Les 5 points à retenir de la demi-finale du Top 14 entre Montpellier et le Castres Olympique
Les 5 points à retenir de la demi-finale du Top 14 entre Montpellier et Castres.
Au terme d'une demi-finale à suspense, Castres a validé son ticket pour la finale du Top 14 face au RCT, en battant Montpellier à l'issue des prolongations.
Top 14 - demi-finale - Montpellier - Castres (19-22) du 17/05/2014

La sérénité castraise malgré une conquête en deux temps

La conquête du CO durant cette demi-finale du Top 14 face au MHR aura soufflé le chaud et le froid. Parfaits dans le premier acte, notamment en touche, avec trois ballons volés, les Castrais ont maîtrisé leur sujet au niveau du contre, et surtout privé leurs adversaires de ballons propres. « C'est notre point fort. C'est une belle arme. Cela leur fait des occasions en moins » commentait Yannick Caballero. Les Castrais ont cependant souffert en deuxième mi-temps alors que Montpellier a connu un gros temps fort après la 50e. La mêlée du CO a connu quelques ratés, se faisant pénaliser à la 53e puis à la 84e, alors que la touche a aussi déraillé (59e,94e) avec notamment un lancer particulièrement manqué de Bonnello (73e). Un passage à vide (seulement 5 passes après 20 minutes dans le second acte) qui n'a cependant pas sorti les Tarnais de leur rencontre avec un nouveau ballon volé en touche à la 76e puis sur la mêlée du match© à la 97e à seulement 5 mètres de leur en-but sur introduction Montpellier.

Un très bon 9-10-12 côté castrais

Comme on pouvait s'y attendre, le demi de mêlée Rory Kockott a une nouvelle fois répondu présent. Auteur de 17 des 22 points de son équipe, le Sud-Africain a parfois voulu trop donner à l'image de ses coups de pied longue distance non-réussis, mais il a joué juste en donnant de l'air aux siens alors que la pression de Montpellier s'exerçait. Dans le même registre, l'ouvreur Rémi Talès a fait son match, sans pour autant briller. On retiendra notamment une très belle touche trouvée en fin de partie. Si Trinh-Duc a évolué dans un registre plus offensif en attaquant la ligne, lui a préféré distiller les ballons pour ses coéquipiers. Des coéquipiers comme Rémi Lamerat qui n'ont pas hésité à se proposer pour prendre à mal un rideau défensif montpelliérain plutôt en place. Un match solide de la part du futur international. Dulin ou encore Claassen ont également été très en vue.

Des moments clés mal négociés

Dans cette partie à suspense étalée sur plus de 100 minutes, les moments décisifs ont été nombreux. Seulement voilà, ils ont pour la plupart été mal négociés. Hormis le drop venu de nulle part de Seramai Baï à la fin de la première prolongation, le CO a plusieurs fois manqué l'occasion de faire la différence. Ce qui pourrait ne pas pardonner en finale face au RCT. À ce titre, on retiendra le drop raté de Rémi Talès à la fin du temps réglementaire ou bien un certain manque de lucidité de Rémi Lamerat à la 83e après une formidable percée. Le MHR n'a lui aussi pas été en reste en ce qui concerne les occasions ratées. Aussi, le choix d'aller en touche à quelques minutes de la fin de la prolongation au lieu de tenter la pénalité était osé et il aurait pu payer. Seulement voilà, le CO n'a rien lâché. Montpellier voulait sans doute éviter le hasard des tirs au but, et en a payé le prix fort.

Le coaching tardif décisif du CO

Si les deux équipes ont effectué la majeure partie de leurs remplacements après l'heure de jeu, voire bien plus tard, ceux du Castres Olympique ont finalement été bien plus judicieux. À l'image de la rentrée de Seramai Baï à la 70e à la place de Romain Cabannes, discret dans cette rencontre, mais surtout de celle de Brice Mach à la 95e. Sorti à la 55e au profit de Mathieu Bonnello, le talonneur international a fait la différence sur une mêlée décisive à 5 mètres de l'en-but castrais en talonnant (à la main ou au pied) le ballon sur introduction adverse.

Ces Montpelliérains qui sont passés à côté

S'il est difficile de pointer du doigt un joueur lors d'une telle défaite au bout du suspense, on peut cependant noter que certains joueurs sont un peu passés à côté de leur match. Si René Ranger a marqué un très bel essai pour Montpellier, il également pris un carton jaune après seulement quelques secondes de jeu. C'est aussi lui qui est à l'origine de la mêlée à 5 mètres de l'en-but du MHR qui conduira à l'essai de Claassen à la 31e. Un essai sur lequel Mamuka Gordoze est en grande partie coupable en continuant de pousser alors que le CO avait désaxé la mêlée, laissant ainsi le champ (presque) libre au troisième ligne international. Pénalisé à plusieurs reprises, il n'a jamais semblé dans son match à l'image de son hors-jeu flagrant sur un coup de pied de Nagusa. La rentrée de Ouedraogo (49e) a d'ailleurs fait le plus grand bien au MHR, notamment en touche.

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  • pollux
    1875 points
  • il y a 10 ans

Gabach:

Donc, encore un problème d'arbitre...

Salut Bernard. On t'a reconnu.

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