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Météo, nourriture, médiatisation : à quoi peut-on s'attendre lors du prochain Mondial ?
Nicolas Kraska parle de la Coupe du monde au Japon. Crédit photo : @hanul2206
Seul Français à évoluer au Japon chez les professionnels, Nicolas Kraska nous parle de la Coupe du monde à venir.

La Coupe du Monde 2019, se déroulera au Japon. Un mois avant le début du plus grand événement rugbystique, Nicolas Kraska, unique Français à évoluer au Japon nous dévoile les spécificités que le pays apportera à cette édition du Mondial de rugby, ainsi que la manière dont la population locale accueille cette competition.

Nicolas Kraska, seul Français à évoluer au Japon : ''le rugby d'ici me plaît beaucoup''Nicolas Kraska, seul Français à évoluer au Japon : ''le rugby d'ici me plaît beaucoup''La Fédération japonaise a mis les petits plats dans les grands pour accueillir la Coupe du Monde. Mais comment la population locale aborde cet événement ? "C'est étonnant, mais beaucoup de personnes ne sont pas au courant ! Ici, le rugby est populaire à l'université mais en dehors de ça, on en parle peu. C'est un sport qui commence seulement à être médiatisé."

Une polémique a éclaté l'année dernière, car les joueurs tatoués qui disputeront la Coupe du Monde devront cacher leurs tatouages. "Effectivement. Au Japon, les tatouages sont liés aux Yakusa, la mafia japonaise. Tu peux être blanc et avoir un tatouage tribal, tu seras quand-même associé aux Yakusa." Nicolas Kraska n'a pas de tatouage, mais son coéquipier Luke McAlister lui en possède plusieurs. "Dans les stades les tatouages sont acceptés car les Japonais n'assimilent pas le sport aux Yakusa. Mais dans les piscines et bains publics, les joueurs tatoués doivent mettre des bandages. Les équipes doivent donc privatiser les piscines dans les hôtels."

Mis à part la petitesse des lits, à quelles spécificités les joueurs vont-ils être confrontés ? 

Il y aura le temps. En cette période il fait très lourd et très humide ici. C'est la saison des moussons. Ça va influer sur le jeux. Puis il y a aussi la nourriture. Il n'y a pas comme en Europe du pain, des pâtes et de la viande. Au Japon, la viande est un met rare. Elle est tranchée en de petits morceaux, et coûte très chère. Puis, ça n'a pas le même goût tout comme le lait et les yaourts. Ici, le matin ils mangent du nattõ, du riz et du poisson salé. La nourriture me manque. J'adore manger des Sashimi mais on finit par se lasser. Et de simples choses comme des haricots verts, des lentilles et des petits pois me manquent beaucoup. Une botte de dix haricots coûte cinq euros ici. Vu que ma femme est enceinte, quelques fois on fait l'effort financièrement pour pouvoir manger correctement.

La météo, la nourriture... Le XV de France saura-t-il s'adapter en Asie, d'ici le mois prochain ?

Merci à BaptistePiquel pour cet article ! Vous pouvez vous aussi nous soumettre des textes, pour ce faire, contactez-nous !

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https://www.lemonde.fr/rugby/article/2015/08/04/rugby-nicolas-kraska-tribulations-d-un-francais-au-japon_4710996_1616937.html

Article intéressant sur le même mec et le rugby en Japon (je voulais en savoir plus sur lui au départ).

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