Le Top 5 / Flop 5 du weekend (01/12 au 02/12)
Le meilleur et le pire du weekend rugby !
Les Tops et les Flops d'un weekend rugby marqué par la fin de la série des Tests de novembre, par le Top 14 et par la Pro D2.
Le meilleur et le pire de ce weekend rugby marqué par la fin des Tests-Matchs, le retour du Top 14 et la suite du feuilleton Pro D2.

Les TOPS :

Mathieu Bastareaud, le retour en forme :

De sortie en sortie, Mathieu Bastareaud impressionne. Alors que la concurrence de Matt Giteau et Maxime Mermoz aurait pu reléguer l’ancien parisien à un rôle de coupeur d’oranges, il n’en est rien. Titulaire contre Grenoble il a rendu une copie immense. Percutant, tranchant, puissant, Basta a concassé ses adversaires tant en défense qu’en attaque. Décisif sur trois des 5 essais de son équipe, il a remporté chaque duel et avancé à chaque impact avec une facilité surprenante. Peu à peu le joueur formé à Massy retrouve son niveau de 2009, année pendant laquelle il avait explosé en équipe de France. Une bonne nouvelle pour Philippe Saint-André et Patrice Lagiquet… Ici le lien pour voir ses exploits du weekend.

Rory Kockott, le taulier castrais :

Et dire qu’il a débarqué dans le Tarn en tant que joker médical… Un an plus tard c’est lui désormais le taulier de Castres. Quand le sud-africain va, c’est toute l’équipe qui se met en ordre de marche. Menés 15 à 6 à la pause face à Mont-de-Marsan, les protégés de Travers et Labit ne doivent leur salut qu’à un impressionnant Kockott. Auteur de 21 points, c’est lui, une fois encore, qui a dynamité la défense adverse. Impeccable au pied, dangereux balle en main, insaisissable, vif et rapide, les superlatifs manquent mais l’apport du garçon saute aux yeux. Grâce à cette victoire le CO grimpe à la 4ème place du Top 14, juste derrière les trois géants de l’élite, et Rory Kockott est loin d’être étranger à ces bons résultats. Meilleur réalisateur du championnat, il est décisif, toujours au bon moment et toujours au bon endroit.

La France et les "petites nations" en réussite à Dubaï :

L’étape de Dubaï qui se déroulait ce weekend pour le compte des Sevens World Series a accouché de plusieurs bonnes nouvelles. D’une part le France va bien ! 4ème au classement final après avoir été défaits en demi-finale face aux futurs vainqueurs samoans (5-12), les Bleus ont confirmé leurs bonnes dispositions aperçues à Gold Coast. Solidaires en défense et disponibles en phases offensives les coéquipiers de Jean-Baptiste Gobelet ont été efficaces et entreprenants. Une belle satisfaction. Aux rayons des surprises on notera les bonnes performances du Portugal et du Canada, qualifiés pour les quarts de finale du tableau principal. Preuve que l’homogénéisation des nations n’a jamais été aussi grande en rugby à 7.

L’Angleterre, l'incroyable sursaut :

On les disait timorés, faiblards, en manque d’inventivité, presque à l’agonie. Critiqués dans les médias, battus sur le terrain par l’Afrique du Sud puis l’Australie, les hommes de Stuart Lancaster recevaient les intouchables All Blacks lors de la dernière journée des Tests-Matchs, tout sauf une sinécure. Résultat ? Les Anglais remportent leur premier match face aux Néo-zélandais depuis 9 ans sur le score de 38 à 21, plus large victoire depuis 1936. Une démonstration aussi surprenante qu’édifiante avec en figure de proue un incroyable Manu Tuilagi. Si on devait tirer deux enseignements de ce match on pourrait dire que la meilleure équipe du Monde n’est pas invincible et que les soldats de la Reine ne sont jamais morts. Respect.

Oyonnax forte tête :

Qui pourra-donc stoppé l’ascension d’Oyonnax vers le Top 14 ? Au terme de la 13ème journée, la question reste sans réponse. En corrigeant une pâle équipe auscitaine 55 à 3 avec 8 essais à la clef, les joueurs de Christophe Urios comptent désormais un confortable matelas de 13 points sur le deuxième (le LOU) et peuvent désormais envisager tout à fait sereinement la suite des opérations. Toujours placé, jamais gagnant, Oyonnax pourrait bien saisir sa chance cette année…

Les FLOPS :

La mêlée de l'UBB inquiète :

Comment l'Union Bordeaux-Bègles peut-elle si bien jouer et se retrouver à une famélique 12e place ? Le manager de l'UBB, Raphaël Ibanez, le sait parfaitement... sa mêlée est en grande partie responsable. Réduits à 14, les Biarrots ont tout de même réussi à inscrire un essai à leurs adversaires sur une mêlée enfoncée ce week-end. Une habitude pour des Girondins qui ont laissé filer pas mal de points en route cette saison. Le recrutement du pilier samoan Tamato Leupolu est logique mais est-ce suffisant quand on connaît les difficultés actuelles de la première ligne ?

Marvin O'Connor fait la bourde :

A seulement 20 ans, l'ailier de l'Aviron Bayonnais a un avenir radieux devant lui... un futur qui s'annonce plus gai que cette semaine. En effet, l'ancien joueur de Grenoble se doutait que la séance vidéo du match contre Montpellier allait être compliquée à regarder. Marvin O'Connor s'est fait remarquer en première mi-temps, en dégueulant un ballon d'essai de Scott Speeding, puis en récoltant un carton jaune pour plaquage en l'air. Bref, un sale week-end à vite oublier.

Les cartons rouges de la dernière journée de Premiership :

Journée de doublons a rimé avec journée de suspensions. Alors que le XV de Rose brillait contre la Nouvelle-Zélande, les joueurs de Premiership se sont montrés particulièrement énervés ce week-end. Témoins ces deux matchs où les cartons rouges ont volé : Leicester vs Bath et London Welsh vs London Irish

Le tirage au sort de la RWC effectué alors que toutes les équipes ne sont pas présentes :

Le bon point c'est que le tirage au sort était filmé et il a été fait assez rapidement sans faire trop de flan-flan. Le mauvais est évidemment le timing... nous sommes à deux ans et 9 mois du coup d'envoi, est-il légitime de faire le tirage au sort dès maintenant ? Alors que le classement IRB dans deux ans sera bien plus cohérent avec le niveau des équipes pour cet évènement mondial. Le tirage au sort est tellement tôt qu'on ne connaissait même pas toutes les équipes qui seront en Angleterre en 2015.

Béziers qui s'enterre à domicile :

Le derby du Languedoc est sacré surtout au stade de la Méditerranée. On oublie d'un coup les classements peu reluisants des deux équipes et on donne son corps à la science pour l'emporter. Le derby était très équilibré jusqu'à la 60e, instant choisi par les Narbonnais pour mettre le coup d'accélérateur alors qu'il ne restait plus que la pédale du frein pour les Biterrois. Totalement lâchés, les joueurs de l'Hérault ne pouvaient que constater les dégâts (17-34) en encaissant 20 points en 11 minutes. Attention la zone Rouge est très proche.

Merci à Arthur Bourdeau pour cet article ! Vous pouvez vous aussi nous soumettre des textes, pour ce faire, contactez-nous !

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@Kadova : Je crois qu'ils ont corrigé, mais ils sont trop occupés pour te répondre ces sauvages, donc je le fais à leur place : un grand merci Kadova, c'est corrigé 😉 Pour leur défense c'est pas de tout repos le planning de la rédac cette semaine, ça ira mieux dès la semaine prochaine !

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