Michael Fatialofa est simplement heureux d'être en vie après sa grave blessure
Michael Fatialofa sait que le chemin est encore long.
Gravement blessé en début d'année, le Néo-Zélandais Michael Fatialofa revient sur les moments difficiles pendant sa rééducation.

L’abnégation de Michael Fatialofa pour marcher est une véritable leçon de vie [VIDEO]L’abnégation de Michael Fatialofa pour marcher est une véritable leçon de vie [VIDEO]Très sérieusement blessé aux cervicales en janvier dernier, Michael Fatialofa a été une véritable source d'inspiration en cette période de crise. Le deuxième ligne néo-zélandais de Worcester a tout fait pour remarcher. Et ses progrès sont fabuleux. Alors qu'il n'avait aucune sensation depuis le cou jusqu'aux pieds, il a récemment été filmé en train de marcher. "C'était assez effrayant, et j'étais vraiment à bout de souffle parce que la moelle épinière était comprimée et que tout ce qui se trouvait en dessous des cervicales était affecté et cela inclut mes poumons. J'essayais juste de respirer", raconte-t-il via Rugby Pass. Au début, tout ce qui à quoi il pensait, c'est à ne pas devenir un fardeau pour sa famille. 

Il a dû faire preuve de beaucoup de résilience et de volonté pour retrouver ses moyens moteurs. "Lorsque j'ai commencé à bouger un doigt, je ne voulais pas m'endormir car je pensais qu'à mon réveil je ne serais plus en capacité de le bouger." Avoir un gros mental a été primordial dans sa guérison. Et ce, même s'il sait qu'il devra vivre avec des problèmes physiques pour le reste de ses jours. Sa blessure à la moelle épinière ayant aussi affecté ses organes. Mais contrairement à certains des autres patients du St Mary's Hospital de Londres, lui a la chance d'être encore en vie.6 semaines après sa grave blessure à la colonne, Michael Fatialofa se bat pour marcher [VIDÉO]6 semaines après sa grave blessure à la colonne, Michael Fatialofa se bat pour marcher [VIDÉO]

Les premières semaines ont été assez traumatisantes. Ses voisins de chambrée étaient des personnes blessées par balles ou à l'arme blanche. Ses nuits étaient rythmées par les bips des machines pour les maintenir en vie. Mais tous n'ont pas eu sa chance. "Tout ce que je pouvais entendre, c'était un bip sonore, tout le monde se précipitait et j'avais un nouveau ''colocataire'' le lendemain." Croyant, Fatialofa a refusé d'abandonner, et ce, même si la crise sanitaire le prive désormais du soutien de ses proches. Il estime que remarcher n'est que le sommet de l'iceberg. Il va devoir redoubler d'efforts pour retrouver la motricité au niveau de ses mains. Mais on peut compter sur lui pour ne rien lâcher. Le rugby est désormais derrière lui mais il encore toute la vie devant.

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(sic) "Mais contrairement à certains des autres patients du St Mary's Hospital de Londres, lui a la chance d'être encore en vie." (auteur : Thibault Perrin)

Donc, si je comprends bien votre phrase, lorsque l'on n'est plus en vie, on est quand même encore patient du St Mary's Hospital de Londres.
Ce doit être dur pour les proches de continuer de payer les frais hospitaliers (ou dur pour la communauté pour ceux qui profitent d'aides financières de l'état pour ces mêmes frais) alors que ledit patient n'est plus en vie. En tout cas, c'est une option très rentable pour ledit "Hospital". Les Anglais nous prouvent une nouvelle fois leur fabuleux pragmatisme, couplé à une savoureuse ingéniosité.
Plus sérieusement, cette phrase est ridiculement maladroite et peut prêter à confusion...

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