Le Top 20 des brutes du XV de France par un journaliste gallois
Le Top 20 des pires brutes du XV de France.
Découvrez le Top 20 des brutes du XV de France par un journaliste gallois avec Pascal Ondarts, Alain Esteve, Vincent Moscato et Philippe Gimbert.

Il y a une semaine, un journaliste gallois du site Wales Online a concocté son XV de France de rêve en préambule du match entre le Pays de Galles et les Bleus ce samedi au Stade de France. Une équipe où l'on trouvait à la fois des esthètes du ballon ovale comme Blanco, Sella ou Clerc mais aussi des durs au mal comme Jean-Pierre Rives, Gérard Cholley ou Robert Paparemborde. Deux joueurs que l'on retrouve cette semaine parmi les 20 brutes du rugby français sélectionnées par un autre journaliste gallois pour ce même site internet. Comme souvent, le futur adversaire du XV de France cherche à faire monter la pression. Cette fois-ci ne vous attendez pas à trouver des adeptes des courses chaloupées, mais plutôt des bourre-pifs et autres gestes immoraux.

1: Michel Palmié (1971-78, 23 sel.): La carrière du deuxième ligne s'est terminée en 1978 lorsqu'il a été suspendu à vie pour avoir frappé le joueur du Racing-Métro Armand Clerc, le laissant presque aveugle d'un œil. « Rugby Magazine a une fois affirmé que Palmié s'était frayé un chemin de Paris à Toulouse à grand coup de poing et de fourchettes, même lorsque qu'il jouait contre des camarades. »

2: Alain Esteve (1971-74, 21 sel.): Le deuxième ligne polyvalent était connu sous le nom de la « Bête de Béziers » à l'heure où « le rugby français était plus violent que jamais ». Un joueur qui inspirait la peur chez les joueurs mais aussi chez les arbitres de touche qui n'osaient pas lever leur drapeau malgré ses fautes. L'ancien talonneur gallois Bobby Windsor se souvient : « Dans la mêlée, il disait « Bob-bee », et ce gros poing passait à travers et vous heurtait dans les côtelettes. Pour me venger, je lui ai une fois donné un coup de pied aussi fort que je le pouvais dans sa figure. Il s'est levé et m'a fait un clin d'œil. Il en faut beaucoup pour me faire peur mais j'ai pensé: " Put... de mer..." ».

3: Gérard Cholley (1975-79, 31 sel.): Un ancien boxeur poids lourd connu pour avoir étalé quatre Écossais lors d'un match. « Il était comme un énorme videur de boîte de nuit qui allait au travail. On ne pouvait pas le quitter des yeux pendant 80 minutes, confie l'ancien pilier anglais Fran Cotton. Il avait toujours une mauvaise idée derrière la tête. »

4: Vincent Moscato (1991-92, 4 sel.): On ne présente plus Vincent Moscato. L'ancien talonneur a laissé un souvenir impérissable aux Britanniques malgré ses quelques sélections. Ils se rappellent surtout du moment où il a essayé d'envoyer un coup de tête au pilier anglais Jeff Probyn en 1992. Sans parler des parties de manivelles en championnat de France.

5: Grégory Le Corvec (2007, 1 sel.): Le flanker catalan n'a joué qu'une fois en Bleu, « probablement à cause de ses nombreuses suspensions qui ont émaillé sa carrière ». Son « casier judiciaire montre clairement un penchant pour la transgression » avec ses suspensions pour des coups de poing, de tête sans parler de ses 13 cartons jaunes pris en club.

6: Armand Vaquerin (1971-84, 26 sel.): L'ancien pilier gauche est considéré comme l'un des joueurs français les plus effrayants. Ce qui ne l'a pas empêché de gagner 10 titres de champion de France. C'est surtout la façon dont il est mort qui choque le journaliste gallois : « Vaquerin s'est tué en jouant à la roulette russe après une nuit à boire avec des amis dans le bar Le Cardiff, dont il était propriétaire. » Le pilier gauche est décédé dans le bar des amis, et non au Cardiff.

7: Olivier Merle (1993-97, 45 sel.): Le Massif Central est notamment connu chez nos amis d’outre-Manche pour son coup de tête donné au pilier gallois Ricky Evans qui avait entraîné la chute du ruck et la fracture de sa cheville. La Merluche avait d’ailleurs été poursuivi et dû payer des dédommagements.

8: Pascal Ondarts (1986-91, 42 sel.): « Aucun joueur n’était intouchable pour le talonneur/pilier de Biarritz comme en témoigne son coup de poing sur le demi de mêlée canadien Chris Tynan lors d’un match de préparation à la Coupe du monde en 1991. » Personne n’a également oublié le scrotum déchiré de Wayne Shelford lors de la bataille de Nantes.

