De 2017 à 2019 : 10 ans de rugby vue par l’œil du Rugbynistère
Dernière partie de notre retour de la décennie et c'est du joli !
Suite et fin de ce retour vers le passé, nous avons passé en revue 7 saisons depuis le début de la décennie. Place aux 3 dernières années qui ont été pour le moins tumultueuses.

2017 : Goodbye Guy Novès !

La saison européenne précédente voyait 7 clubs qualifiés pour la Champions Cup et seulement 3 qualifiés pour les phases finales. Dont Castres, intermittent du spectacle et le Racing qui ne connaîtra pas le même parcours que la saison dernière. Même configuration pour la saison 2016/2017, où l’on retrouvera l’AS Clermont, le RC Toulon et le Stade Toulousain, 3 équipes habituées des joutes européennes. Et ce sont les Auvergnats qui auront un parcours plus prolifique, après avoir éliminé les Varois et les irlandais du Leinster, ils retrouvent les Saracens qui ont roulé peinard jusqu’à la dernière marche. Et ce sont encore les Anglais qui se verront sacrés champions d’Europe pour le 2e année consécutive. La course au club le plus titré est lancée entre Toulouse, Toulon, le Leinster et les Saracens.

2010 à 2013 : 10 ans de rugby vue par l’œil du Rugbynistère2010 à 2013 : 10 ans de rugby vue par l’œil du Rugbynistère

Le Top 14 de son côté continue à attirer les grands noms du rugby avec les arrivées de Ian Madiganl’UBB, Isaia Toeava à Clermont, Victor VitoLa Rochelle, Facundo Isa à Lyon, Nemani NadoloMontpellier, Leone Nakarawa au Racing 92, Liam Gill à Toulon, Richie Gray au Stade Toulousain. Demandez, demandez votre star ! Chez les espoirs quelques transferts qui s’avèreront payants se font : Clément Castets, Arthur Retière, Arthur Coville ou encore Louis Dupichot. Cette année de Top 14 sera difficile pour le Stade Toulousain, eux titrés 19 fois par le passé, termineront 13e du championnat après les départs de Clément Poitrenaud et Vincent Clerc. Cette saison marquera aussi la fin de carrière de Thierry Dusautoir. À l’inverse des hommes de Hugo Mola, la sensation se passe du côté de l’Atlantique où un ancien toulousain réussit avec son club de La Rochelle qui termine 1er du championnat. Malheureusement, la superbe saison s’arrêtera sur un drop d'Anthony Belleau en fin de match, et ce sont les meilleurs ennemis Toulon et Clermont qui entreront dans l’arène pour la rencontre ultime. Clermont arrivera à conjurer le mauvais sort puisqu’ils seront sacrés champions après 3 finales perdues depuis le titre de 2010. Le FC Grenoble et l’Aviron Bayonnais, promu, diront au revoir à l’élite. Le LOU obtiendra son maintien et choisira de s’installer à Gerland, mais aussi en Top 14.

Côté XV de France, les espoirs montrés en 2016 doivent se confirmer en 2017. Pourtant, le Tournoi nouvelle formule (l’arrivée des bonus et des victoires à 4 points) commence mal pour les Bleus avec une défaite à Twickhenam, mais une défaite encore une fois encourageante. C’est joli, mais ça perd. S’en suivra une victoire contre l’Écossé, une défaite en Irlande, une victoire en Italie et une victoire contre le Pays de Galles après 100 minutes de jeu.e Et environ 35 minutes de pick and go devant la ligne environ. Cette victoire au terme du match le plus long, verra les Français de positionner 3e de ce tournoi, meilleur classement des dernières années. Les Français sont amoureux de Guy Novès, à Pibrac ça klaxonne dans les rues avec les tracteurs, c’est l’euphorie au sein du rugby français. Cette édition sera l’occasion de voir une première fois des joueurs comme Arthur Iturria ou encore le phénomène Antoine Dupont. Bernard Laporte conforte le manager dans ses fonctions. La tournée qui suivra en Afrique du Sud viendra une fois de plus ruiner les efforts établis, concédant 3 défaites nettes chez les Springboks. Les tricolores rentrent en France, les valises pleines, sans solution pour retrouver la victoire. Bernie, lui, commence à douter sur les qualités de sélectionneur de Novès. Les tests de Novembre viendront porter l’estocade sur un sélectionneur critiqué par son propre président. « 3 victoires sur 4 » voici l’objectif pour survivre à la tête des Bleus, avant d’affronter l’Afrique du Sud, le Japon et les Blacks 2 fois, dont un match en semaine. Les Hunger Games à côté c’est de la rigolade. Pour ne rien arranger, les blessés sont de marques avec Lopez, Camara, Nakaitaci et consorts, c’est vraiment la merde. Résultat, 3 défaites et un match nul contre le Japon. Le match des réservistes Français et néo-zélandais sera l’occasion de voir sous le maillot bleu des joueurs comme Camille Chat, Sekou Macalou ou Gabriel Lacroix. 8 défaites en 2017, on ne parle même plus de défaites encourageantes, le public siffle son équipe, c’est le fond de la gamelle, après les espoirs de début d’année, longue est la chute. Et lourde pour Guy Novès et son staff puisque le divorce sera prononcé le 27 décembre. Et bonne année 2018 !

