Champions Cup - Les 5 choses à retenir de la défaite du Stade Toulousain en 1/2
Le choc entre le Stade Toulousain et le Leinster a tenu ses promesses.
Le Stade Toulousain s'est incliné face à une belle équipe du Leinster sur le score de 30 à 12. Voici les 5 choses à retenir de ce match.

Les Toulousains sont tombés contre une équipe du Leinster bien en place comme toujours. Malgré de gros efforts défensifs, ils n'ont jamais pu trouver la solution pour inquiéter les Irlandais. 

Jeu au pied Toulousain

Le jeu au pied des Toulousains a été beaucoup trop approximatif avec peu d’utilisation. Quand il a été utilisé il n’a pas été aussi performant que sur les matchs précédents. Le plan de jeu était sûrement de laisser le ballon sur le terrain pour ensuite mettre sous pression les Irlandais. Mais Rob Kearney n’a jamais été sous pression par son placement. Ce jeu au pied défaillant est à l’image du coup de pied de Thomas Ramos à la 16e qui permet à Sexton de tenter un drop heureusement manqué.

Le Leinster dicte son rythme

On connaît le jeu du Leinster qui est basé sur de longues séquences de jeu qui balaient le terrain. Les Toulousains en ont fait les frais sur les 3 essais, notamment le premier de James Lowe à la 13e, où les Irlandais avancent sur chaque impact avec des passes après contact, associé à une défense des deux centres toulousains inversée.

Les fautes toulousaines

Les Toulousains ont commis beaucoup trop de fautes dans ce match. Face à une équipe qui a dans ses rangs Jonathan Sexton, la sanction tombe très vite. Beaucoup de ces fautes ont été inutiles, comme celle de Richie Gray à la 24e qui tape dans le ballon et qui lui vaut un carton jaune.

Les Stade ne marque pas

Wayne Barnes refuse l’essai sur une faute intentionnelle de Robbie Henshaw qui empêche un essai de Faumuina à la demi-heure de jeu. Le Stade s’est retrouvé à plusieurs reprises dans le camp du Leinster mais sans jamais passer la ligne. Un Stade qui ne marque pas est un Stade en difficulté.

Sexton a survécu à la boucherie

Non, pas la Boucherie Ovalie, impossible d’y survivre. Mais Jonathan Sexton a survécu à la boucherie de l’Aviva Stadium avec la troisième ligne aile toulousaine active et qui finira dans la glace jusqu’à mardi. Elstaadt a été important contrairement à ses deux camarades Jérôme Kaino et Joe Tekori qui ont eu un peu plus de mal. Le jeuna Mauvaka a montré qu’il était capable de répondre présent dans les grands rendez-vous. Mention spéciale à Ahki, présent en attaque et défensivement très agressif. Il finit à la 60e en étant élu homme du match. C’est la vie qu’il a choisi.

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  • FRLab
    74846 points
  • il y a 4 ans

Les choses à retenir?
C'est simple et on le savait:
Tu leur laisses la balle, et c'est l'enfer avec des séquences interminables sur lesquelles ils marquent quasi à chaque fois, essais ou pénalités. Le plan était de renforcer devant pour confisquer le ballon, il a clairement échoué.
Tu fais deux fautes, un renvoi trop long, mêlée au centre, et x temps de jeu plus tard essai, tu te fais prendre par la patrouille comme un benjamin en tapant dans le ballon alors que tu es allongé dans le ruck, et re-essai. A chaque fois en coin, et à chaque fois transformé, donc 14 points.
Tu ajoutes quelques fautes quasi inévitables quand tu défends 20 séquences de jeu, et voilà y al e compte.
On peut toujours incriminer tel ou tel joueur, le staff, l'arbitre, la Guinness ou la peine lune, il y a clairement une différence de niveau entre les deux équipes. Le stade est sur le bon chemin mais il reste du boulot et de l'expérience à acquérir. Il n'y a pas à rougir de cette défaite mais elle est incontestable, la meilleure équipe a gagné et ça promet une sacrée finale.

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