Tournoi des 6 Nations 2018 : les cinq bonnes raisons d'aller voir France - Italie

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Parce que c’est au Vélodrome

Délocaliser un match du Tournoi en province ? Une idée géniale. Depuis de longues années, les supporters réclamaient des matchs internationaux en province. Seuls quelques tests des tournées d’automne y avaient eu droit. Et cette fois-ci, la FFR a osé ! Une première dans l’histoire du 6 Nations, qui en appelle sûrement d’autres...

Le Vélodrome est une enceinte qui réussit généralement aux Bleus, qui ont déjà battu la Nouvelle-Zélande sur cette pelouse. Le public y est chaleureux, le stade magnifique depuis sa récente rénovation. Tous les ingrédients sont réunis pour vivre une belle soirée et assister très beau match de rugby. En espérant que Lionel Beauxis ait plus de réussite que Konstantinos Mitroglou.

Parce que les Bleus ont besoin de nous

Entre une équipe et ses supporters, c'est un peu comme le mariage : "dans la richesse comme dans la pauvreté, dans la santé comme dans la maladie, dans la joie comme dans la peine." Les Bleus n'ont plus gagné un an. Le 18 mars 2017, les coéquipiers de Guilhem Guirado avaient arraché la victoire au bout de… 100 minutes de jeu face au Pays de Galles dans une fin de match complètement folle. Alors, oui, les nerfs des supporters sont soumis à rude épreuve depuis. Et oui, les deux défaites dans ce 6 Nations font mal. Mais c'est dans ces moments-là que les Tricolores ont besoin d'être poussé par tout un stade. C'est le devoir du supporter d'encourager les siens, drapeau dans la main, bérêt bleu-blanc-rouge vissé sur la tête.

Et qui sait, le revenant Trinh-Duc pourrait bien inscrire à son tour le drop de la victoire dans les derniers instants du match...

Pour pouvoir faire la fête sur la Canebière

Et plutôt deux fois qu’une ! D’abord parce que la rencontre est programmée un vendredi soir. Vous l’avez compris : vous aurez donc deux jours pour vous remettre de votre soirée avant de reprendre le boulot ! Et pour ça, on ne remerciera jamais assez le Comité du Tournoi des 6 Nations. En plus, les soirées dans le sud, en bord de mer, c’est quand même vachement plus classe que de s’enfiler des pintes à Saint-Denis (mais ce n’est que notre avis). Avec un peu de chance, vous pourrez peut-être tomber sur Jean-Kevin des Marseillais à Kuala Lumpur (non, là, on déconne).

En revanche, on doute que vous croisiez nos Bleus en soirée, jusqu’au bout de la nuit !

Parce que le 6 Nations, c’est bientôt fini pour les Bleus

Jean-Michel Pessimiste l’a dit : d’ici quelques années, la France ne sera plus dans le 6 Nations. Eh oui les amis, il ne faudrait pas vouloir s’ouvrir à la Géorgie et aux nations émergentes quand tout va bien, et fermer l’accès à la plus grande compétition de nations européennes quand tout va mal ! On peut donc imaginer que le 6 Nations finira par craquer pour créer un système de promotion/relégation. Alors oui, les Italiens ne sont pas au top, et devraient être les premières victimes. Mais vu tout ce qu’il se passe en ce moment dans le rugby français, on est à deux doigts de mettre une pièce sur l’Espagne, qui n’en finit plus de progresser.

Alors profitez-en, et allez voir ce match, parce qu’un France - Portugal au Creusot pour le Rugby Europe Championship, ça a quand même moins de gueule.

Parce que Conor O’Shea prépare un coup de maître… mais va se faire piéger

L’Irlandais a plus d’un tour dans son sac. Souvenez-vous de sa tactique complètement WTF - mais efficace ! - face à l’Angleterre l’an dernier. La Squadra Azzurra avait bien failli surprendre le XV de la Rose en ne disputant pas les rucks, ce qui avait permis de gêner les transmissions du demi de mêlée. Contre les Bleus, O’Shea va faire encore plus fort, et c’est vers sa composition d’équipe qu’il faut se tourner. Habituée à naturaliser des joueurs pour renforcer son équipe nationale, l’Italie fait appel aux jumeaux suédois Ik et Ea pour imposer sa loi. Et ça marche : un à un, les Bleus sortent sur blessure. Sergio Parisse se régale et ses chistéras arrivent enfin dans les mains de ses coéquipiers. Mais ce qu’O’Shea n’avait pas prévu, c’est le réveil de Virimi Vakatawa. Réduite à 7, la France s’en remet à son Fidjien d’origine, perdu quand son équipe compte trop de joueurs sur la pelouse. De retour à ses premiers amours, il inscrit quatre essais et (re)devient le sauveur ©, (re)passe à 7 et fait gagner les Jeux Olympiques à la France. Merci le Vélodrome !

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