, mais une propension à “s’éparpiller” qui nuit à l’ancien Biarrot, dont le passage chez les Reds aura été des plus décevants. Outre le talonneur Damien Fitzpatrick (ex-LOU), un autre ancien “Français” vient compléter l’effectif : le 2ème-ligne sud-af Le Roux Roets, brièvement passé par le Racing 92.

Pour le reste, pas de grand bouleversement : l’effectif des Tahs est le plus complet parmi les franchises australiennes. Israel Folau a récemment prolongé. Il forme avec Hooper, Foley, Kepu, Beale ou Hanigan un groupe d’internationaux capables de mener la formation de Nouvelle Galles du Sud au sommet de sa conférence.

Le joueur à suivre ? Folau, donc. Mais pas Israel. Son petit frère John, international tongien à XIII, est passé à XV. Le ¾ polyvalent de 24 ans a été sélectionné dans le squad des Waratahs après des premiers pas jugés convaincants en NRC, chez les Sydney Rays.

Le Samu pour les Brumbies ?

C’est la chute pour l’équipe de la capitale, Canberra. Seulement 10èmes du classement général, les Brumbies se sont écroulés en fin de saison, finissant même derrière les Rebels. Les coéquipiers du futur Toulousain Rory Arnold doivent donc une revanche à leurs supporters. Suspendu deux mois pour un test positif à la cocaïne, James Slipper arrive des Reds, à un poste de pilier où les internationaux Scott Sio et Allan Alaaaltoa tiennent la baraque.

Mais la recrue à suivre, c’est Pete Samu. Ce troisième-ligne polyvalent né à Melbourne a un parcours singulier. Passé par St Ives, un club amateur anglais de 2010 à 2010, il rentre au bercail pour disputer (avec Randwick) la Shute Shield, le championnat de la Nouvelle-Galles du Sud. Il choisit ensuite de nouveau l’exil, en Nouvelle-Zélande, à Tasman (ITM Cup). Ses performances sont remarquées, et Samu finit par découvrir le Super Rugby… avec les Crusaders ! Trois saisons et 33 matchs plus tard, il tape dans l’oeil de Michael Cheika, découvre la sélection en juin dernier et signe donc pour les Brumbies.

Super Rugby 2019 : le Top 10 des plus beaux maillots !Pour le reste, les Sam Carter, David Pocock, Henry Speight et autre Tevita Kuridrani devraient continuer d’être les leaders de jeu de l’équipe, sans oublier Christian Lealiifano, remis de sa leucémie et de retour l’an passé après un bref passage par l’Ulster.

L’alliance Rebels en Force

La Western Force a été sacrifiée au profit des Rebels. La formation de Melbourne a rendu la confiance de sa fédération. En 2018, elle a tout simplement réalisé sa meilleure saison depuis sa création. Et devrait, sauf surprise, continuer sur sa lancée en 2019. Sa ligne de ¾ de feu est probablement la plus talentueuse du pays : Reece Hodge, Dane Haylett-Petty, Tom English, Marika Koroibete, Jack Maddocks… S’y ajoutent deux internationaux de renom : Matt Toomua, et Quade Cooper. Le premier arrive de Leicester. Le second, rejeté par les Reds, revient enfin en Super Rugby… Il formera la charnière avec Will Genia, son ancien compère dans le Queensland.

Super Rugby : retour sur les formules d'une compétition en perpétuelle évolutionBref, une ligne exceptionnelle sur le papier. À David Wessels de trouver la bonne formule. Le bémol viendra peut-être d’un pack un peu léger quand viendra le moment d’affronter les franchises sud-africaines et néo-zélandaises. Luke Jones (ex-UBB) est revenu et forme une solide paire avec Adam Coleman en 2ème-ligne. Le reste est peu expérimenté, et sans doute un peu orphelin des départs de Mafi et Timani.

Reds de honte

Petit point textile : les Reds retrouvent leur traditionnel maillot “maroon” cette saison. De là à retrouver son niveau d’antan… Il semble bien loin, ce titre de 2011. Bien sûr, de l’eau a coulé sous les points en presque dix ans, mais l’équipe du Queensland n’a pas capitalisé sur ce succès. Pire : la Force exclue, les Rebels progressant, les hommes de Brad Thorn sont devenus la pire formation australienne en Super Rugby, se sauvant de la dernière place de la poule “grâce” à la présence des Sunwolves.

Brad Thorn a pourtant conservé sa place. Mais le technicien a peu de garanties dans son effectif. Bryce Hegarty arrive des Waratahs, mais il n’a débuté que six fois l’an dernier, avant de jouer en Top League avec les Ricoh Black Rams. Fidjien d’origine mais international wallaby, Sefa Naivalu était aux Rebels. Il doit se nourrir des ballons offerts par Samu Kerevi, rare référence au sein d’un effectif ou chez les avants, seul Izack Rodda est un régulier de la sélection.

Top 14 - Le RCT officialise la signature longue durée de Duncan Paia’aua [TRANSFERT]Si les supporters du RCT suivront les performances de Duncan Paia’aua, futur Rouge et Noir, on vous conseille de regarder avec intérêt le jeune Jordan Petaia. Né en 2000, il a fait ses grands débuts en avril dernier, à 18 ans. Et Michael Cheika l’a déjà appelé (sans jouer). Future sensation ?

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  • ced
    100623 points
  • il y a 5 ans

"L’alliance Rebels en Force" "Reds de honte" vous êtes en forme les gars
une soirée avec vous, quelques marshmallows et on va bien se marrer

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