VIDEO. Pour L'Equipe Enquête, Fulgence Ouedraogo se confie sur ses racines et sa famille rencontrée à l'école de rugby
Fulgence Ouedraogo est arrivé en France à l'âge de trois ans.
Né au Burkina Faso, le 3e-ligne international a grandi loin de ses parents. Le rugby lui a permis de se construire.

"C'est ici que je me sens chez moi. J'ai grandi ici. Tous mes souvenirs sont ici. Au Burkina, j'ai très très peu de souvenirs de ma vie d'avant, là-bas." Ici, c'est bien sûr Montpellier, où Fulgence Ouedraogo s'est construit. Capitaine du MHR à l'âge de 21 ans, l'international tricolore a débuté le rugby au Pic Saint-Loup. Ses coéquipiers d'alors deviendront ses amis, sa famille. La "vraie", le 3e-ligne ne l'a pas eu longtemps à ses côtés, puisqu'il fut confié à une famille d'accueil, trois ans après sa naissance au Burkina Faso.

Le but ? Lui offrir la possibilité d'une vie meilleure. Celui que tout le monde appelle "Fufu" s'est confié pour L'Equipe Enquête :

Ce sera toujours une cicatrice en moi, de grandir loin de ses parents. C'est toujours quelque chose de compliqué. Ca a construit la personne que je suis, d'être un peu renfermé, distant. C'est difficile pour moi de m'ouvrir vers les personnes. [...] C'est du à mon enfance, mais c'est aussi ce qui m'a permis d'avancer et de me construire.

Le rugby lui a permis "d'aller vers les autres" et de "s'ouvrir un peu plus" : "comme je m'exprimais pas beaucoup de façon orale, ça me permettait de m'exprimer sur le terrain et d'avoir un autre langage." Son histoire, elle, lui a forgé une identité. "Je me sens Français, d'origine burkinabienne, je ne renis pas mes origines, mes ancêtres, au contraire, j'en suis très fier."

Cadre et symbole du MHR

Dans le reportage diffusée sur La chaîne L'Equipe, Ouedraogo est également revenu sur le présent de son club, qui défiera le Racing 92 en barrages, ce samedi. Un présent... cosmopolite : "ça parle l'Afrikaaner, le Fidjien, l'Anglais essentiellement. C'est assez cosmopolite. Moi je parle Français (rires) mais un peu l'Anglais du coup, il faut se mettre à parler, à communiquer avec ses coéquipiers qui viennent de pays différents."

Le reportage en vidéo

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Dans la façon qu'il a d'en parler, on a l'impression que les Fidjiens parlent entre eux, les Sud Af entre eux et qu'ils se retrouvent à communiquer uniquement pour les entraînements. Je me demande comment on peut créer un esprit de corps dans ces conditions. Déjà s'ils apprenaient tous le français et parlaient la même langue ça faciliterait la communication.

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