9: Laurent Seigne (1989-95, 14 sel.): « Une fois, il a frappé le flanker briviste Gregory Kacala parce qu’il estimait qu’il mettait trop de temps à entrer dans son match. » Gregor Townsend se souvient également que lors de son passage à Brive, il avait vu Seigne, alors entraîneur, se battre avec ses avants dans le vestiaire avant la rencontre, comme il pouvait le faire avec ses coéquipiers Pascal Ondarts et Louis Armary.

10: Marc Cécillon (1988-95, 46 sel.): Le Berjallien était craint sur tous les terrains, que ce soit en France ou à l’étranger. Il adorait par-dessus tout se frotter aux Anglais. Sa fin de carrière tragique a marqué les esprits.

La suite en page 211: Jean-Francois Imbernon (1976-83, 23 sel.): Il a formé avec Palmié l’une des plus belles deuxième lignes françaises. Cotton se souvient : « Imbernon était loin d’être un ange, mais c’était aussi un athlète, un grand joueur de touche. Ils pouvaient être diaboliques. »

12: Claude Dourthe (1966-75, 33 sel.): Le centre a sa place dans le mur de la honte grâce à sa spécialité, « les plaquages hauts et en retard. »

13: Daniel Dubroca (1979-88, 33 sel.): Capitaine des Bleus lors du fameux match contre les Blacks à Nantes, il avait mis un point(g) d’honneur à ce que chaque maul et chaque ruck soit contesté avec « des magouilles classées X ». Il a également marqué l’histoire du rugby après avoir malmené l’arbitre néo-zélandais suite à la défaite française contre l’Angleterre en 1991 alors qu’il était entraîneur.

14: Philippe Gimbert (1991-92, 4 sel.): Comme son compère Moscato, il a peu joué avec le XV de France, mais il a réussi à laisser son empreinte sur la scène internationale suite au match contre l’Angleterre dans le 5 nations en 1992. Accusé de coups de poing et de fourchettes, il était parvenu à rester sur le pré alors que Moscato et Lascube en avaient été exclus.

15: Éric Champ (1985-91, 42 sel.): L’ancien joueur du RCT a marqué les esprits par son regard « sinistre » et ses affrontements avec son vis-à-vis anglais Micky ‘The Munch’ Skinner dignes de la bataille d'Azincourt (entre Français et Anglais durant la guerre de Cent Ans). « Champ était un vrai rebelle aux cheveux hirsutes, avec un style porté sur l’action, enclin à de rares moments de discipline. »

16: Franck Tournaire (1995-2000, 49 sel.): Le pilier droit doit sa place dans ce Top au match face aux Blacks en 1999 durant lequel il avait été accusé d’avoir mordu un adversaire. « Il n’avait pas peur de distribuer quelques coups de poing ».

17: Grégoire Lascube: (1991-92, 12 sel.): Son stamping sur l’ancien deuxième ligne anglais Martin Bayfield en 1992 n’a visiblement pas été oublié.

18: Philippe Carbonneau (1995-2001, 32 sel.): Le demi de mêlée se retrouve dans le mur de la honte grâce ou plutôt à cause de la bagarre qui avait eu lieu suite au match de H Cup entre des joueurs de Brive et des Gallois Pontypridd dans un bar, le Toulzac. « Loin d'être aussi redoutable que certains mentionnés ici, mais à qui il ne fallait tourner le dos ». Mais à force de chercher ses adversaires, il avait fini par être puni.


Crédit vidéo : Ruddy Darter

19: Alain Paco (1974-80, 35 sel.): Il formait avec Gerard Cholley et Robert Paparemborde « le triumvirat de la torture et des os brisés à vie ». Un joueur « dur comme fer » qui aurait pu « enfoncer des clous avec sa tête ».

20: Robert Paparemborde (1975-83, 55 sel.): « Ceinture noire de judo, on dit de lui qu’il était insensible à la douleur ». Une brute qui est rarement passé du côté obscur. « Il n’était pas aussi excitant à voir comme certains de ses collègues de l'époque, il était juste incroyablement dur au mal et inamovible », rappelle Fran Cotton.

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Et Paul Goze dont Jean-Pierre Romeu doit se souvenir, Francis Dejean dont le nom doit rappeler à Marc Pradier un certain souvenir, Karl Janik, Fabien de Toulon, Charpentier, ceux là n'étaient pas mal non plus. Entre d'autres.... Mais ça c'était une autre époque.

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