Passé par Clermont, Montpellier, l’Écosse ou encore les Fidji, Vern Cotter n’a plus rien à prouver. Aujourd’hui à la tête des Blues en Super Rugby, le technicien néo-zélandais a retrouvé ses terres… et découvert une pépite qui ne devrait pas rester longtemps dans l’ombre. Son nom ? Payton Spencer, fils de la légende des All Blacks, Carlos "King" Spencer.
Une promesse qui vient du 7
Encore peu connu du grand public, Payton Spencer (1,95 m) a pourtant déjà un sacré CV. Formé au Hamilton Boys' High School, il s’est d’abord illustré sur le circuit international à 7 avec les All Blacks Sevens, où son talent balle en main a vite sauté aux yeux. Sous contrat avec la fédération néo-zélandaise depuis 2023, il a notamment remporté l'étape de Sydney cette année-là.
Like father, like son 💫
— HSBC SVNS (@SVNSSeries) January 27, 2023
Payton Spencer grabs his first try for @nz_sevens! 👊
The son of former All Black Carlos Spencer #Sydney7s | #HSBC7s pic.twitter.com/lkWXvu1kYU
"Il sort du 7, est très doué", confirme Cotter, qui l’a intégré dans le squad des Blues en vue de la saison 2025. Il était pourtant dans le viseur des Crusaders, des Chiefs et des Highlanders. Mais le jeune joueur de 20 ans, formé à Auckland, a choisi de porter le même maillot que son paternel, superstar de la franchise d’Auckland dans les années 2000.
Mais contrairement à Carlos, qui a joué 99 matchs pour les Blues entre 1996 et 2005, et 44 pour les All Blacks, Payton Spencer évolue non pas à l'ouverture, mais à l'arrière. Poste qu'il a aussi occupé au rugby à XIII dans sa jeunesse. Outre le rugby, Payton a également pratiqué le cricket.
“Il ne tardera pas à porter le maillot noir”
C’est peu dire que Cotter croit en lui. Le Néo-Zélandais ne tourne pas autour du ballon via le Midi Olympique : “Bientôt, vous allez découvrir Payton Spencer, le fils de Carlos. Il fait 1,95 m et joue arrière. [...] Il ne tardera pas à porter le maillot noir.”
Une déclaration forte, quand on sait à quel point la concurrence est rude chez les Blacks. Mais on sait aussi que des performances remarquées et remarquables peuvent rapidement installer un joueur. Le plus dur étant d'être constant.
L’héritage, mais pas que
Certes, porter le nom Spencer ouvre quelques portes, mais Payton construit son propre chemin, à force de travail et d’intelligence de jeu. À l’aise sous les ballons hauts, solide en défense, il possède aussi cette vista typiquement kiwi dans ses relances.
Une synthèse moderne de son père ? Peut-être. En tout cas, Cotter l’a dit, et on a appris à l’écouter : gardez un œil sur lui.
Yonolan
Bon sang ne saurait mentir ?
En tous cas c'est sympa que ces grands noms du rugby perdurent au fil des générations
Et entretien très sympa de Vern Cotter dont l'amour pour la France a aussi des racines familiales
Un des ces aïeuls Français est très célèbre : Le général napoléonien de Grouchy
L'histoire a retenu que les troupes qu'il commandait sont arrivées trop tard pour changer le cours de la bataille de Waterloo
balobal
Spencer pour moi c'est la passe entre les jambes pour un essai de coin.
J'adore ce souvenir 🙂