Guy Novès : « Je ne suis pas naïf »
Guy Novès parle du début de saison mitigé du Stade Toulousain.
Trois défaites en cinq matchs, et forcément, tout le monde parle de crise concernant le Stade Toulousain. Le club est-il en danger ? Guy Novès répond.
Le Stade Toulousain est-il en danger ? Fanny à Montpellier après une victoire bonifiée sur un pâle Racing Metro, le quadruple champion d'Europe végète à la neuvième place du Top 14 après cinq journées. Soit son plus mauvais démarrage depuis la création du championnat. Pour France Bleu Toulouse, Guy Novès est revenu sur la déroute : « Ce n'est pas un simple accident. C'est une défaite du Stade Toulousain. On a fait un non-match, on perd et c'est logique. […] Mais le premier essai (de Jonathan Pelissié, ndlr) n'y est pas. Ouedraogo retient par le maillot Jean-Marc Doussain, on le voit très bien à la vidéo et je ne sais pas comment il a pu être accordé. » Néanmoins, le manager toulousain ne se cache pas derrière l'arbitrage pour expliquer cette défaite : « Notre match a été catastrophique dans les intentions de jeu. Je trouve qu'il est bizarre et illogique qu'en trois jours, on change complètement d'attitude, d'approche. Ce n'est pas ce qu'on veut mettre en place. »

Déjà défait trois fois en cinq matchs, le Stade n'est pas au mieux. Rien d'alarmant pour Novès : « C'est très compliqué de gagner à l'extérieur. Si nous avions eu deux matchs à l'extérieur et trois à domicile, le classement ne serait pas le même. Il ne faut pas oublier que notre préparation n'est pas identique à celle des autres clubs. Je ne suis pas naïf : il y a du travail. Mais n'oublions pas non plus que nous gagnons nos deux matchs avec le bonus offensif. » Les deux prochains matchs, à domicile face à Biarritz et au CO, devraient permettre aux rouges et noirs de se relancer... et d'écarter ce semblant de crise.

Club le plus représenté pour le stage du groupe France avec neuf joueurs, le Stade Toulousain va encore être privé de ses cadres. Novès a souvent eu son mot à dire sur le débat entourant le XV de France. Ce n'est pas fini :

Écoutez, il y a deux stages de l'équipe de France prévus. Ça veut dire que mes joueurs vont être mobilisés physiquement et mentalement du dimanche au mercredi, totalement concernés par l'équipe nationale. Ils vont revenir le jeudi complètement cuits. Et on me dit que le samedi en suivant, je pourrai les utiliser face à Perpignan, puis Brive. Mais dans quels états seront-ils ? L'équipe de France a raison. Elle, le week-end, elle s'en fout. Le championnat change, la situation n'est plus du tout la même qu'il y a quinze ans. Regardez Clermont et le champion de France qui tombent à Oyonnax.

Le Stade Toulousain, club le plus titré d'Europe, est une équipe attendue au tournant. La moindre défaite est scrutée à la loupe. Normal, dès lors, que des questions se posent lorsque le club en subit trois en cinq matchs. Mais Novès ne comprend pas un certain acharnement : « On a l'impression qu'avant, c'était facile. Ça ne l'était pas ! ». Il concède en conclusion : « On n'a pas de baguette magique. Notre politique doit changer petit à petit. […] On va vendre chèrement notre peau. Toulouse reste Toulouse. »

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Le ST va secrefaire ils ne vont pas rester à cette place

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