La date : Lundi 13 mars 2017. Dans la stupeur générale, les présidents Thomas Savare (Stade Français) et Jacky Lorenzetti (Racing 92) annoncent le projet de fusion entre les deux clubs parisiens. Les joueurs n’étaient visiblement pas vraiment au courant de cette histoire. Après la grève annoncée des joueurs, les rendez-vous à la LNR et la grogne des supporters, le projet est abandonné le dimanche 19 mars tels des Bayonnais et des Biarrots qui seraient revenus à la raison.

2018 : Jacques Brunel le sauveur

Cette édition 2018 annonce la première non-participation du Stade Toulousain et la première participation du Stade Rochelais après une saison 2016/2017 très réussie. Et leur entrée en lice est un succès puisqu’ils atteindront un quart de finale dès la première année pourtant dans une poule étriquée avec les Wasps, l’Ulster et les Harlequins ! Ils seront accompagnés par Clermont, Toulon et le Racing 92. Ces derniers affronteront le Leinster sur la dernière marche dans le Stade San Mamès de Bilbao, une première en Espagne donc ! Mais cela sera une 2e défaite sur la scène européenne pour les Racingmens et une 4e étoile décrochée en 4 finales par les Irlandais après les 3 titres glanés en 2009,2011 et 2012. Les plaçant donc en tant qu’équipe la plus titrée à égalité avec le Stade Toulousain, mais aussi comme équipe qui ne perd pas ses finales. Contrairement à une équipe suffisamment raillée pour y faire référence, mais vous-même vous savez.

De 2014 à 2016 : 10 ans de rugby vue par l’œil du Rugbynistère !De 2014 à 2016 : 10 ans de rugby vue par l’œil du Rugbynistère !

C’est devenu une habitude, l’intersaison a été mouvementée sur le marché des transferts ! Le championnat de France, catégorisé comme meilleur championnat du monde pour ceux qui sont abonnés à Canal + mais pas forcément pour ceux qui ont Bein Sports, a attiré plusieurs stars. Elles s’appellent Greg Laidlaw, Tawera Kerr-Barlow, Chris Ashton, Semi Radradra, Aaron Cruden, Ruaan Piennar ou Jan Serfontein. Sans oublier aussi, le jeune Cheslin Kolbe (23 ans). Du clinquant et trébuchant pour conquérir le Brennus. C’est aussi l’année d’arrivée des espoirs comme Pierre Bourgarit, Greg Aldritt ou Lionel Beauxis. Retenez bien ce nom. Cette saison sera marquée par la domination du MHR qui ne sont plus entrainés par le méchant Jake White, mais par le gentil Vern Cotter, ancien manager de l’AS Clermont. Grâce à leur recrutement, ils arriveront même à se hisser en finale, ce qu’ils n’avaient pas réussi à faire depuis 2011, face au Castres Olympique de Christophe Urios qui devient champion dès sa 3e année au club. On parlait du recrutement en début de paragraphe, les Tarnais nous montrent donc bien que ça ne sert à rien de recruter des grands noms quand tu peux gagner le championnat avec Ludovic Radoslajevic. Ce qu’il faudra retenir de cette saison : les 24 essais de Chris Ashton, les descentes en Pro D2 de Brive et Oyonnax, le retour du Stade Toulousain dans le Top 6, l’AS Clermont, tenant du titre, qui sort de ce même Top 6 et qui jouera la Challenge Cup, le concert de Mika après la finale du Top 14. Mika ? Sérieusement ? Pourquoi pas Bigflo et Oli tant qu’on y est.

