Stade Français. Condamné à 15 semaines de suspension pour une fourchette, Laurent Sempéré crie son innocence
Stade Français : Laurent Sempéré clame son innocence.
Dans une interview accordée au Midi Olympique, Laurent Sempéré (Stade Français) assure ne pas avoir fait de fourchette sur Marcos Ayerza.
Lundi 9 mai 2016. Une date qui ne sort pas - a priori - de l'ordinaire , sauf pour Laurent Sempéré. C'est ce jour-là que le talonneur du Stade Français pourra reprendre la compétition après sa lourde suspension (quinze semaines !) pour "contacts dans la zone des yeux" de Marcos Ayerza (Leicester). Une sanction décidée par une commission de discipline indépendante mandatée par l'EPCR après la rencontre de Champions Cup opposant le club parisien aux Tigers.Stade Français. Condamné à 15 semaines de suspension pour une fourchette, Laurent Sempéré crie son innocenceChampions Cup - Stade Français. Lourde suspension pour Laurent Sempéré et Paul GabrillaguesDepuis, Sempéré comme son club avaient choisi de garder le silence. Jusqu'à son invitation chez les Spécialistes Rugby et cette interview accordée au Midi Olympique, dans son édition du vendredi, où l'ancien joueur de l'USAP et du Racing clame haut et fort son innocence, arguant qu'on lui "vole quinze semaines de [sa] carrière" : "Il n'y a aucune vidéo, aucune image, aucune photo qui puisse me mettre à défaut et il ne peut y en avoir puisque je n'ai pas commis ce geste. Il n'y a d’ailleurs aucun témoignage concordant me désignant comme l'auteur de ce geste." Sempéré d'avouer sa surprise lorsqu'il a appris sa citation, croyant d'abord à une blague.

Il refuse de dénoncer un de ses coéquipiers

Mais alors, pourquoi a-t-il été condamné ? Il explique que sa culpabilité a été établie "non pas sur des faits, mais par simple élimination et selon une probabilité que j’ai pu commettre un geste dangereux lors de ce regroupement". S'il n'accuse pas Ayerza de mentir, le talonneur rappelle que plusieurs joueurs du Stade français sont concernés sur l'action. "Et les juges, par élimination et sur une simple probabilité, ont dit que j’étais l’auteur de ce geste". Or, lors de son audience, le Parisien refuse de dénoncer un coéquipier :

Je suis resté fidèle à mes valeurs, notamment quand on m’a demandé de dénoncer un de mes coéquipiers ou de plaider coupable pour aller dans le sens de la commission. Ça, ça aurait été bien plus dur à avaler. [...] Un joueur condamné sans preuve, ni témoignage, c’est quand même la porte ouverte à toutes les dérives.

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Une honte. une fois de plus une décision qui montre comment les anglais nous chie deçu.
Je ne comprend pas comment les présidents de fédération ou de ligue française ne peuvent pas réagir à cette décisions !!!!

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