Défaite en Italie : Le Top 14 pointé du doigt
Les Français n'ont pas tenu la cadence face aux Italiens.
Le manque de fraîcheur affiché par les Bleus face à l'Italie relance une nouvelle fois le débat sur le calendrier des internationaux. Serge Simon monte au créneau et préconise l'adoption du système anglais.
Si la défaite française ce dimanche face à l’Italie a de nombreuses origines, l’une d’entre-elles relance une nouvelle fois le débat sur le calendrier des joueurs français : le manque de fraîcheur. Cramés, fatigués, à bout de souffle, les adjectifs ont été légions pour qualifier des Bleus semblant parfois avancer au ralenti face aux Azzurri. Un peu comme des Solex faisant la course avec des Vespas. On le sait, les Français sont les rugbymen qui jouent le plus de rencontres au cours d’une saison. Certains comme Vincent Clerc « ont déjà joué 22 matchs. C’est autant qu’un Néo-Zélandais ou un Irlandais sur l’ensemble de sa saison » déplore Serge Simon, président du syndicat des joueurs, dans les colonnes du Parisien.

Ajoutez à cela, les échéances européennes et les rencontres internationales, et vous obtenez un total de 48 matchs. « Ce calendrier est insupportable. Les joueurs sont pressés comme des citrons » critique Simon. Mais comme le dit Vincent Moscato à RMC, « cela n’a pas empêché la France de briguer des Grands Chelem ou de faire des finales de Coupes du monde. » La saison est certes longue, mais les Anglais sont aussi logés à la même enseigne, deux des meilleurs joueurs italiens sur le pré dimanche, à savoir Parisse et Castrogiovanni, évoluent respectivement dans ces deux championnats. Ce qui au final a pu faire la différence, c’est peut-être l’envie et la motivation d’aller chercher ces Italiens sur leur pelouse.


Qu’est-il néanmoins possible de faire pour soulager un peu les internationaux français ? « Il faut arrêter de croire que le calendrier finira par s’harmoniser » lance Simon. Paul Goze, président de la LNR, pour qui la fraîcheur n’explique pas tout, ne tend pas non plus vers une modification radicale. Il n’exclut cependant pas « des améliorations » et une réflexion sur « d’autres formules ». Peut-être faut-il s’inspirer du système anglais comme le préconise Serge Simon et adopter des « compensations financières pour les clubs ». Il apparaît néanmoins difficile dans l’état actuel des choses de priver des clubs comme le Stade Toulousain de cinq voire six joueurs cadres pendant trois semaines en l’échange d’un chèque de la Fédération. « Le système a touché ses limites » conclut Simon. Le renouvellement de convention qui s’annonce entre la FFR et la LNR s’annonce mouvementé.
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  • Huiresspo
  • il y a 11 ans

Et Parisse, il n'est pas fatigué ? Pourtant il a fait son match dimanche, non ?

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