Le Tournoi des 6 Nations 2018 verra Jacques Brunel sous la tunique tricolore, lui qui s’est occupé des Italiens par le passé. Il était donc le candidat idéal pour ne pas connaitre à nouveau la défaite face aux Transalpins. Pour son premier match, le sélectionneur fera appel à de nouveaux visages, Matthieu Jalibert, Antoine Dupont, Anthony Belleau ou Adrien Pélissié. Ca sera malheureusement une défaite pour les Français sur un drop cruel de Jonathan Sexton et malgré une prestation très sérieuse. Jalibert à peine installé avec le numéro 10, sera remplacé pour le reste du Tournoi par un revenant et pas des moindres pour assumer le rôle du grandisse. Lionel Beauxis. S’en suivra une défaite en Ecosse, éclipsée par cette fameuse « Nuit d’Edimbourg » qui entrainera la mise au frigo de 8 joueurs : Iturria, Lambey, Picamoles, Macalou, Belleau, Danty, Lamerat et Teddy Thomas, pourtant véritable arme offensive de cette équipe. L’occasion pour François Trinh Duc de réussir son 12e retour en Bleu. Avec un XV largement différent du 1er match, le XV de France s’imposera contre les Italiens, glanera une victoire de prestige contre les Anglais, mais seront battus à Cardiff par le Pays de Galles par un petit point. Une 4e place au final devant les Anglais, ce qui constitue en soit une petite victoire. Les tricolores attaquent fort sous l’ère Brunel et s’est trouvé 2 grands leaders avec Guilhem Guirado qui a pu être secondé brillamment par Mathieu Bastareaud. La tournée de juin sera plus décevante avec 3 défaites en Nouvelle-Zélande dont une défaite par 50 points à l’Eden Park, pas de quoi mettre du baume au cœur pour Jack qui dresse un bilan assez sévère, mais qui se sent capable de rivaliser tout de même. Rivaliser ne veut pas forcément dire gagner, mais au moins ne pas prendre une taule. La Coupe du Monde arrive vite et c’est déjà la panique. Le mois de novembre semble pourtant encourageant, malgré une défaite face aux Springboks en toute fin de match (26- 29) et une victoire face à l’Argentine mettant fin à la série de 5 défaites. S’en suivra une rencontre face aux Fidji pour terminer 2018 sur une bonne note. Il n’en sera rien, défaite 14 à 21. L’année se termine par 3 victoires et 8 défaites, aucune certitude dans la composition si ce n’est le top scorer Guilhem Guirado. Une 9e place au classement mondial et des stades délaissés par les spectateurs. En d’autres termes, à moins d’un an de la Coupe du Monde, ça pue.

La date : Le 25 novembre 2018, à Monaco, Jessy Trémoulière est sacrée meilleure joueuse de lannée ! Une belle consécration pour larrière tricolore qui devant 3 autres françaises : Pauline Bourdon, Safi NDiaye et Gaëlle Hermet. 2018, cest lannée du XV de France Féminin, avec un Grand Chelem et une victoire sur les Black Ferns Néo-Zélandaises. A 7 aussi ça marche avec une médaille dargent aux championnats du monde.

2019 : Arigatogozaimasu !

La Champions Cup 2018/2019 marquera la non-participation d’une grande équipe, l’AS Clermont, et la première participation à ce niveau d’une équipe en plein développement, Lyon (LOU), qui terminera sur un 0 pointé finalement. Et en cette année de Coupe du Monde, les Français et les Anglais ne se montrent pas forcément à leur avantage (2 + 1 qualifiés), contrairement aux Irlandais et Ecossais (3 + 2 qualifiés). Les espoirs tricolores dans cette coupe seront sur les épaules du Stade Toulousain qui vient d’éliminer le Racing 92 à la U Arena, dans un match fou. Malheureusement impuissants, ils laisseront s’affronter le Leinster et les Saracens en finale. Soit les 2 derniers tenants du titre. Le trophée reviendra dans les mains des « Sarries » qui remporteront par la même occasion leur 3e Coupe d’Europe après 2016 et 2017. 9 victoires en 9 matchs, les meilleurs ont évidemment gagné même s’ils sont anglais.

Les effectifs du Top 14 continuent de se remplir de stars mondiales, Julian Savea, Jerome Kaino, Liam Messam, Charlie Ngatai ou Simon Zebo pour ne citer qu’eux. Cette édition accueille à nouveau le club historique de l’USAP ! Mais ce retour dans l’élite sera un véritable échec pour les Catalans qui ne connaîtront que 2 fois le goût de la victoire et 24 fois l’échec. Aimé Giral va retrouver la Pro D2 à la fin de la saison, tout comme le FC Grenoble. Cette saison 2018/2019 prendra une tournure très spéciale puisqu’elle verra seulement 2 équipes dominer le championnat. Clermont et Toulouse, 2 équipes ayant connu des moments de galère il y a quelques saisons à peine. Pourtant, nous étions habitués à voir un barragiste atteindre la finale, cette année sera différente car ces 2 leaders s’affronteront au Stade de France après avoir éliminé La Rochelle et Lyon qui atteint le dernier carré pour la 1e fois. La finale tournera à l’avantage des rouges et noirs grâce notamment à un Cheslin Kolbe des grands soirs et auteur d’une saison superbe à l’image des siens. 20e Brennus pour le Stade Toulousain, le premier remporté depuis le départ de Guy Novès.

