ARRÊTEZ TOUT : on a interviewé Germán Kessler, notre coqueluche de la Coupe du monde 2019 !
ARRÊTEZ TOUT : on a interviewé Germán Kessler, notre coqueluche de la Coupe du monde 2019 !
Le plus beau mulet de cette Coupe du monde 2019 ? C'est lui ! On a enfin pu interviewer le n°2 de l'Uruguay, pour faire repartir la #Kesslermania...

Il est notre coqueluche depuis le début de cette Coupe du monde 2019. L'histoire d'amour est née lors de l'annonce du XV de départ de l'Uruguay amené à défier les Fidji, le 25 septembre dernier. Un mulet, une moustache... Il n'en fallait pas plus pour tomber sous le charme de Germán Kessler. Un amour pas (encore) réciproque. Sauf que. Passé le buzz de la #Kesslermania - même Infosport+ en a parlé ! - le Rugbynistère a voulu interviewer le talonneur de Los Teros.

Pour de vrai, cette fois-ci. On lui dit qu'on est fiers de lui parler. Il nous répond "Merci". Les plus belles histoires sont souvent les plus simples. Coeur sur toi, Germán 

La fausse interview de Germán Kessler, nouvelle star de la Coupe du monde 2019 !La fausse interview de Germán Kessler, nouvelle star de la Coupe du monde 2019 !


Quel est ton sentiment à propos de cette Coupe du Monde ? Il vous reste le Pays de Galles et l’Australie, comment allez-vous préparer ces rendez-vous ?

Oui, ce sont deux gros matchs qui arrivent, nous sommes très heureux de pouvoir affronter ce genre d’équipes. C’est ce qui manque à l’Uruguay, je crois. Faire face à une concurrence de plus haut niveau. C’est pour cela qu’il nous tarde de pouvoir affronter deux pays du Top 5 mondial, afin de nous mesurer à ces deux grandes nations, et continuer de montrer que l’Uruguay est sur la bonne voie.

Comment résumer le rugby uruguayen, pour ceux qui ne vous connaissent pas beaucoup ?

Le rugby en Uruguay est totalement amateur. Il n’y a que dix équipes qui jouent en 1ère division, et je serais tenté de dire qu’il n'y a que 2000 licenciés. Le rugby en Uruguay, ce sont des clubs très familiaux, et représentés par quartiers. Etant un pays très petit, on se connait tous, et cela crée une atmosphère agréable.

C’est difficile de parler de la Coupe du Monde sans évoquer votre victoire contre les Fidji. Le troisième match gagné par « Los Teros » dans un Mondial. 

Oui, le match de l’autre jour a été très excitant pour nous ! Je crois aussi qu'il l'a été pour le rugby uruguayen, comme pour le rugby international. C’est la preuve qu’avec beaucoup de travail et d’efforts, les choses peuvent se réaliser. Nous avions beaucoup préparé cette rencontre, depuis que nous avons acquis notre qualification pour cette coupe du monde. C’est pour cela qu’on a vécu le moment à fond !

D’un point de vue plus personnel, tu nous as fait un gros match. 

Ça a été un match très serré, c’était nos débuts dans cette coupe du monde. Ce match était dans mon esprit depuis un an.

Après la ''chiste'' de Kessler, Arata résiste à Radradra et Goneva pour l'essai [VIDÉO]Après la ''chiste'' de Kessler, Arata résiste à Radradra et Goneva pour l'essai [VIDÉO]

On ne peut pas parler de rugby uruguayen sans parler de Rodrigo Capo Ortega. Il terminera sa carrière avant toi ? Parce qu’il semble immortel cet homme…

Rodrigo est un monstre ! J’ai eu la chance de jouer avec lui les éliminatoires contre le Canada. Honnêtement, je ne le connaissais pas, si ce n’est pour l’avoir vu à la télé ou d’avoir entendu de vieilles histoires à son propos. Mais il est arrivé pour ces éliminatoires, et cela a été un plus pour le groupe. Il s’est adapté immédiatement. C’est un leader naturel qu’on peut féliciter pour la carrière qu’il est en train de faire en France. J’espère pouvoir continuer à jouer à l’âge qu’il a et au même niveau.

En parlant de ta carrière, tu joues avec “Los Teros” depuis 2014. Tu as 25 ans, deux Mondiaux et quasiment 50 sélections avec ce maillot, où vas-tu t’arrêter ?

Pour le moment, je profite de l’instant présent, vivant ce Mundial à fond. C’est une fierté de pouvoir continuer de représenter mon pays.

Tu aimerais jouer en France ou en Europe ?

Oui j’adorerais, c’est un objectif. J’espère en avoir l’occasion.

Ce qui interpelle en plus de ton jeu, c’est ton style. Nous sommes habitués à la moustache dans le monde du rugby, mais pas au mulet non. Comment t’es venue l’idée ?

Ça fait longtemps que j’ai cette coiffure. En Uruguay, le mulet est très à la mode, on appelle ça « chapas » (rires). Et les jours précédents la Coupe du Monde, Manuel Leindekar, le coiffeur de l’équipe, m’a coupé les cheveux. Et c’est resté comme ça ! C’est lui qui a les mérites de ce look.

Pourquoi Germán Kessler doit être LA coqueluche de la Coupe du monde 2019 ?Pourquoi Germán Kessler doit être LA coqueluche de la Coupe du monde 2019 ?

Tu as un sosie en France, il joue à Clermont et également au poste de talonneur. Il s’appelle Yohan Beheregaray, tu le connais ?

Je ne le connais pas. Il a vraiment la même coiffure ? (Rires)

Quand tu termineras ta carrière de joueur, où te mèneras ton style ? Chanteur ou acteur ?

Non, pour le moment je ne pense pas à ça. (Rires) Vous me voyez en tant qu’acteur ?

Que dirait tu à un joueur qui voudrait devenir le nouveau Germán Kessler ?

Qu’il profite de tous les moments avec dévouement et passion !


Et aussi :

‘’Le rugby chez nous, il n’y a que les fous qui y jouent'’ : zoom sur Felipe Berchesi, ouvreur de l’Uruguay et de Dax‘’Le rugby chez nous, il n’y a que les fous qui y jouent'’ : zoom sur Felipe Berchesi, ouvreur de l’Uruguay et de Dax

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  • benito
    706 points
  • il y a 4 ans

Vous oubliez vite la coupe mulet que l'on verra peut-être jusqu'au bout de ce mondial : sieur Jack Goodhue !

https://images.app.goo.gl/3Fy7LDWGoHiUDqsc8

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