Cette année sera chargée pour Jacques Brunel et les Bleus avec le Tournoi des 6 Nations et une Coupe du Monde qui se profile après une année 2018 pour le moins décevante. 2e Tournoi pour le sélectionneur, mais sans vouloir vous spoiler, le bilan ne sera pas idéal à l’aube d’une compétition mondiale. L’ouverture face aux Gallois commence sur les chapeaux de roues, 16 à 0 pour les Tricolores après les 40 premières minutes puis un 24 à 0 concédé dans les 40 dernières, 1re défaite à domicile et déjà le XV de France se fait défoncer dans la presse. S’en suivra une branlée historique dans le crunch, 40 grains dans la musette. Et de 2 défaites en 2 matchs. Des joueurs commencent à se lâcher à l’image de Camille Lopez et Morgan Parra qui seront officieusement punis au coin, comme des gamins. On commence à parler de changer le capitaine, de faire venir Fabien Galthié dans le staff, c’est le bordel vous l’aurez compris. Place aux jeunes pour redresser la barre avec la , titularisation d’Antoine Dupont et Romain N’Tamack, mais aussi Thomas Ramos en Écosse. Victoire à la clé, on vibre devant notre télé, on se dit que ça va changer. Avant de sombrer en Irlande et perdre sans n’avoir aucune fois été dangereux, sans solution, sans fond. La victoire en Italie en fermeture est amère, on peut pourtant s’appuyer sur Romain N’Tamack comme espoir avec le maillot numéro 10. La France termine 4e avec 2 victoires pour 3 défaites, le départ au Japon est dans quelques mois, peut-on accomplir un miracle ? On ne sait pas, on va essayer. Fabien Galthié, Laurent Labit et le préparateur physique Thibault Giroud rejoignent le stade, la préparation est très intense, le XV de France souffre. Cette aventure prend des tournures de Suicide Squad, effacer 3 ans et demi de galère et faire tout le boulot en 4 mois. Depuis 2018, les Bleus en sont à 11 défaites en 16 rencontres, c’est l’urgence annoncée. Les matchs de préparation seront positifs en terme de ratio de victoires (2 victoires sur 3), mais en terme de jeu il y a encore du travail à en croire la défaite en Ecosse contre l’équipe titulaire. Le match contre l’Argentine en ouverture de bal s’avère déjà décisif, si on perd, c’est foutu.

On ne va pas revenir en détail sur l’événement, le XV de France ne connaîtra pas la défaite pendant les phases de poule, les haters diront que c’est grâce au typhon qui a annulé le match contre le XV de la Rose, mais une série de 4 victoires consécutives, et même 5 victoires en 7 matchs ! Les supporters se permettent même de vibrer contre l’Argentine, on rêve même de battre le Pays de Galles en quart de finale, c’est la folie. Mais voilà, le XV de France se verra éliminé le 20 Octobre dans un match qui lui tendait les bras. Le match bascule sur un ballon arraché et les espoirs s’envolent. Cette défaite annonce la fin de Guilhem Guirado ou Louis Picamoles en bleu, la fin de Jacques Brunel comme sélectionneur après 23 rencontres pour 10 victoires et 13 défaites, un bref passage qui n’aura pas marqué l’Histoire. Pourtant, contrairement à 2015, les espoirs sont là, les renforts du mois de mai s’avèrent payants. Avec l’avènement des Dupont, N’Tamack, Ollivon et consorts, on ne peut être qu’optimiste pour la suite ! À tort ou à raison ?

La date : Le 22 juin Juin 2019, à Rosario, lEquipe de France est sacrée championne du monde pour la 3e fois dans la catégorie U20 (2006,2018,2019) et conserve donc son titre. Parmi eux, des joueurs comme Louis Carbonel, Jordan Joseph ou Arthur Vincent. La formation vit bien. 

On fait l'bilan

2010 à 2019, 10 saisons se sont écoulées. La Nouvelle-Zélande et lAfrique du Sud sont champions du monde, les Anglais, les Gallois et les Irlandais se partagent eux les 6 Nations. Toulon, le Leinster et les Saracens se placent au sommet de la Coupe dEurope alors quen France, Clermont, Toulouse et Castres se partagent les Brennus avec Toulon, le Racing et le Stade Français. On a perdu des équipes comme Biarritz ou lUSAP mais dautres sont revenus comme Brive ou Bayonne. Le XV de France na aucune certitude encore mais Fabien Galthié est prêt pour gagner des titres. Les années 10, cétait bien. Vivement les années 20 !

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  • Yonolan
    185034 points
  • il y a 4 ans

Les trois dernières années de cette décennie ont été marqué par l'arrivée de Bernie à la tête de la FFR avec 84.84% de votes... impressionnant
Après une campagne financée par Atcher depuis ses bureaux et avec SS en démolisseur de Camou
Et durant cette période le rugby français a fait la une des faits divers comme jamais dans son histoire
Et les lister est juste…. impressionnant et indispensable en cette année d’élection

Licenciements abusifs :
Paul De Keerle directeur financier pour le remplacer par le roi de l’imprimante, Monsieur on n’est pas dans un monde de Bisounours :ca a couté plus de 300 Ke et bien sur Guy Noves ; sans parler des transactions pour ses adjoints…

Royaume des petits copains

Éviction Didier Mené et remplacement par Joel Dumé ,,salarié de la FFR à la tête de la commission de désignation des arbitres
Il rompait là gentiment avec une tradition d’indépendance vieille…. comme le rugby en France
Et bien sur sans le recevoir et avec un simple coup de fil de…Dumé
Première réunion de la nouvelle direction de la FFR avec entre autre dans l’ordre du jour le rachat par Altrad de Gloucester …si à l’époque cet ordre de priorité en a été étonné beaucoup , on a compris depuis pourquoi…
Bernie vire le coach Jean-Michel Gonzalez à 6 mois de la coupe du monde alors qu’il a mené à la victoire les filles dans le tournoi des 6 nations ; remplacé par sa colistière Annick Hayraud, qu'il salarie alors qu'avant les entraîneurs étaient payé à l'intervention…
Attribut un salaire illégal à SS pour une association malgré les avertissements des services juridiques et expert aux comptes
Nomme de façon irrégulière Atcher aux 6 nations
Dérogation pour Emma Couderc à la demande de Hayraud qui a joué 4 matches de Top 8 féminin alors qu'elle était encore mineure. Le règlement interdit cette pratique, mais étrange dérogation de la part de la Fédération (la seule à l'époque)
Intervention match La Seyne Lavaur pour son associé Julien Ory à qui il prêtera sa voiture de fonction alors qu’il n’était même pas assuré pour … heureusement pas d’accident corporel
Management par la peur avec 25 départs au sein de la FFR sur 150 salariés : presque 17% ..du jamais vu pour les remplacer ….par des petits copains
Attribution du sponsoring maillot à Altrad pour un prix défiant toute concurrence (nettement moins cher que les sponsors avant match) ; prétexte :il y avait la pub de la cdm…

Conflits d’intérêts et supposées malversations, tricheries et non-respect des règlements

Bien sur l’affaire Altrad ; avec le contrat et ensuite son intervention auprès de la commission de discipline en cours d’enquête
Qui a entraîné une perquisition inédite à la FFR entre autres
Escale à à Mayotte sur le chemin de l'Afrique du Sud, ou les Tricolores accordent l'exclusivité médiatique à la chaîne Kwezi TV et pas à une chaine publique ce qui aurait été dans le droit fil d’une volonté de développement …dont Simon est l'un des actionnaires.
Consultation des présidents de clubs pour modifier l'horaire du match du dimanche am sur C+ ; trente-quatre voix supplémentaires ajoutés à la main et sans traces des signataires, trente seraient favorables au changement d’heure. Ce qui permet d'avoir un oui…
Lors des élections de décembre 2017 BL va utiliser les salariés de la FFR pour faire campagne et remporter 10 des 11 ligues ; documents de la FFR mis à jour demandant la plus grand discrétion et utilisation de mails perso …. Les présidents doivent s’en souvenir 😮pération Orange
Non-respect des règles européennes pour la réattribution du sponsoring maillot EDF à Altrad
Mensonge sur l’audit fait et qui a servi de base au licenciement de Guy Noves : mais impossible de le produire lors du procès ..car il n’existe pas

Voilà ce que nous a fait vivre au cours de ces dernières années-là la FFR ; sur fond d’érosion du nombre de licenciés jeunes et de perte financière
Je sais c'est loin du rugby et pourtant ça en a fait l’actualité et ce n'est même pas exhaustif ...
S'il vous plait messieurs les présidents plus jamais ça

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